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[système général sériel]

A mon avis il avait soif. Ne dit-on pas "toute honte bue" ?
Et tes vers vont aux lèvres comme une eau de clairière, madame.

(joli, non ?)
(parfois je donne dans l'élégance)
(maintenant je m'en vais écrire un poème de forumologie fécale, ça contrebalancera).

[heloise]

Oui ! Parfois tu donnes dans l'élégance
Tu es multiple
C'est ainsi que j'aime les hommes
Bien à toi

[Nobody's perfect]

J'avais juste envie de le relire, bisous

[heloise]

J'avais juste envie de le relire, bisous

Ouais bon mais fais gaffe de pas secouer ta queue sur mon poème
Zoubi

[heloise]

Les chevaux,
leur robe noire luisante
ou se reflètent les derniers rayons du soleil
que l'horizon aspire.
Les chevaux,
dans la haute plaine piaffent, hennissent
le sol tremble
puis la poussière détale sous leur sabots
au galop leurs mucles les arrachent du sol
...

Le cheval blanc s'est cabré
Une étoile pourpre éclaté entre les yeux
Le cavalier glisse sur la croupe musculeuse
Glisse entre les jambes qui se désarticulent
La nuque heurte le sol durci de l'hiver russe
Un roulement de tambour dans sa tête
Comment s'appelait-elle
Cette enfant pâle et têtue qui attend
Son retour...

[balila]

Il y a des soirs où j'aime me plonger dans tes textes Héloïse, et celui là particulièrement, parce qu'il remue quelque chose d'indicible, que je n'essaie même pas de comprendre, juste sentir...

balila

[heloise]

Ben qu'est-ce que je raconte moi....
Y'à des jours ça va pas bien !
Je l'ai relu, il est trés bien ce poème. Trés surréaliste. enfin y'a des gens qu'en parlent mieux. Voilà, c'est ça que j'voulais dire :

Merci d'y être revenu Eric
Félice nous manque
Mais l'été est une saison détestable
Les absents reviendront en septembre
Un mois que j'aime

Bien à toi

[Nobody's perfect]

Ouais bon mais fais gaffe de pas secouer ta queue sur mon poème
Zoubi

N'aie crainte, je suis soigneuse

[heloise]

Il y a des soirs où j'aime me plonger dans tes textes Héloïse, et celui là particulièrement, parce qu'il remue quelque chose d'indicible, que je n'essaie même pas de comprendre, juste sentir...

balila

Merci Balila
C'est également ainsi que j'écris
C'est un ressenti que j'exprime à ma façon et qui n'est pas forcément clair pour le lecteur
Mais c'est ainsi que je préfère écrire
Laisser de multiples possibilités d'interprétation
Bien à toi

[Ariel]

One pill makes you larger
And one pill makes you small,
And the ones that mother gives you
Don't do anything at all.
Go ask Alice
When she's ten feet tall.
And if you go chasing rabbits
And you know you're going to fall,
Tell 'em a hookah smoking caterpillar
Has given you the call.
Call Alice
When she was just small.
When the men on the chessboard
Get up and tell you where to go
And you've just had some kind of mushroom
And your mind is moving low.
Go ask Alice
I think she'll know.
When logic and proportion
Have fallen sloppy dead,
And the White Knight is talking backwards
And the Red Queen's "off with her head!"
Remember what the dormouse said;
"Keep your head! Keep your head!"

De la part d'Alice Hargreaves et de Grace Slick.

Moi ?
- Je passais par là,
(sûrement pas par hasard)

[heloise]

Tu es toujours le bienvenu
Passe me voir plus souvent
Bien à toi

[uiox]

Les pas s'allongent.
vierges et puissants
Traversent le mot
Il y a.

Mais non
C'est encore comme un pas vrai
Je ne sais pas
je ne sais plus

Bon,
C'est moi
C'est toi
M^me que serait nous

Je ne sais pas plus encore


Octobre comme des feuilles qui tombent
Un soir qui de dit je vais dormir
Des bruits d'ennuis dormir
Moi c'est comme un sourd qui entend

Paradoxe de vie
Comme encore come
Le jour et le nuits
Encore dire n'importe quoi

J'ai peur le soir
La nuit aussi
Des monstres
J'ai honte de ma peur

J'aime l'image belle
Belle, mon coeur se serre
Peur encore
J'ai marché dans mes hontes

J'ai pleuré dans mes peurs
Nagé dans mes pleurs
Rien ne m'a dit
Moi reste avec moi

Un vague interdit
Il dit
Même pas honte
Finalement qu'un rien

Un mot qui se perd encore

D'un vouloir dire

On la fait koi?

On la fait plus

La poésie c'est crier des mots

Encore ces bouteilles à la mer

Parler au coin d'un feu

Te prendre dans mes bras

Et pleurer sur ton épaule

C'est ça la poésie



C'est pas faire de l'art


C'est une simple communication



Des mots aux vents


Des bouteilles à la mer

Des bouteilles

Des bouteilles


Des bouteilles





Encore des bouteilles



Plus de bouteilles




Je nage et me perd


Surnage


Ma grande gueule s'ouvre


Puis se noie.

[heloise]

Les pas s'allongent.
vierges et puissants
Traversent le mot
Il y a.

Mais non
C'est encore comme un pas vrai
Je ne sais pas
je ne sais plus

Bon,
C'est moi
C'est toi
M^me que serait nous

Je ne sais pas plus encore
Octobre comme des feuilles qui tombent
Un soir qui de dit je vais dormir
Des bruits d'ennuis dormir
Moi c'est comme un sourd qui entend

Paradoxe de vie
Comme encore come
Le jour et le nuits
Encore dire n'importe quoi

J'ai peur le soir
La nuit aussi
Des monstres
J'ai honte de ma peur

J'aime l'image belle
Belle, mon coeur se serre
Peur encore
J'ai marché dans mes hontes

J'ai pleuré dans mes peurs
Nagé dans mes pleurs
Rien ne m'a dit
Moi reste avec moi

Un vague interdit
Il dit
Même pas honte
Finalement qu'un rien

Un mot qui se perd encore

D'un vouloir dire

On la fait koi?

On la fait plus

La poésie c'est crier des mots

Encore ces bouteilles à la mer

Parler au coin d'un feu

Te prendre dans mes bras

Et pleurer sur ton épaule

C'est ça la poésie
C'est pas faire de l'art
C'est une simple communication
Des mots aux vents
Des bouteilles à la mer

Des bouteilles

Des bouteilles
Des bouteilles
Encore des bouteilles
Plus de bouteilles
Je nage et me perd
Surnage
Ma grande gueule s'ouvre
Puis se noie.

Tu vois l'heure ?
Je ne dors plus
Une ombre chinoise m'empêche de dormir
Je viens nager derrière toi
Et t'aider
A ramasser les mots
Et les bouteilles
Toutes ces bouteilles
Pleines des mots des vivants
Mais nous nous sommes déjà morts