"Ah, si j’étais un poète
J’aurais pas fini de vous faire chier."
Continue! si tu es vraiment poète
djibril's Content
There have been 513 items by djibril (Search limited from 29-April 23)
#329009 Si J'étais Un Poète
Posted by
on 14 June 2006 - 09:12 PM
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Salon de publication principal
#328843 Sud
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on 14 June 2006 - 09:05 AM
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Salon de publication principal
Oui
#328546 Et Encore
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on 12 June 2006 - 03:21 PM
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Salon de publication principal
Allez
#328545 Empreintes
Posted by
on 12 June 2006 - 03:19 PM
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Salon de publication principal
Oui
et pour le titre : pas besoin, tout est dans le texte
et pour le titre : pas besoin, tout est dans le texte
#328544 Désordre
Posted by
on 12 June 2006 - 03:15 PM
in
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Oui
mais pourquoi joindre une image?
mais pourquoi joindre une image?
#328541 Sage ?
Posted by
on 12 June 2006 - 03:10 PM
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oui
(sauf peut être les points de suspension)[size=1]
(sauf peut être les points de suspension)[size=1]
#328540 De La Poésie, Voilà Tout !
Posted by
on 12 June 2006 - 03:06 PM
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Salon de publication principal
Si je dois rencontrer les Aïeux
A l'extrémité d'une terre d'élégie
Là où se perd la parole des puits
Et le vieil élevage des lunes
La nuit fera une seule gerbe de nos ombres
Je rejoindrai l'aiguille et les songes
Et la main de leurs habits
- Allongés dans leurs têtes légères
Sous un arbre imaginé par la vie
Si je dois rencontrer les Aïeux
A l'extrémité d'une terre d'élégie
Menant un enfant de grand sommeil
Au bord des fleuves sans terres
A l'extrémité d'une terre d'élégie
Là où se perd la parole des puits
Et le vieil élevage des lunes
La nuit fera une seule gerbe de nos ombres
Je rejoindrai l'aiguille et les songes
Et la main de leurs habits
- Allongés dans leurs têtes légères
Sous un arbre imaginé par la vie
Si je dois rencontrer les Aïeux
A l'extrémité d'une terre d'élégie
Menant un enfant de grand sommeil
Au bord des fleuves sans terres
#326701 Mon Premier Mort
Posted by
on 02 June 2006 - 08:13 PM
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Salon de publication principal
Merci à vous tous pour ces messages.
Je fais mes valises pour un long week end à St Malo au festival étonnants voyageurs.
http://www.etonnants-voyageurs.net/
Je fais mes valises pour un long week end à St Malo au festival étonnants voyageurs.
http://www.etonnants-voyageurs.net/
#325219 Mon Premier Mort
Posted by
on 26 May 2006 - 11:03 PM
in
Salon de publication principal
Mon premier mort
La voix de Valérie Rouzeau :"Je me souviens de mon premier mort". Un peu rapide. A écouter plusieurs fois. "Mon premier mort". D'une main je cherche le coffret du CD. Je ne sais plus de qui est ce texte. Le jour commence à se montrer devant les phares. Je vais rouler encore un peu. Pas vu dans combien de kilomètres la prochaine aire de
repos.
"Mon premier mort". J'avais quel âge ? Sa blancheur froide, les bougies, le rameau d'eau bénite. Plage numéro cinq. Ah oui, Yves Martin. Faudra que je vois ce qu'il a écrit. Ils auraient pu mettre les textes avec le CD. Au moins les références des bouquins. Ma mère, je lui demanderai
lundi.
Il doit bien y avoir une tombe avec les dates. Je n'aurai jamais cru ; mais finalement j'aime me promener dans les cimetières. Lundi que je pense à prendre mon
petit carnet.
Je n'aime pas les chemises sans pochettes. Faire gaffe. Beaucoup de camions. Arrêter le CD. Je n'entends plus rien. Peux pas regarder et
écouter.
"Mon premier mort" s'appelait comment ? Vieux, mais peut être pas plus que moi maintenant. Mille mètres, aire de
repos.
