Tuongvi

~Pour ton retour~

Pour ton retour,
J'ai cueilli des fleurs
Dans le champs d'à côté,
Pour ton retour,
J'ai cueilli ces pensées
Dans le jardin d'Eden
Que j'ai posé dans
Dans un vase transparent
Sur la table...
Pour ton retour,
J'ai laissé ce bout d'papier
Où l'on peut lire
Ces quelques mots d'amour
Où l'on peut y lire mon c½ur...
Minuit passé, je t'attends
Mais tu demeures absente,
Un verre de vin rouge,
Deux verres de vin qui s'enchaînent
Et je reste là à t'attendre,
Trois heures du matin,
Ton absence me ronge
Je reste ainsi à parler avec
Mon amie la bouteille,
En t'attendant...Vainement...
Vainement...Inlassablement...
Deux verres de vin, trois verres
De ce Beaujolais année de notre rencontre
Qui ne cessent de défiler
Sous mes yeux et que j'ingurgite
Avec peine, sans peine,
Avec amertume, sans amertume
Qu'est-ce que cela peut-il bien faire ?
Une bouteille passe, une autre reprend sa place
Je suis à bout et pourtant je ne cesse de t'attendre
Lasse je me sens, je voudrai pouvoir danser une dernière fois
Une dernière fois avant de m'en aller,
Le plus loin possible, loin de ces fleurs, loin de cette bouteille
Je te hais, mais je t'aime tant...
Pourquoi cette absence ? Dis le moi, je t'écoute
Pourquoi cette fuite? Va s'y je suis prête !
Je n'ai plus rien à perdre, dis le moi qu'on en finisse !
Ton silence me ronge, ton absence me tue
Je rie d'un rire despotique, cynique que c'est pathétique,
Pathétique, à en mourir de rire, à en mourir tout simplement...
Je me lève dans un dernier effort,
Me mets à danser la bouteille à la main,
Cette bouteille que nous aurions dû boire ensemble,
Cette bouteille que je fracasse contre le mur...
Cette bouteille que je fracasse contre mon miroir,
J'ai la tête qui tourne, il me semble t'apercevoir,
Mais ce n'est qu'illusion, mirage, je tente de t'attraper mais ne le puis pas...
Quelque chose sur le sol, je trébuche la tête face contre terre
Reste ainsi endormie, endormie je suis, endormie je demeure...

~Vous~

Besoin de personne
Si c' n'est que de vous
Besoin de rien
Si c'n'est que de vos bras...
Besoin de vous
Vous que je ne connais pas
Besoin de rien
Si c'n'est que de votre amour...

Je suis une simple fleur
Qui n'attend que vous
Pour éclore à l'astre saillant,
Pour s'ouvrir à la vie...
Besoin de personne
Si c'n'est que de vous
Je suis un coeur prisonnier
Qui n'attend que vous
Pour le délivrer.

Réalité ou fantasme imagé?
En mes songes vous pénétrez,
En mes draps vous vous glissez
Et me veillez tel un ange.
Si lointaine et pourtant si proche...
De vous je ne sais rien, ma mie, ma muse
Si c'n'est la douceur
De votre peau de pêche,
La mélodie de votre voix cristalline
Qui m'apaise lorsque la vie
Se fait trop chienne.
La grâce de vos mouvements,
La légèreté de vos pas...

Votre regard si doux,
Posé sur mon coeur,
M'électrise de toute son intensité,
Vos mains si tendres soient-elles qu'elles
Apaisent mon âme tourmentée
Et m'invitent à cette danse,
Où ce tourbillon de magie
Nous envahie de plus en plus.

Besoin de personne
Si c'n'est que de vous
Charmante étoile,
Vous que je ne connais pas
Mais dont je rêve toutes ces nuits
En attendant de vous croiser
Sur ce chemin perlé de bonheurs
Où l'infini nous attend...

le 11 novembre 2005

Je lutte contre moi.
Je lutte contre toi.
C’est un combat
De chaque instant
Entre le désir
De t’appartenir
Et l’envie de te fuir.
Une lutte incessante,
Une lutte acharnée
M’opposant à toi
M’opposant à moi.
Tu me dis oui.
Je te dis non.
Tu me retiens,
Moi je te fuis.
Tu te fais chienne.
Je me fais biche.
Tu te fais douce
Je me fais violence.
Tes yeux me fuient,
Les miens te dévisagent,
Tandis que mes mains
S’accaparent les tiennes.
Tu me repousses
Et je te retiens.
Je te déteste
Autant que je peux t’aimer.
C’est une chasse
Où la proie est le chasseur,
Où le chasseur est traqué.
C’est une guerre
Qui fait rage
Entre mes mains qui te caressent
Et mes mains qui te griffent.
C’est un conflit qui s’engage
Entre ma raison et ma folie
Entre ton corps et le mien
Une opposition éternelle
Entre ma douceur et ma violence.
Je te hais comme je t’aime.
C’est une lutte sans fin
Une guerre sans vainqueurs
Une guerre sans vaincus
Entre toi et moi
Entre moi et moi-même…

A travers la ville, j'avance
sous cet apparent silence.
Un coup de tonnerre retentit.
Les gens autour de moi
Courent le visage assombris, rongé
Par la lassitude et la résignation
D'un lendemain san espoirs, fait de déception.
Ils me bousculent sous cette pluie torrentielle,
Je tombe puis me relève.
Trébuche de nouveau, sentant
Mes forces m'abandonner,
Comme si la Mort aspirait le souffle
De mon essence vitale...
La pluie continue son oeuvre bienfaitrice,
Redonnant à la Terre sa jolie robe verte.
Je continue le combat,
La Mort ne m'aura pas en ce soir d'été
Sous ce ciel étoilé,
Où j'aperçois soudain un être délicat
Venu me redonner vie...

Diana le 17 juin 2005 à l'adresse d'une personne chère à son coeur

Je chante mon chant gitan,
Traversant le chemin du Temps,
Moi fille du vent,
Espérant me languir à tes côtés
Et échapper aux mille tourments
Que tu affliges à mon coeur,
Qui se meurt de ton absence,
Au pays de l'inconscience,
Où rien n'a d'importance,
En ce soir d'été....
sous ce ciel étoilé....

Le 10 juin 2005
Diana