J’écris tout simplement les mots que j’aime bien
Qui passent par le cœur et trottent dans ma tête
Pour aller s’étaler sur un vieux parchemin.
Je ne suis pas Rimbaud, Lamartine ou Verlaine,
Je ne laisserai rien à la postérité,
Je n’ai pas le secret des mots que l’on enchaîne
De ceux qui vont dormir dans les livres dorés.
Les poètes, vois-tu, ont l’âme vagabonde,
Ils traversent la vie sur des chevaux ailés,
Ils tutoient les étoiles et vivent dans un monde
Que n’abordent jamais les méchants, les damnés.
Si leurs écrits empreints de doux arômes
Trahissent les secrets des rêves caressés
C’est que leurs nuits, vois-tu, se peuplent de fantômes,
Lambeaux de souvenirs à leurs cœurs accrochés.
Layal