Falloir que je dorme. Un peu. Grand temps. Lundi. Marcher sur les
graviers.
Dans les allées. Un parapluie. J'apporterai un
parapluie.
Sur le gravier. De mes
paupières.
Lundi.
La voix de Valérie Rouzeau :"Je me souviens de mon premier mort". Un peu rapide. A écouter plusieurs fois. "Mon premier mort". D'une main je cherche le coffret du CD. Je ne sais plus de qui est ce texte. Le jour commence à se montrer devant les phares. Je vais rouler encore un peu. Pas vu dans combien de kilomètres la prochaine aire de
repos.
"Mon premier mort". J'avais quel âge ? Sa blancheur froide, les bougies, le rameau d'eau bénite. Plage numéro cinq. Ah oui, Yves Martin. Faudra que je vois ce qu'il a écrit. Ils auraient pu mettre les textes avec le CD. Au moins les références des bouquins. Ma mère, je lui demanderai
lundi.
Il doit bien y avoir une tombe avec les dates. Je n'aurai jamais cru ; mais finalement j'aime me promener dans les cimetières. Lundi que je pense à prendre mon
petit carnet.
Je n'aime pas les chemises sans pochettes. Faire gaffe. Beaucoup de camions. Arrêter le CD. Je n'entends plus rien. Peux pas regarder et
écouter.
"Mon premier mort" s'appelait comment ? Vieux, mais peut être pas plus que moi maintenant. Mille mètres, aire de
repos.
Falloir que je dorme. Un peu. Grand temps. Lundi. Marcher sur les
graviers.
Dans les allées. Un parapluie. J'apporterai un
parapluie.
Sur le gravier. De mes
paupières.
Lundi.
#324978 television// dernier long poeme cadeau
Posted by
on 25 May 2006 - 10:20 AM
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Salon de publication principal
Citation (varenne @ Mar 11 2005, 11:46 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Il doit bien rester
quelques têtes rétives,
espèces insolubles dans l'utopie,
rebelles aux comptines majoritaires, ailes
qui dépassent du poulailler ! coupez à l’os.
quelques têtes rétives,
espèces insolubles dans l'utopie,
rebelles aux comptines majoritaires, ailes
qui dépassent du poulailler ! coupez à l’os.
#323305 Avoir Cru Aux étoiles
Posted by
on 18 May 2006 - 07:35 AM
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Salon de publication principal
Pas possible de laisser ce texte s'effacer aussi vite !
#323304 Débordement
Posted by
on 18 May 2006 - 07:30 AM
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Salon de publication principal
Up
#323302 Séparation De Bien
Posted by
on 18 May 2006 - 07:24 AM
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Salon de publication principal
Oui, je le remonte ce texte qui n'a pas l'air de plaire à la gente masculine
#323298 Viens
Posted by
on 18 May 2006 - 07:13 AM
in
Salon de publication principal
Oui
Il y a peut être un "viens" de trop (sans doute le premier)
et le dernier "viens" n'a pas besoin de points de suspension (qui laisseraient entendre qu'on hésiterait à venir, ce n'est pas mon cas, moi je viens)
Il y a peut être un "viens" de trop (sans doute le premier)
et le dernier "viens" n'a pas besoin de points de suspension (qui laisseraient entendre qu'on hésiterait à venir, ce n'est pas mon cas, moi je viens)
#323297 Poussée
Posted by
on 18 May 2006 - 07:07 AM
in
Salon de publication principal
écriture très courte, ciselée mais formidablement ouverte
#323296 En Clochardise
Posted by
on 18 May 2006 - 07:01 AM
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Salon de publication principal
Que dire ? Lire suffit... et relire (car ce texte, comme beaucoup de ceux que tu écris, s'enrichissent à chaque lecture)
Et pour "l'étrange mal de vide", peut être peux-tu simplement supprimer les deux derniers mots ?
Et pour "l'étrange mal de vide", peut être peux-tu simplement supprimer les deux derniers mots ?
#319435 Week End
Posted by
on 03 May 2006 - 11:36 AM
in
Salon de publication principal
Bien rendu, cet instant-attente. On est avec toi derrière la fenêtre.
