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#316748 Les Légions Des Villes

Posted by AkitO on 20 April 2006 - 08:58 PM in Salon de publication principal

Les légions des villes
[19/04/06]

Un petit pas, deux petits pas
Ils marchent
Sur le chemin phare
Les enfants de l’ordre.

Au jour d’ouïe
Les ordres pleuvent,
Entre eux une conscience,
La leur.

Le message en forme,
Formez les cohortes !
Avancez au pas.

Suivez les flèches.

Et cette sordide lumière :
Ils suivent les rouges présages
Les symboles plasmas.

Monumentaux.
Colossaux.
Universels.

Formez les bataillons
Pour qu’ils marchent au pas
Les soldats de société.


AkitO



#316602 Manifeste Pour Une Révolution D'espoir

Posted by AkitO on 19 April 2006 - 05:26 PM in Salon de publication principal

Même pas une idée, une parole, un bon mot.... un grognement ?
...
...
...
Un soupir peut-être ?



#316470 Manifeste Pour Une Révolution D'espoir

Posted by AkitO on 18 April 2006 - 10:00 PM in Salon de publication principal

Manifeste pour une Révolution d’espoir

Le message d’un citoyen en détresse


« Mayday, mayday… Ici Petit Coucou à tour de contrôle stellaire. On va se crasher, je répète, on va se crasher. »


Aujourd’hui, je me pose certaines questions. Aujourd’hui, mes préoccupations paraissent ridicules aux yeux de tous. Pourtant moi, quand j’y pense le soir, je me demande si on est devenu fou ou si c’était prévu dés le départ…

Toutes ces choses qui ne pensent qu’au fric et à l’opulence, ou alors juste à survivre, sauver leur cul… « La loi de la jungle » ou le plus beau prétexte inventé pour être aux premières loges du spectacle quotidien : la mort est notre spectacle. On les montre tous en train de crever le soir au 20H, et nous on bouffe en regardant ça.

« Alors docteur, ce petit africain est-il bien mort ? » « Eh bien oui, vous voyez on pince l’œil et, oh, il ne réagit pas. »


On pense tous à survivre alors que nous ne sommes même pas encore sûr que ça servira à quelque chose. La logique du « après moi le déluge ». Construire à long terme est une phrase à ne surtout pas placer dans un dîner entre amis, c’est devenu familier, vulgaire même, dans la bouche du « peuple » seulement. Essayez de parler de « développement durable » et vous verrez, c’est très drôle et la plupart rigole...

Ma question est ainsi très simple (en apparence) : « Sera t-on encore là dans 10, 15, 20 ans ? » Et le problème, c’est pas la question, c’est la réponse.

La nuit quand j’entend le silence hurler, je me dis que c’est comme une bouteille à l’océan : personne ne nous entendra crier...


Alors maintenant, à ce niveau-là, j’ai deux options : soit je fais comme n’importe quel bœuf ou beauf de base, et j’essaie de survivre en profitant à fond, laissant ma trace, profonde, saignante, dans le reste de la Terre en regardant les autres crever, comme tout le monde, soit je tente quelque chose, n’importe quoi, une Révolution peut-être... Et oui, on regarde tous sombrer les trois quarts de l’humanité dans les mains froides de la faucheuse, et la différence entre vous et moi, c’est que moi je l’accepte, de regarder les autres sombrer et de sombrer avec eux.

« Ici Petit Coucou, nous sommes pris dans une dépression énorme. Je ne sais pas si nous nous en sortirons. Over. »


Mais l’espoir n’est plus vraiment là. La seule chose qu’il me reste, c’est que je n’ai pas la prétention d’être meilleur que les autres, juste celle d’avoir les yeux réellement ouverts, et de ne pas avoir l’arrogance de hausser les épaules en décochant un petit sourire amusé du style « N’importe quoi, t’es vraiment rétro ». Ouais, c’est pas In de vouloir sauver le cul des autres, ce qui est In c’est de continuer à s’acheter de la bouffe à plus savoir qu’en faire, de continuer à produire comme des bœufs des trucs qu’on n’utilisera qu’une fois dans sa vie, de porter 36.000 fringues venus direct de Thaïlande, de continuer à jeter nos ordures de partout, de continuer à brûler nos ressources, de détruire la vie des autres et de la diriger par rapport à la normalité de nos dirigeants, j’en passe et des meilleures.

Car ce qu’on brûle, vous le sentez pas ? C’est le fil de votre vie ! Votre cancer qui se développe ! Vous le sentez pas votre asthme naissant ? Vos malformations cardiaques ? Votre rein qui se dégrade, comme vos cellules nerveuses et vos neurones ? Vos yeux qui s’adaptent à la vue de prés ? Votre atrophie future ? Vous sentez pas que vous êtes déjà mort ?


C’est pas In de vouloir assurer sa santé, c’est pas In de vouloir vivre une vie correcte, cette putain de vie qu’on a demandé à personne mais qui est tombée quand même, cette même vie où l’on essaie désespérément de laisser une trace de notre passage, parce qu’on a tellement peur de mourir. C’est vraiment pas In de vouloir sauver les choses, de vouloir se bouger, ou au moins d’y penser. Car je préfère y penser et en avoir conscience que de répondre par des arguments plus bassement terre à terre, pourris comme elle maintenant quoi...

