Lorsque l'on tombe dans l'arène qui retient les fluides glaciales
en nourrissant les feuilles blêmes. Les draps s'en mêle et nous - tours
tricotent tes heures b®âve.
J'ai tracé d'autres mots, si on reprend le cours, dans le home
cinéma naturel. A en parcourir les toboggans des nues en
épaule et virgules, toutes ces lignes. Qui mènent
à la latente grisaille ou la pureté éclaboussante des airs.
- ma vue dans ton nombril et mon corps en ton ventre. Cette construction, ton corps
En brisant les céréales mouillées au lait, - je ne peux pas dire qui c'était ni que c'était moi - on fusait les cordes de phrases en hauteur. Leur tourner autour pendant qu'encore ça glisse, à l'espace
au vide au rien
Je me souviens que je pensais être dégueulasse souvent. Je crois que c'est vrai
- la claque que je donne à la ronde sur mon tourniquet, pardonne moi
J'ai l'impression que ça fait trente ans que l'on se sème. tu vois et l'homonyme
Il n'y aurait rien de pire, que je sois une règle pour toi. A l'inconnue et pour une sorte d'aventure
de façon de faire en diagonal. Se dire que l'on aime et s'y tenir au bien au mieux, la fondation
de l'imaginaire.
- Si je savais comment crise en thème. Donne moi bientôt un placenta
tu m'as remplie au creux. Le temps d'un flash, j'ai senti
toutes les vibrations which conveyed. C'était si fort, je ne sais pas le dire. Mon corps en mouvance pendant les minutes décuplées ensuite, et la respiration en pagaille. C'était à cause de la milliseconde du courant volt, alors que tu avais posé le doigt sur moi.
et je ne m'y attendais pas du tout. Qu'est ce que je t'ai aimé là . En reprenant en moi les tons, les jetant secrètement du regard sur les routes et les hêtres.
- L'amour en boîte des mains dans l'autre, on se post-it la tendresse
L'air n'avait pas lieu d'être,
cette hésitation qui t'a toi même étonnée. A nous lier, tu sais
c'était exactement incongru comme deux enfants. Sauf que là c'était précipité et infiniment magnifique. J'ai perdu toutes les molécules de mon corps d'un coup tellement tu venais
de m'offrir la beauté en elle même.
C'était absolument inconcevable que je t'aide à basculer la porte, en traversant tes paroles d'avant - que tu te retrouvais sur le quai à te battre avec la porte -
et mes pieds mélangés au noyau de la terre. Le sourire de jeu un peu que tu m'as fait en battant le pas de la porte
- Cette embrassade, comme tous les bas dans ma bouche
le train sans issue s'envole, mélancolie tisse
Voilà tu m'avais donné la fièvre et le ciel était lourd. J'ai marché longtemps au hasard jusqu'à ce que je me rende compte que je marche, jusqu'à ce que je perce un peu le figé de la lourdeur
le mélange de réflexions en petits cris si enroués qu'ils se ruent en ruche.
- Si l'on cherchait les donneurs de tristesse, en brumes argentées
l'amère n'est pas là pour mourir, mais bien à la mer pour le vivre. Il pince et renfloue
projette et recouvre, s'efface en même temps.
C'est par lui que l'on grandit sur la pointe des pieds.
Je Te Porterais Tu Me Pendras.
Started by emeline, Jun 05 2006 09:13 PM
6 replies to this topic
#1
Posted 05 June 2006 - 09:13 PM
#2
Posted 05 June 2006 - 10:15 PM
Que dire devant ce jet de mots d'une si cruelle, si brutale maturité. C'est comme si tu avais digéré tous ces mots surréels, cet héritage universel et polyglotte et que tu te césarisais en une furieuse exhibition sanglante... !
Je suis sur le cul !
Je note des expressions & des métaphores brûlantes et nues comme des jets de laves. Tu inventes une autre langue.
(Peut-être je m'aveugle, peut-être est-ce mon amour paternel...)
Si t'as pas 19,5/20 au bac français je prends un Superétandard et je nettoie l'Education Nationale au napalm...
Je suis sur le cul !
Je note des expressions & des métaphores brûlantes et nues comme des jets de laves. Tu inventes une autre langue.
(Peut-être je m'aveugle, peut-être est-ce mon amour paternel...)
Si t'as pas 19,5/20 au bac français je prends un Superétandard et je nettoie l'Education Nationale au napalm...
#3
Posted 06 June 2006 - 08:17 PM
Dire meuh meuh, le patûrage tourne et les trains rebondissent, meuh meuh la vache en perturbance,
ou suis je un hamster ?
oh
ah . lalala The compliment. tu inventes une autre langue, alors là .
Mais papa, dis me prends pas pour Rimbaud.
(heureusement que mon Papa est là quand même pour m'encourager
Tout le monde n'a pas un papa paternel)
Oh bein vasy, fais tout péter
le bac français c'est d'jà passé
et je te dis, récolte la poudre pour la tempête ya de quoi faire. (j'ai pas eu dixneuf, ni l'est demi)
ou suis je un hamster ?
oh
ah . lalala The compliment. tu inventes une autre langue, alors là .
Mais papa, dis me prends pas pour Rimbaud.