#319432 Avoir Cru Aux étoiles
Posted by
on 03 May 2006 - 11:31 AM
in
Salon de publication principal
Touché (en plein corps)
#319431 Petits Pas
Posted by
on 03 May 2006 - 11:25 AM
in
Salon de publication principal
Tu maitrises parfaitement ce type d'écriture courte
J'aime beaucoup
J'aime beaucoup
#319428 Mercredi 3 Mai 2006 10:12
Posted by
on 03 May 2006 - 11:21 AM
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Salon de publication principal
Je viens de lire ce texte. Fort. Très fort.
Rien d'autre à dire, "les mots restent dans ma gorge"
Rien d'autre à dire, "les mots restent dans ma gorge"
#318157 Exhumation
Posted by
on 26 April 2006 - 08:35 PM
in
Salon de publication principal
Le jour a commencé sans un regard pour les oiseaux.
Il pleuvait à peine.
De l'autre côté du mur, un cerisier égouttait son printemps de pétales blancs sur les graviers du cimetière. Derrière les cyprès, un camion et trois hommes attendaient.
Ils avaient fini de creuser.
Au fond du trou, des morceaux de bois, de l'eau et le souvenir boueux d'un corps entouré de chiffons. Un homme, avec sa pelle, a soulevé les restes; les deux autres les ont enfermés dans un sac, ont tiré la fermeture blanche.
La pluie s'est arrêtée.
Le lendemain devant le caveau ouvert, trois hommes (les mêmes), en veste noire, descendaient un cercueil dans un silence de terre humide et de murmures éparpillés.
Nous sommes partis, laissant un grand désordre de marbre et de fleurs aux senteurs trop fortes.
Il pleuvait à peine.
De l'autre côté du mur, un cerisier égouttait son printemps de pétales blancs sur les graviers du cimetière. Derrière les cyprès, un camion et trois hommes attendaient.
Ils avaient fini de creuser.
Au fond du trou, des morceaux de bois, de l'eau et le souvenir boueux d'un corps entouré de chiffons. Un homme, avec sa pelle, a soulevé les restes; les deux autres les ont enfermés dans un sac, ont tiré la fermeture blanche.
La pluie s'est arrêtée.
Le lendemain devant le caveau ouvert, trois hommes (les mêmes), en veste noire, descendaient un cercueil dans un silence de terre humide et de murmures éparpillés.
Nous sommes partis, laissant un grand désordre de marbre et de fleurs aux senteurs trop fortes.
#316835 Tendre
Posted by
on 21 April 2006 - 11:29 AM
in
Salon de publication principal
J'aime particulièrement les trois premiers vers
(à mon avis ils suffisent)
(à mon avis ils suffisent)
#316827 à Jérémie
Posted by
on 21 April 2006 - 11:18 AM
in
Salon de publication principal
J'aime beaucoup cette poésie qui peut passer pour hermétique en première lecture mais qui s'enrichit à chaque passage. Ce texte ne s'épuise pas (comme beaucoup d'autres) après plusieurs lectures
#316824 Festin De Portier
Posted by
on 21 April 2006 - 11:10 AM
in
Salon de publication principal
Superbe ce texte
#316636 Adieu
Posted by
on 19 April 2006 - 09:54 PM
in
Salon de publication principal
Là bas sur la crête
tout au bout d'un brin de ligne
une vague amère et médusée
accrochée par une épingle
aux cornes d'un bélier
contemple les mensonges à venir.
Et ma tête
immense et déglinguée
bien plus lourde qu'une enclume
crache un trait de salive
sur un menton graisseux.
Pas la trace d'un cri
dans ce matin fragile.
Aujourd'hui
je vais rester
au fond d'un coffre à jouets.
tout au bout d'un brin de ligne
une vague amère et médusée
accrochée par une épingle
aux cornes d'un bélier
contemple les mensonges à venir.
Et ma tête
immense et déglinguée
bien plus lourde qu'une enclume
crache un trait de salive
sur un menton graisseux.
Pas la trace d'un cri
dans ce matin fragile.
Aujourd'hui
je vais rester
au fond d'un coffre à jouets.
