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#337843 Autrefois Au Liban

Posted by DavidKarape on 02 August 2006 - 12:13 PM in Salon de publication principal

Vous, qui était au Liban,
Dans ce coin de l’est
Flippant
Aux cris
D’une allégresse
Sauvage
Au monde qui est une assemblée
Des personnages
Ecrit
Par le nouveau Rabelais.

Les résultats létals
D’un calme et lent missile:
La chute attendue des pétales –
L’enfant blessé pleurant par ici …

Vous, qui parlait sous l’ombre grande
De ce gros cèdre en chagrin,
En larmes –
Des cendres ils deviennent …
C’est le gendarme
Qui vient …
Mais de quoi s'agit-il?
D’une paix armée ou de la guerre,
Ou d’une brebis subtile
Qui ne trouve pas sa mère.

Les résultats létals
D’un calme et lent missile:
La chute attendue des pétales –
L’enfant blessé pleurant par ici …

Vous, qui exprime tout le regret
Pour le recent bombardement!
Madame
La secrétaire d'Etat
S’installe
Selon son gré
Devant une foule de journalists,
Devant des gens d'église
Escamotant un problème:
On met à mort le champ de blé …

Les résultats létals
D’un calme et lent missile:
La chute attendue des pétales –
L’enfant blessé pleurant par ici …

Vous, qui pleurait au Liban,
Dans ce coin de l’est
Flippant
Aux cris
Des affolés –
En peste
Et en colère …
Sans lendemain!
Il est écrit –
C’est le Nouveau Testament.



#337261 Ce Monde Chiffonné

Posted by DavidKarape on 28 July 2006 - 05:06 PM in Salon de publication principal

Dans ce monde
Chiffonné
Aux plis de fausse miséricorde
Il y a un vide
Et rien de rien:
Le flot de blondes
Qui sont d’abord
Les nouveau-nées –
Petites et innocentes
Avec l’envie profonde
De devenir
Par cents
Les jeunes mariées
Décentes …
Mais en secret
Elles sont avides
De volupté au gré
Des circonstances –
Leurs yeux se renient
Et marchent en cadence.
Avec cela
Et après tout –
Une mère qui gronde
Toujours … partout …
En morcelant
Ses lèvres
Rouges:
Désolée et cachée dans une grotte.
C’est un abîme –
Un marécage des chèvres!
Elles sont farouches,
Et gênées que la vie
Est perdue –
Des ivres noces
Qui passent, qui glissent:
Il n’y a qu’un chemin féroce
Qui mène à l’église …
Attrapé
Dans une pinède,
Un lapin
Soudain
Va mourir lentement
De la base au sommet.

Dans ce monde
Chiffonné
Aux plis de fausse miséricorde
Des paroles abondent
Aux couleurs de Monet
Et des gens – oubliés … mis à mort …



#336482 Mon Dieu Qui Sera Et Qui Est

Posted by DavidKarape on 23 July 2006 - 06:23 AM in Salon de publication principal

Citation (système général sériel @ Jul 22 2006, 05:55 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Il y a quelque chose de fort qui passe dans ce texte imparfait. Si tu me permets je te parlerais de ce qui me semble poser problème.


Évidemment et volontairement je t’invite à s’exprimer



#336300 Ils Sont Stériles

Posted by DavidKarape on 22 July 2006 - 04:09 PM in Salon de publication principal

Que sais-tu de mon amour ?
De mes nuits et de mon jour …
Ils sont sombres et stériles
Sans regard de ma chérie.

Je ne vois que ce regard
Il est chaud – un trou profond
Il me brûle à petit feu
Au coin salaud d’une gare.

Je m’ennuie … c’est ça.
Mon bureau
De bois
Est en larmes –
J’ai rêvé de ta mansarde
Et des rires heureux
A toi …
D’où vient-il, ce vacarme ?

Nos rencontres –
Brèves …
Autant spontanées
Que même nous étions –
L’un et l’autre.
Lentement je crève –
Donné au destin et perdu en amer …
Enfin, les adieux !
  
C’est déjà un an qui passe :
Mal de tête et plein de plis …
Je suis l’ombre en oubli –
Et mon cœur est en vacances …

Que sais-tu de mon amour ?
De mes nuits et de mon jour …
Ils sont sombres et stériles
Sans regard de ma chérie.



