8 replies to this topic

[Hauteur]

Solita



Autour de moi
Un éclair d’univers
Fracasse tout
Comètes, arches de feu,
Me laissant indemne
Au milieu du chaos.

Je suis l’être unique
La mèche exhalant la lumière.
Ne me consumer
Qu’après avoir fait l’œuvre,
Puis s’allonger dans l’oxygène
Et mourir

Comme ma vie
Ma vie sans elle

Conjurer.
Me laisser capturer
Les restes de vie inutile,

Et sans risquer le choc avec l’infini
Chuter, librement.

*

On n’est jamais plus seul
Que dans l’immensité

*

La couleur du soleil a quitté mon iris
Aucun Dieu ne m’inspire
Alors
Ma poussière n’envahira pas le vide.




Hauteur

[Félice]

Hauteur,

"Arches de feu"... "s'allonger dans l'oxygène"...

j'y reviendrai, mais je voulais vous dire ma première impression.

C'est reposant de finesse. Non, plutôt... l'impact est reposant. Une grande énergie.

Félice.

[Artemisia]

Un feu d'artifice.

Au départ
Une explosion
Puis une verticalité lumineuse,
Puis une séparation
Mille feux qui retombent
Et la chute éternelle
Petits fragments
Poussière dans l'immensité
Mais
Poussière qui refuse le néant
Poussière,
Dignité.

Amitié,
Artemisia

[bohemia]

J'ai beaucoup aimé ce texte et ce vide sidérale qui nous saisi parfois, tout instictivement en préservant l'essentiel de la vie...

Très touchée par ce texte Hauteur...

[balila]

Solita, solidem, solitude...

Immobile, comme le temps, le corps ne répond plus, et la tête enfouie dans un étau de poussière cherche, hors des couloirs où plus rien ne circule, juste un peu de lumière pour ne pas étouffer.

Non, votre poussière n'envahira pas le vide, puisqu'elle est en vous. Et tout explose à l'intérieur, plus rien ne vous ressemble et plus rien ne vous touche, semble-t-il.

Un texte étrange, mais quelques vers magnifiques... Comme "Les restes de vie inutile", "On n'est jamais plus seul que dans l'immensité", "S'allonger dans l'oxygène", entre autres...

Cette partie là me touche, Hauteur, émotion...

Et sans risquer le choc avec l’infini
Chuter, librement.

*

On n’est jamais plus seul
Que dans l’immensité

*

La couleur du soleil a quitté mon iris
Aucun Dieu ne m’inspire
Alors
Ma poussière n’envahira pas le vide.

balila

[Hauteur]

"Arches de feu"... "s'allonger dans l'oxygène"...
j'y reviendrai, mais je voulais vous dire ma première impression.
C'est reposant de finesse. Non, plutôt... l'impact est reposant. Une grande énergie.

Felice,

Repos et énergie, l’autre naissant de l’un, sont à la fois liés et ne se rencontrent pas.
J’aime cette étrangeté, inspirée.

Amitié, Chère.
Hauteur

[et un sourire]

On n’est jamais plus seul
Que dans l’immensité

enfermé dans une cage
nulle part
devant l'éternité
dans la foule
isolé au désert
vide ou comblé
chair ou poussière

seul toujours seul

merci

[Nobody's perfect]

Hum... Une étoile filante? ton texte me fait penser à cela... Bisous

[Hauteur]

Un feu d'artifice.
Au départ
Une explosion
Puis une verticalité lumineuse,
Puis une séparation
Mille feux qui retombent
Et la chute éternelle
Petits fragments
Poussière dans l'immensité
Mais
Poussière qui refuse le néant
Poussière,
Dignité.

Réponses tardives...

Merci à vous de ces mots dignes.

Amitié
Hauteur

J'ai beaucoup aimé ce texte et ce vide sidérale qui nous saisi parfois, tout instictivement en préservant l'essentiel de la vie...
Très touchée par ce texte Hauteur...

Merci bohemia.
Sidéral est bien le mot.

Amitié
Hauteur

Solita, solidem, solitude...
Immobile, comme le temps, le corps ne répond plus, et la tête enfouie dans un étau de poussière cherche, hors des couloirs où plus rien ne circule, juste un peu de lumière pour ne pas étouffer.
Non, votre poussière n'envahira pas le vide, puisqu'elle est en vous. Et tout explose à l'intérieur, plus rien ne vous ressemble et plus rien ne vous touche, semble-t-il.
Un texte étrange, mais quelques vers magnifiques... Comme "Les restes de vie inutile", "On n'est jamais plus seul que dans l'immensité", "S'allonger dans l'oxygène", entre autres...
Cette partie là me touche, Hauteur, émotion...

Et sans risquer le choc avec l’infini
Chuter, librement.
*
On n’est jamais plus seul
Que dans l’immensité
*
La couleur du soleil a quitté mon iris
Aucun Dieu ne m’inspire
Alors
Ma poussière n’envahira pas le vide.

Douce balila,

Vous dire "merci", j'y tenais, votre lecture est si belle.
Les textes passent, comme le vent, comme les mots qui s'envolent.

Bien à vous, Princesse.

Hauteur

On n’est jamais plus seul
Que dans l’immensité

enfermé dans une cage
nulle part
devant l'éternité
dans la foule
isolé au désert
vide ou comblé
chair ou poussière
seul toujours seul

Et un sourire, c'est mio qui vous remercie.
D'avoir lu, et de votre si joli commentaire.

Amitié
Hauteur

Hum... Une étoile filante? ton texte me fait penser à cela... Bisous

Etoile, filante, tout cela appelle la clarté, la lumière. Elle vient toujours, il faut juste y croire très fort.

Amitié
hauteur