J’entends ce vacarme
Je ne sens plus mes ailes
J’aime voler
Tous les champs de bataille, mon regard les embrasse.
Rien ne m’arrêtera, je suis un renégat
Tout ce sang, c’est fini
Je suis le créateur
Mon corps a explosé dans l’infinie lumière
Là où rien n’assombrit, du vouloir des humains.
Je combattrai leurs Dieux, ceux qu’ils ont érigés
En rideaux de fumée.
Je vous rebâtirai
Je vous égrènerai
Retirant de l’épi les grains qui l’ont pourri
Autant qu’il en faudra
Et toujours ce vacarme, dans mes tempes…
Plus aucun innocent n’aura plus le rictus
Que la mort sait tracer
Les autres ne sont plus
Ils pénètrent en moi
Me rendant plus puissant
Pour les exterminer
Ils ont été les ruines
Les outrages à la terre
Guidant tous les soldats
Les complots
Les plaies noires
Inondant de mépris même la vie qu’ils ont
Le vacarme a enflé, dilatant mes artères…
La puanteur s’estompe
Même en si peu de temps
Fallait-il qu’elle soit si malade de l’homme
Pour qu’une nouvelle ère ne prenne qu’un instant.
Il n’en reste plus un, de ces vers… Du relent…
Ils ont empli mon sang du vacarme sinistre
Que fait en dévalant, leur torrent dans mes veines.
Mangés par ma migraine…
Hauteur
Edited by Hauteur, 22 August 2006 - 09:24 PM.