#336134 Mon Dieu Qui Sera Et Qui Est

Posted by DavidKarape on 21 July 2006 - 02:12 PM in Salon de publication principal

Mon Dieu,
Qui sera et qui est,
Sauves ma sœur
Et mon âme inquiète …

Des ignorants,
Qui s’étanchent
Du vent,
Et qui mangent
Du sel avec l’orange …
Qui dérangent
Mes attitudes
Honnêtes
Envers les purs et nus …
Ensuite je jete
Des pierres
Sur la mer –
Une place des enchères:
Des vieux pécheurs
Méchants …
Des gigolos si jeuns,
Qui trichent,
Qui chantent
Avec des femmes –
Mariées
Et riches,
Dont la chaleur épuisée –
Un désir déguisé.
Ils n’ont que faim
Et rien de rien,
Mais il suffit
D’être
Un être
Au supplice –
Un peu aveuglé …
Quelqu'un qui palpite
En devinant
Le mot de clé,
Que je sais, que je vis
Au début de cette finale.
Et la vie?
Elle passe si vite …
Et il ne pas permis
De vivre en ermite
Ou mourir endormi.
Et barrières …
Beaucoup de barrières,
Qui nous empêchent
De faire
L’aveu
Dernier
Et de vendre la mèche.
Je veux
Les enjamber:
Impatient
Comme
Un homme
De la science –
Un savant,
Qui mache
Du camembert
Avant
Qu’il met
Sa tête
Sous une hache …
Et tout s’arrache
Avec le sang qui coule
Par gouttes
Sur la neige,
Qui est blanche
Et étale.
Il est temps
De fermer le manège.

Ils sont foutus
Mais dominent partout.

Mon Dieu,
Qui sera et qui est,
Sauves ma sœur
Et mon âme inquiète …



#335059 La Guérison Qui N’arrive Pas

Posted by DavidKarape on 15 July 2006 - 10:37 AM in Le petit salon...

Depuis longtemps
J’étais heureux
Dans tes dentelles.
Et enchanté
Par un printemps,
Dont la lumière pénètre
Par les ouvertes fenêtres
Dans le bureau
A nous –
Je t’attendais, l’amour !

C’est un grand supplice –
Sans remords, sans aise …
Mais je dois t’oublie …
A ton cœur j’allais
Au trajet droit
Tranchant des kilomètres
Et simplement pour être
Auprès de toi
Souvent –
Et pas un brin de vent.

Un lent glissement
Des étoiles petites,
Fâchées des sermons
Et qui tombent maudites
Sur le marais qu’inonde.
Tout de même je t’aimais
En prenant l’écume de mer !
Malgré tout monde
Qui rit:
Je veux ou pas guérir ?



#266823 Quand il vient, quand il part

Posted by DavidKarape on 30 October 2005 - 03:54 PM in Salon de publication principal

C’est la rupture
Décidément !
Demain, après-demain
Avec l’aisance d'allure
Nous remettrons
Nos pas timides
Par terre d’argile
De l’un ou l’autre hippodrome –
Les têtes sont vides
Mail les regards – vigiles.

C’est l’échéance :
Auprès de moi – un litre de la bière
Sans des chances
A réparer
Quelque chose
Perdue dans l’abîme …
En prose morose
Quelqu’une me dit :
Aujourd’hui
Ça va finir …

D’abord
L’amour naissant du fond
De nos gâtées
Réalités
M’a fait penser que c’est un tort
Car ma tigresse pleurait et sanglotait.
Et le réveil brûlant
De sentiments !
Après la longue nuit
Opaque et rembruni.
Aujourd’hui
Ça va finir …

Une fois ou quatre
Je te priais m’entendre –
Aux mots à demi,
Aux regards qui frémissent.
Les devinettes qui mentent …
Je t’ai promis
Des étoiles qui sont des fleurs :
C’est mon petit aveu !
La gloire de ma vie
Canine.
Aujourd’hui
Ça va finir …

Le gaucher
Embrassé par deux rochers
Qui mangent et qui faire crever
Qui volent et qui faire rêver …
Les yeux pochés
Sont mon cœur rebelle !
C’était mon choix,
Le chemin à moi :
Un fou arrachant l’étui
Sans poids qu’équilibrent …
Aujourd’hui
Ça va finir …

C’est la rupture
Décidément !
Aux sourires retardants
Et secrètes écritures …
C’est ça, aujourd’hui
A travers la grille
Et des trous vitrés
J’ai rencontré
Tes yeux marron –
Mais nous nous séparons
Comme une flamme de sa mèche !
Il me reste une brèche …

