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[benoit40]

Des reflets froissés ont brouillés ma mire
Une fois de plus, j’ai déchiré mes draps
Casser le verre du cendrier
Je rends visite à mon ami Anconetti
A trop vouloir sonder mes Abîmes
J’en oublie mes vieux vices
Et quand ça ne veut pas, ça veut encore
Je te cite en crypté et te récite en clair
Et si mon âme vaut qu’on la mime
Sache qu’elle ne parlera pas
De tes signes moribonds
Je n’en retire rien
Et de mes regards qui font mouche
Couvre ton chef et laisse moi découvrir mon crâne
Y’en a déjà beaucoup d’autres qui attendent dans les coulisses
Alors je me traîne jusqu’au pied du poteau rose
Je mets ta couleur en berne
Dans une ultime volonté
Avant que le couperet
Ne tombe à mes pieds

Benoit gastou