(heureusement que mon Papa est là quand même pour m'encourager
Tout le monde n'a pas un papa paternel)
Oh bein vasy, fais tout péter
le bac français c'est d'jà passé
et je te dis, récolte la poudre pour la tempête ya de quoi faire. (j'ai pas eu dixneuf, ni l'est demi)
#4
Posted 06 June 2006 - 09:10 PM
Je te prends pas pour Rimbaud, ma fifille... Tu vaux mieux que ça ! (Je sais j'aime pas Rimbaud, ça doit être la forme qui me gène...).
Toi on dirait que tu as absorbé et digéré toute la poésie surréaliste, et que tu en accouches jour après jour dans l'éclat.
Je suis sûr qu'au bac français t'es tombée sur Blaise Pascal (un cul-béni illuminé) ou sur Lamartine, erzatz de poète de supermarché...
Toi t'as + de génie, + de chien, + de peps que tous ces loquedus, ces traine-savattes, ces peine-à-jouir de la littérature.
Ton examinateur est un étron, un rebut du corps enseignant, du même acabit que celui devant qui j'étais passé, qui se grattait les couilles en regardant dehors, et en branlant de l'autre main son paquet de gitanes maïs...
(au fait, je préfère te voir hamsterette que vachette landaise... )
Toi on dirait que tu as absorbé et digéré toute la poésie surréaliste, et que tu en accouches jour après jour dans l'éclat.
Je suis sûr qu'au bac français t'es tombée sur Blaise Pascal (un cul-béni illuminé) ou sur Lamartine, erzatz de poète de supermarché...
Toi t'as + de génie, + de chien, + de peps que tous ces loquedus, ces traine-savattes, ces peine-à-jouir de la littérature.
Ton examinateur est un étron, un rebut du corps enseignant, du même acabit que celui devant qui j'étais passé, qui se grattait les couilles en regardant dehors, et en branlant de l'autre main son paquet de gitanes maïs...
(au fait, je préfère te voir hamsterette que vachette landaise... )
#5
Posted 06 June 2006 - 10:55 PM
je me recentre sur la poésie de cette lecture, une écriture aussi soignée que ses effets, j'ai saisi le texte ou bien est ce l'inverse, c'est au final tout à fait abouti, c'est rare, c'est dit
point.
peace
point.
peace
#6
Posted 06 June 2006 - 11:49 PM
Quel tourment!!! faut que je vous osculte en privé...Y'a du boulot!! Je plaisante...C'est une belle façon d'évacuer..!!Y'a des mots puissants!!
#7
Posted 08 June 2006 - 05:42 PM
Mieux que Rimbaud ? ah ça non , déjà le rapprochement est ultime
Rimbaud c'est l'ecchymose de la liberté
J'ai eu Rousseau à l'oral du bac et j'ai eu dixhuit. surtout parce que j'ai tourné la sauce de mon examinatRICe pour qu'on en rigole un peu de ctotobiographie. Quel tressé ce rousseau,
une forme de génie pylonique. Pas du tout à mon goût mais je le palet ultramoderne
bafoué au coca chewing gum (en plus c'est pas vrai. Ni pour l'un ni pour l'autre)
Tout pour dire que rousseau malgré ses plantes n'est pas ma tasse de thé, après c'est comme les tourments je m'y trouverais bien, bientôt plus tard. Oh mais dis donc t'as pas eu dchance '( n'empêche c'était à vivre surement ct'histoire de couille ça en apprend long sur la destinée)
Eden haha c'est vrai on fait un peu de pas chassés là.
mais Eden
ça c'est du compliment merveilleux. Que j'ai carrément beaucoup de peine à prendre
parce que je maîtrise pas du tout ce que je fais .
(oui tiens, faire, comme la définition de Félice (ou héloise jsais plus).
merde je gâche ton commentaire. je n'aurais juste du rien répondre. Si c'est ressenti comme ça
en toi . Je bouillonne que ça te plaise, au moins un peu de joie
Almador, ( : c'est bien vrai, chez moi ça fuse on ne sait pas trop d'où ni moi même si c'est du
pur fort. thankyou
Rimbaud c'est l'ecchymose de la liberté
J'ai eu Rousseau à l'oral du bac et j'ai eu dixhuit. surtout parce que j'ai tourné la sauce de mon examinatRICe pour qu'on en rigole un peu de ctotobiographie. Quel tressé ce rousseau,
une forme de génie pylonique. Pas du tout à mon goût mais je le palet ultramoderne
bafoué au coca chewing gum (en plus c'est pas vrai. Ni pour l'un ni pour l'autre)
Tout pour dire que rousseau malgré ses plantes n'est pas ma tasse de thé, après c'est comme les tourments je m'y trouverais bien, bientôt plus tard. Oh mais dis donc t'as pas eu dchance '( n'empêche c'était à vivre surement ct'histoire de couille ça en apprend long sur la destinée)
Eden haha c'est vrai on fait un peu de pas chassés là.
mais Eden
ça c'est du compliment merveilleux. Que j'ai carrément beaucoup de peine à prendre
parce que je maîtrise pas du tout ce que je fais .
(oui tiens, faire, comme la définition de Félice (ou héloise jsais plus).
merde je gâche ton commentaire. je n'aurais juste du rien répondre. Si c'est ressenti comme ça
en toi . Je bouillonne que ça te plaise, au moins un peu de joie
Almador, ( : c'est bien vrai, chez moi ça fuse on ne sait pas trop d'où ni moi même si c'est du
pur fort. thankyou
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