Tes yeux adonnés sont l’adieu infini,
Un frêle délicat tonnerre sans bruit.
Et c’est toujours et c’est aujourd’hui
Que ça vient de finir …



#266822 Entre deux rochers

Posted by DavidKarape on 30 October 2005 - 03:52 PM in Salon de publication principal

Comme le chien farouche
Je suis émietté
Entre deux rochers.
Je suis fouetté
Par un ivre cocher.
Étendu par terre,
A regret austère,
C’est mon âme,
Qui sanglote vraiment …
Rien ne touche, rien ne bouge !

Dans l’enfer prochain
Je suis comme cela
Entre deux couleurs
De ma vie sans talent,
De la neige qui pleure …
En prenant congé
De mes rêves prolongés –
Si légers, si naïfs –
Maintes fois trahi
Je m’oublie sans jouer, sans tricher !

Entre deux passions,
Qui me tuent lentement,
Je souvent reviens
A la goutte du miel
Sur le lit d’un hôtel
Par nos nuits inondé …
Dès lors je suis seul …
La plume est un rare témoin
De ma vie froide,
De mon ardent amour maladroit !



#259824 T&#8217;entends, Tata

Posted by DavidKarape on 26 September 2005 - 10:26 AM in Salon de publication principal

T’entends, Tata,
Le bruit au matin:
C’est le tintement
Du tram,
Qui lentement
Mais hâte le pas,
Pour que tu viens á temps –
A traverse des remparts –
Sur la place où j’attends,
Ma passion ardente.

Je pensais tout bas et beaucoup de ça. J’inventais des choses et des solutions menteuses. Mais un vain. Il faut distinguer trois aspects divers de ce que m’inquiéte. Avant tout c’est la sphère sensuelle, qui contient nos amours. Ils sonts forts. De manière que je suis sûr et certain de ne les perdre ou échanger … Si le même puisse référer aux sentiments que tu es. Mais il y a l’autre coin de la table – l’environnement. C’est le tout que nos entoure : les êtres connus et inconnus, nos hommes et nos femmes, les amis, aussi bien que les traces des crayons dans les cahiers ineffaçables. Encore … l’air pourri qu’on respire. Et c’est le pire. La réprimande et le reproche sont tout autour. Ils mangent. Des lois de la tribu qui maintenant poliment s’appelle la société. J’y habite. Elles sont imminentes, bien que parfois j’essaye de les éviter et ignorer. Alors, l’ambiance, sur sa soif de vengeance, elle grimace éliminant nos intentions sincères et insérant la dernière surface d’épreuve – les normes de la conduite. Se tenir comme il faut. En conformité de ce que les autres veulent voir et entendre. Et nous ? Condamnés á être les écoliers dociles ? Mais un rôle facile ... J’espére vaincre vers la fin. La fin de quoi ? Du sentiment, de la vie, du monde … Je ne sais pas. Et si même nos conduites serons méchantes et ôtées des émotions, le caché mais vrai amour persistera – je crois. Pris soin de ça, et berces un rêve d’être libre et aimée. Le lendemain, en tombant amoureux …

T’entends, Tata,
Le soleil du matin:
C’est mon cœur battant –
En larmes …
Dans l’attente …
Pour qu’on vient le printemps
Comme l’amour en retard,
Comme l’attentat
Aux mœurs de ce monde bâtard …
Et finalment, Tata,
J’adore tes aigues dents
Mordantes …

Tu sais que j’attende !
Tu sais qui j’attende !



#257838 Les implantants

Posted by DavidKarape on 19 September 2005 - 12:37 PM in Salon de publication principal

La jeune génération des implantants:
Des beaux garçons, des filles charmantes:
Aux vêtements, qui coûtent très cher,
Leurs âmes sont nues, ils sont inhabités.
Toujours partout ils veulent tricher,
Prenant du ventre aux bretelles.

Je vois le jeune homme qui se place á droit,
Dans la chambre même, quelque part ici,
L'idolâtre dévoué de l'argent,
Un homme fatigué á l'esprit étroit,
Le prisonnier ancient des ses désirs ...
Mais un bon enfant, assez intelligent.

En mangeant cinque fois
Par jour
Il jure
Qu'il adore sa femme.
Cependant parfois
Il prenne une grue
Pour dix minutes
Seulement ...

