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[Henri.]

Sur le sable-coussin
il incline la tête.
Les grains chauds
et légers
glissent sur sa joue,
les paupières fermées
il capture la scène
que ses pieds ont créée
au fil
de ses pas lourds.

Marcheur
lent
solitaire
il dessine les sites
les ombres, les contours
l'horizon et le ciel,
l'espace embrassé
et le chemin en fuite
la dune
les rochers
l'horizon,
et l'éther.

Il expire
et le vent
caresse
sa peau sèche ;
il sourit
et le ciel
frémit
et se détend ;
généreux donateur
il partage
et adresse
au néant déchiré
sa sueur
et son temps.

Fasciné
il confie
sa jeunesse
indécise
aux chemins
que demain
il saura
retrouver,
aux rêves des anciens
prolongés
par les rites,
aux paroles
du vent,
tous ses sens
aux aguets.

[Nautrel]

D'autres passeront là où il est passé et se perpétuera cette marche continue
dont tu nous parles plutôt bien.

[Gaston Kwizera]

je trouve que certains passages sont mal découpés
sinon j'aime bien

Kwiz'

[mistral]

Magnifique fusion de l'homme et de l'univers . C'est ainsi que j'ai ressenti ton texte.

[Henri.]

Magnifique fusion de l'homme et de l'univers . C'est ainsi que j'ai ressenti ton texte.

Sympa que tu es éprouvée cette symbiose. Je dirais plutôt avec la terre. Il me semble très ancré au sol.
bonne soirée
Henri

[Papaver]

Conversation intime entre un point et le Tout. Etre simplement le voyeur de ta cosmogonie.

Vertige, Henri, tourbillonné de t’avoir lu.

[Pierre-Yves]

.

[bohemia]

toujours de beaux textex henri

Amitiés
Bohémia

[balila]

C'est très aérien, et très sensible.

J'aime beaucoup.

balila

[Eden]

je reste mitigé

[Henri.]

je reste mitigé

Merci à vous de vos passages et com

Henri