DIALOGUE POUR UNE RIME
Quel est donc cher ami, cette coquetterie
Que le doux rêveur appelle poésie ?
Pourquoi cet excercice intellectuel
Qui ne s'adresse qu'à quelques fidèles ?
Ne doit-on pas employer un langage concis
Sans plus d'artifice que d'être bien compris ?
Faut-il enfin se torturer la cervelle
Pour faire rimer quelques voyelles ?
Oh ! Ignorant notoire, qu'avez-vous dit ?
Ce jugement primaire est insulte à l'esprit !
Ciel ! Que je plains fort l'inculte créature
De se complaire dans de mornes lectures
Pour ne pas s'ouvrir à la langue de Molière
Qui fascine l'étranger au delà des frontières
La poésie à l'oreille a quelques douceurs
Elle chante légère, danse, change de couleur
Reflète l'âme de celui qui la compose
Et fleur fanée devient alors belle rose
Croyez-moi, rien n'est plus jubilatoire
Quand le juste sonnet jaillit en mémoire
C'est l'éclair salvateur et salutaire
La félicité des accros du dictionnaire
Quand j'y pense, l'eau me vient à la bouche
C'est la douleur et le bonheur qui accouchent
Une victoire au bout de la ligne franchie
La jouissance de l'exercice accompli !
Oh ! l'ami que votre élan est superbe
Je vois vous êtes un amoureux du verbe
Un de ces brillants ciseleurs de rimes
Qui mettent en forme ce qu'ils expriment
Cestes, la poésie n'est pas un art mineur
Mais son audience manque de ferveur
La prose elle, n'a pas de droit régalien
Elle reste à la portée de tous les citoyens
Le lecteur d'un quotidien voit l'essentiel
Ses rêves éthérés, il les réserve au ciel !
Pour moi qui adore jouer avec les mots
Comme le peintre joue avec son pinceau
Ce passe temps à de bien doux transports
Il comble agréablement mes temps morts
La contrainte à parfois quelque vertu
Elle est la valeur ajoutée du superflu
Ecartons de ce registre le froid penseur
Ma poésie elle, a la tendresse du coeur !
Ritou
Quel est donc cher ami, cette coquetterie
Que le doux rêveur appelle poésie ?
Pourquoi cet excercice intellectuel
Qui ne s'adresse qu'à quelques fidèles ?
Ne doit-on pas employer un langage concis
Sans plus d'artifice que d'être bien compris ?
Faut-il enfin se torturer la cervelle
Pour faire rimer quelques voyelles ?
Oh ! Ignorant notoire, qu'avez-vous dit ?
Ce jugement primaire est insulte à l'esprit !
Ciel ! Que je plains fort l'inculte créature
De se complaire dans de mornes lectures
Pour ne pas s'ouvrir à la langue de Molière
Qui fascine l'étranger au delà des frontières
La poésie à l'oreille a quelques douceurs
Elle chante légère, danse, change de couleur
Reflète l'âme de celui qui la compose
Et fleur fanée devient alors belle rose
Croyez-moi, rien n'est plus jubilatoire
Quand le juste sonnet jaillit en mémoire
C'est l'éclair salvateur et salutaire
La félicité des accros du dictionnaire
Quand j'y pense, l'eau me vient à la bouche
C'est la douleur et le bonheur qui accouchent
Une victoire au bout de la ligne franchie
La jouissance de l'exercice accompli !
Oh ! l'ami que votre élan est superbe
Je vois vous êtes un amoureux du verbe
Un de ces brillants ciseleurs de rimes
Qui mettent en forme ce qu'ils expriment
Cestes, la poésie n'est pas un art mineur
Mais son audience manque de ferveur
La prose elle, n'a pas de droit régalien
Elle reste à la portée de tous les citoyens
Le lecteur d'un quotidien voit l'essentiel
Ses rêves éthérés, il les réserve au ciel !
Pour moi qui adore jouer avec les mots
Comme le peintre joue avec son pinceau
Ce passe temps à de bien doux transports
Il comble agréablement mes temps morts
La contrainte à parfois quelque vertu
Elle est la valeur ajoutée du superflu
Ecartons de ce registre le froid penseur
Ma poésie elle, a la tendresse du coeur !
Ritou