C'est pardonnable, il pense
Après le travail intense.
Il oublie ses serments honnêtes
Ce n'est pas commun de s'adonner
A quelqu'une ...
Le plus urgent est d'effacer l'écume
Des lèvres
Après le baiser de cette chèvre.

Je vois la jeune fille qui se place á gauche
Dans la chambre même, quelque part ici,
L'image de trente ans, ni belle et ni laide,
Habituelle á l'ardente débauche
Elle se fait á lécher les bottes du messire.
La jupe bordeaux achetée au boutique,
Et déchiré par les taureaux á Tolède ...
Elle veut qu'on l'appelle romantique.

De matin
Dans le bureau
Avec l'air sérieux
Elle est en maquillage.
Une main
Au téléphone
Et l'autre - sous la robe:
Dans les ténèbres de la volupté criante.

Est-elle la crèche
D'une vie nouvelle,
Qui va surgir de ce manège
D'envie et de convoitise ?
Le gène atrophié -
Si svelte et si belle,
Aussi bien que fier,
S'avance en créant des autistes.

La jeune génération des implantants,
Une fois au moins se souvient de l'enfance
Et du platane, dont des feuilles cachait
Vos jeux naïfs, vos rires légers ...
Comme une vivante exception
Je vois la lumière dans tes yeux.



#256037 La tigresse qui pleure

Posted by DavidKarape on 13 September 2005 - 07:35 AM in Salon de publication principal

Tes yeux déserts et tristes
Je regardait dans la coulisse,
Où des tenebres glisssent.
Et je voulait á peine
Les embrasser, les attraper,
Et caresser á Saint-Tropez.

Je ne sais pas d’où viennent ces écritures …

C’est les chevеux d’artiste,
Désordonnés par coup de brise,
Qui les déguisent –
Ces yeux que j’avait aperçu.
Les mots se perdent dans l’amertume –
Il n’y a que deux âmes qui jouent et qui tuent.

Je ne sais pas d’où viennent ces écritures …

Un peintre, Gamelin Evariste,
Еn haine du son des cloches d’église
Etait sincère dans son éclipse.
C'est facile à verser des larmes,
Mais on entend l’approche des gens d'armes …
Partout je souviendrai ton charme.

Je ne sais pas d’où viennent ces écritures …

Tes yeux déserts et tristes
Ont vu les miens par hasard et méprise.
Et tout le monde se crispe.
Les yeux, dont la lumière, l'éclat radieux
Sont l’éternel adieu.
Il peut c’est pour le mieux …

Je ne sais pas d’où viennent ces écritures …



#248216 La lune à moi

Posted by DavidKarape on 26 August 2005 - 10:05 AM in Salon de publication principal

Merci beaucoup



#247780 La lune à moi

Posted by DavidKarape on 25 August 2005 - 12:42 PM in Salon de publication principal

Ma lune bijou,
Ma lune d’argile.
Tu vis toujours –
Le chien vigil.

Parmi les etoiles petites,
En chouchotant avec l’avion,
Et encadrée par les pluies,
Tu lentement te berces
Autour du monde
Et du planete maudit,
Qui a péchés nouveaux et vieux.
Des animaux inouïs
L’inondent.
Et il s’appele la terre :
Ici j’habite,
C’est mon nouvel abri.

Ma lune bijou,
Ma lune d’argile.
Tu vis toujours –
Le chien vigil.

Faisant frémir les anges
Tu guardes le sommeil des champs,
Qui sont comme un fou egorgé,
Ensuite – faucillé et tué
Par hasard dans la mer.
C’est la nuit qui sonne déjà
Aux ombres nombreuses et mechantes.
Et puis, en prenant le congé
D’une vie habituelle
Je m’enferme.
La lune si ronde et alarmée,
J’éloge ton image désormais.

Ma lune bijou,
Ma lune d’argile.
Tu vis toujours –
Le chien vigil.

Le cœur rempli de débauche,
Je suis curieux à regarder
Des bâtiments voisins,
Et des fenêtres ouvertes –
Rangés comme des soldats qui marchent,
De la droit et à la gauche.
Une rancune retardée
Aux mots d’amour que nous disons,
A moi, l’esclave, qui serve …
La lune est pareille au fromage.
Ma lune, ma pauvre flûtiste,
Ton œuvre persiste, bien que triste.

Ma lune bijou,
Ma lune d’argile.
Tu vis toujours –
Le chien vigil.

La lune silente et taciturne …
L’hostilité inattendue
Dans tes éclats d’audace je trouve.
Debout, je me pense d’universe,
Et je vole vers l'étoile lointaine.
Ma maîtresse, la reine nocturne,
Les poids du ciel sont durs,
Tes ailles sont l’écriture étrusque.
Comme une navire perdue en mer
Des nouages tu font glisser, sauter
Cherchant une île à debarquer –
Blessée, percée après la guerre.

Ma lune bijou,
Ma lune d’argile.
Tu vis toujours –
Le chien vigil.

La lune si belle d’amour naïve,
Dont les couleurs se mêlent,
Et j’entre presque vide
Dans ton royaume – l’espace jaunatre
Avec les mains tordues – les branches.
La neige était aussi l’ancienne salive,
Et l’âme trepide sous la semelle.
Mon amie maladive,
Tes cris chuchotent comme des astres :
C’est la lumière qui les arrache.

Ma lune bijou,
Ma lune d’argile.
Tu vis toujours –
Le chien vigil.

J’avait un rêve,
J’aimait l’image …
Certes je crève
Jusqu’au dimanche.

Le matin suivant
J’irai à la lune immergé dans le vent.



#245642 Le trompette des idées

Posted by DavidKarape on 19 August 2005 - 08:37 AM in Salon de publication principal

Merci pour compliments aussi bien que pour le critique quant aux fautes d'ortographe.



#245468 Le trompette des idées

Posted by DavidKarape on 18 August 2005 - 02:42 PM in Salon de publication principal

Je ne pense de rien,
Les images vont et viennent.
Boiteuses, elles sont laides,
Elles entêtent enragées.
C’est un jeu du trompette –
Un bruit étranger.

La vie priante et repentante,
Elle m’a dit d’être mûr et pire.
Que je goûte l’eau salée d’étang
Pour régner un nouvel empire.
Je me méle à la foule sordide
Pour être mangé, absorbi.
Le crayon aigu et rouge:
Pour dancer avec des mouches.

La vie, partout si claire et douce,
M’invite à voler comme un fou
Dans un mute accord sur les mers,
Sans rires, sans sanglots, sans cholere.
Les dents serrée mangeant le neige –
Nous sommes enivrés dans le piège.
Le crayon aigu et bleu:
A dessiner une fille qui pleure.

La vie, gravitée comme une cloche,
Me donne la raison d’être calme.
Et l’ore, que je cache dans ma poche,
Ne sert q’aux vingt singes sur les palmes.
Et l’âme profonde est plein de cris –
Il n’y a pas des mots à décrire.
Le crayon aigu et blanc,
Qui remplace la souffrance des langues.

La vie, qui deja se suffoque,
Au lieu de phrases – une équivoque.
Elle prit la pelle et vide la tête,
Elle frappe pour réclamer mes dettes –
Mes amis, mes années et ma livre …
Mais, finalement, laisse-moi partir !
Le crayon aigu et noir
Fait les ombres sur le trottoire.

Je ne pense de rien,
Les images vont et viennent.
Boiteuses, elles sont laides,
Elles entêtent enragées.
C’est un jeu du trompette –
Un bruit étranger.



#244875 Comme un philosophe dégénéré

Posted by DavidKarape on 16 August 2005 - 05:07 AM in Salon de publication principal

Gérer les comptes
Pour être prêt
A rencontrer
Des petits envois
De la mort.
Le matin … ouvrir les yeux
Pour observer ces cieux
Dernier fois.
Et la chambre d’hôtel:
Un lit, une tabourette.

Vider son âme de la chaleur,
D’une trahison et de l’envie.
S’intéresser à la mère, qui pleure
Et dire ‘‘adieu’’ à notre vie.

Téléphonner au bureau
Et informer l’assistante,
Que lundi prochain tu seras absent.
Et tous papiers à toi – brûler
Avec un sentiment heureux
De l’assassin virtuel.

Embracer la porte de l’voisine,
La femme de quarante ans,
Dont le cœur était saisi
Pendant plusieures convoitises.
A la question ‘‘Comment ça va ?’’
Repondre avec l’amour malade:
‘‘Ça va, mais ça viens de finir’’
Comme nous entrons ce monde au cheval
Avec un but unique s’anéantir
Avant goûter les fruits du mal.

La peur caché
En cœur tremblant
Lentement
S’approcher
A la fenêtre ouverte.
Nez au nez, soufler vers le verre …
C’est la blague qui achève la route,
C’est une allée benie des rois:
Fusillés, enterrés, disparus
Selon les légendes patoises.

Vider son âme de la chaleur,
D’une trahison et de l’envie.
S’intéresser à la mère, qui pleure
Et dire ‘‘adieu’’ à notre vie.



#243835 Vingt ans de turbulence

Posted by DavidKarape on 10 August 2005 - 06:29 AM in Salon de publication principal

Souvent, je me souviens l’école:
Le bruit du métal,
Le goût du printemps,
Et le baiser sous parasol.

J’étais si jeune
Comme un enfant placé sur trône.
Et tu aussi, le vert légume,
Et rien pareille á la matrone
Que maintenant tu es –
La tendre gamine est tuée.

Tes lèvres molles,
Humide, comme sol
Pendant l’irrigation,
Et dont l’écume dupante
Bouillait comme une colle,
Je revois mâchant du pain.

Vingt ans plus tard
Avec les traces du larme
Elles sont si proches et lentes.
Dans le même bâtiment
Nous rejoigne encore
Pour commencer d’abord
L’amour de notre école
Sous le même parasol.

Je fais l’amour
Dans la poussière de routes.
C’est sont les ours,
Qui dansent et nous entourent.

En attendant des cris,
Ils veulent l’inspiration,
Mais je me pense si seule
Avec silence écrit
Sur nos bouches enfermies –
Dans ce monde tous terminent.

Souvent, je me souviens l’école:
Le bruit du métal,
Le goût du printemps,
Et le baiser sous parasol.



#242996 Trésors de Abuja

Posted by DavidKarape on 08 August 2005 - 06:44 AM in Salon de publication principal

Les deux premier vers peuvent etre plus attractive que les autres. Pourtant, si on veut comprendre le sens du poeme, il faut suivre la ligne des pensees exprimee a but.
Remerciements pour tous les mots que tu as ecrit



#241715 Trésors de Abuja

Posted by DavidKarape on 05 August 2005 - 01:34 PM in Salon de publication principal

Et chaque fois ouvrant boîte de réception
Et là trouvant précieuse information
Sur des millions d’argent caché et à laver,
Je vais déménager et ne reviens jamais.
En oubliant le vent de la fatigue des gens –
Je n’ai que la chemise pour entrer Abuja.

Chaleur …
Difficultés à comprendre leurs meurs …
Lumière,
De couleur de mai et dense comme le miel.
Ils dansent –
Leurs ombres vivantes les arbres embracent.
Sombre age …
Souvenirs endormis dans marécage.

Hébergé à l’hotel provincial tout à fait,
Vidant ma valise et prenant du caffée,
J’achète une carabine et marche vers les forêts
Pour rendre compte à nature de ce que je traite,
D’être ce que j’étais – l’héritier des tribus,
Des nations anciennes et des meurs impurs.

Soleil …
Tombant sur les sables, jamais ne reveille.
Dormir
Dans un rêve qui n’a pas la peur des vampires.
Hacher
Les arbres centennaires pour faire un cachet:
Dedans
Je serai inconnu et perdu en cadence.

Le train, où nous sommes, il tranche ces cocagnes,
Des animaux sauvages nous accompagnent.
Ils sont surpris: une foule des têtes et de la viande,
Et seul un cœur à tous – si drôle et enviant.
Ces corps chetifs, ils manquent du sel, ils manquent du goût,
Ils trainent en vagabond, sans esprit et sans but.

L’étang …
Sa profondeur m’invite goûter son sang.
L’arôme
De l’eau pourri par vie que nous avons,
Elle fume
Les âmes brûlées par chaleur de la plume.
L’agneau:
Achevait-il ses jours ici ? je l’ignore.

Mes chameaux ont du faim, à peine ils trotinent
Et la pume salope a mangé mes bottines …
Alors, c’est le temps oublier ce sejourne,
Et la vie normale nous dit: dépêchez-vous.
Désormais il faut jouer et faire betises.
– Mon pauvre Abuja, tes trésors ils meprisent.



#240991 AUTREFOIS LA LOUVE BIEN TRAVAILLAIT

Posted by DavidKarape on 04 August 2005 - 05:48 AM in Salon de publication principal

J'attende vos negatives opinions



#240713 AUTREFOIS LA LOUVE BIEN TRAVAILLAIT

Posted by DavidKarape on 03 August 2005 - 09:56 AM in Salon de publication principal

Et la louve violente
Serrant, en rage, ses dents
S’occupera de toi,
De douzains à la fois …
Et mordures, et coupures,
Et autre vie, bien sûr …

Notre vie elegante et docile sera oubliée dans les caves. Elle sera cassée par des etranges situations et circonflexions qui nous entourent parfois. C’est fait que notre volonté de diriger nos minutes est fausse et ridicule. Nous cherchons toujours des nouvelles impressions et sentiments. Mais ils sont inconnus et nous enforcent de manger seulement de la viande, qui encore est sans sel.

Que tu fais, solennele et gracieuse,
Dans ce monde sans aucun changement ?
Que tu cherches, comme un chien pietinant,
Retrouvant seulement pièce de cieux.

Orgeuilleuse, tu te perdes dans les foules –
En tâchant d’arriver au soleil …
Mais il y a plain des astres pareilles:
Chaque fois s’illuminant ils brûlent.

D’être drole … ce n’est pas si facile –
Des humains sont serieux comme des pierres.
Et leur faces sont mortes et sont rien,
Comme les herbes dormantes sous faucille.

Ni personne … mais travaux comme troupeaux,
Nous vivons dans affairs nombreuses,
Encirclés dans tènebre de meurs,
Le jurant et honorant un peu.

Travaile, ma chere, travaille,
Inquietude des entrailles,
Et sommeil écoulant,
Et les yeux dans chocolate
Et lumière – ardente et rouge:
Achevé – et rien ne bouge …

Si tu fais des fautes pitoyables,
Si tu fais d’amour en vêtements –
Parfois souviens tes claires jours d’enfance,
Et souviens moi et baisée sous l’arbre.

Combien de chose s’arrivaient depuis,
Cette vie tranchante tu passes si facile
Comme le vent arrachant les racines,
Agacé contre une mechante ennuie.

L’ômbre de la passée nous tourmente :
Lèger comme oiseau, et maigre comme bateau,
Qui vient du midi en supplice du corps
Et va vers milles nuits extravagantes.

Le couleur du soleil changeable
Autrefois donnait chaleur d’existence.
Aujourd’hui seulement il dance
Comme en plain air un dirigeable.

Et bientôt des pensées vraisemblables
Gagneront ta vie flamboyante:
Aucun brèbis, aucun citoyen …
Taise-toi, et dissipes comme une sable.

Etre faible pour être aidée
C’est une mode vaniteuses, criminelle,
Comme des passants, qui sont assasinés
Au forêt, mangeant les pomme-de-terres.

Un bête extraordinaire. Nous nous obligeons de faire de betises. Touchante et arrachante, rapprochante et accrochante en même temps.

En attendant des choses misterieuses,
On vient et va sans èsprit, èspoir,
Courrant au gauche, galopès au droit,
Et nos pieds suffrissent de varicose …

Rien d’essentiel et aucun de chance
De retrouver une idée coûtante;
Nèanmoins l’on recherche autant,
Que parfois trouvant – le perde d’avance.

Une livre, dont des pages sont en soupe,
Contenant des paroles comme ivrognes,
Et sagesse … d’identifier la charogne,
Et tristesse … d’être aveugle et sourd.

De quoi il chant – voix d’une cannonade
De la guerre, de la vie, de la mort.
Hors de peur, de dignité d’être tort,
D’avoir une âme si nue et delicate.

Travaile, ma chere, travaille,
Inquietude des entrailles,
Et sommeil écoulant,
Et les yeux dans chocolate
Et lumière – ardente et rouge:
Achevé – et rien ne bouge …

C’est une action usuelle comme en apprivoisant le renard. Plus tard, tu compreras que c’est simplement un jeu. Comme un tableau acheté aux anchers avec seule raison de le donner aux mendiants. Des longue routes de la campagne nous faisent soufrir pour devenir un homme ou une femme equilibrants sur l’abîme de l’ètiquette. Nous sommes habile en vivant et n’avons aucune force pour mourir avec la même indifference. L’ignorance de la vie suivante, aussi bien que le peur de perdre coûtums et meurs traditionelles nous dirige vers l’univèrse de tranchantes oiseaux, de aboyantes serviteurs de Dieu, qui maintenant ne serve que leurs poches. Mais il est proche …