L’air du Temps est pourri. La putréfaction de la race humaine étend son monopole même dans les endroits inaccessibles. On arrive à polluer l’espace et le pôle nord. L’Homme est le ver blanc de l’humanité. On détruit tout ce qu’on touche. Mais le plus drôle, c’est qu’on finira par mourir par notre faute, comme une punition.


C’est putain de pas In d’avoir les yeux ouverts face aux médias, à votre vie de peigne-cul bourgeoise… L’ordre et la sécurité ! Des flics, des flics, des lois pour encadrer tout ça, un couvercle sur les problèmes, et on gaze ! La culture poubelle, c’est pour vous, l’info caniveau, aussi, et je vous laisse vos usines à merde et votre bouffe transgénique, votre bagnole à essence et votre pollution, vos vies mesquines et bourgeoises, vos esprits étriqués et vos bordels sans nom, vos partis au parti pris et vos ministres fascistes, vos portables micro-ondes et vos fringues enfanticides, votre liberté de tuer et vos principes rétros, vos traditions du 16éme siécle et votre esprit du 1er, votre Empire de la connerie et de l’erreur, vos religions dogmatiques anti-humanistes et votre propagande, votre normalité et votre standard de vie, vos habitudes mortelles et vos vies réglées jusqu’à l’heure de votre mort, vos vies sans joie... Garder votre bordel, j’y foutrais mon chaos.

C’est putain de pas In de sortir du rang ! Alors je vous le dis tout haut : je ne suis pas In ! Et quitte à ne pas être comme les autres, autant être différent. Je serais tout, sauf vous. Sauvons les cons, même si ils prolifèrent…

Et j’invite les différents, ceux qui sortent du lot, les anormaux, les pauvres, les bordéliques, les clochards, les putes, les pédés, les gouines, les bis, les queer, les trans., les hétéros pas bornés, les rebelles, les métaleux, les rappeurs, les emos, les chevelus, les révoltés, les jeunes, les vieux, les chômeurs, les chauves, les blondes, les poilus, les sourds, les muets, les handicapés, les athées, les déistes, les philosophes, les anarchistes, les communistes, les écolos, les centristes, les sans étiquette politique, les intellos, les cancres, les alcoolos, les drogués, les militants de Greenpeace, d’Amnesty, des Restos du cœur et les autres, les téléchargeurs de musique, les hackers, les écrivains engagés, les poètes aux semelles de vent, les journaleux, les fainéants, les crasseux, les parasites, les artistes bafoués, les artistes indépendants et ceux qui ont un truc à dire, les taulards, les apprentis, les stagiaires, les alter mondialistes, les anti-mondialistes, les fous, les travestis, les punks, et tous ceux qui en ont marre de se laisser mourir à se dire comme mon cher Coluche,

« Tous ensemble pour leur foutre au cul ! »


Et je sais qu’aucun meilleur système n’existera car l’Homme est trop borné. Vous voyez seulement ce que vous vivez ! L’Homme est un traditionnel empiriste… Alors c’est sur, quand on vous demande d’ouvrir les yeux et de réfléchir, vous avez pas l’habitude. Aucun ne reconnaîtra la perversité du capitalisme, de l’ultralibéralisme, la politique du « bouffons tout tant qu’on est encore là ». Jusqu’à ce que vous creviez étouffé dans votre graisse… La logique de marché vous est montée à la tête. Quand on a massivement préconisé l’emploi du capitalisme pour remédier au problème communiste, on a oublié de donner le mode d’emploi et les précautions d’usage avec. Résultat : quelques milliards de tarés plus tard, on est vraiment mal barré. Ce que l’homme ne comprend pas, c’est qu’il n’y en aura plus bientôt des marchés…

La seule chose qui ne s’achète pas aujourd’hui, c’est l’intelligence.


Et je ne prône d’ailleurs pas d’autres idéologies, ni communisme, ni anarchisme, la première ayant recours à l’exploitation de l’Homme par l’Homme (comme le capitalisme, la différence résidant dans les profits, soit pour une minorité, soit pour une majorité de minorités) et au développement massif de l’industrie, et le deuxième ne menant à rien. Je conçois qu’il n’existe quasiment aucun meilleur système, la seule chose qu’on peut améliorer, c’est notre logique et notre esprit. Et c’est pour ça que je me battrai toujours. Par Nature, Descartes dit que l’Homme est bon, moi je dis que par Nature il n’est ni mauvais, ni con. Il le devient (trop souvent).

La seule logique que je prône, c’est l’écologie de marché !


Je ne sais pas ce qu’il nous reste à vivre, mais je ne crois pas que ça ait grande importance : dans l’optique où on assèche au maximum, en prenant tout ce qu’on peut prendre, pour en profiter jusqu’au bout, quelque soit l’échéance, ce sera toujours trop tôt. Y’aura au moins eu deux choses de positives : vous savez déjà pourquoi vous allez mourir, et le comment n’est qu’un choix qui ne dépend pas de vous mais des autres (vous préférez le cancer ou une maladie pulmonaire ? un asthme malicieux ou plusieurs arrêts cardiaques ? une paralysie ou un empoisonnement à l’aluminium et au mercure ? un dessèchement total ou un raz-de-marée ? un accident technologique ou un enrichissement à l’uranium ?), et si Dieu existe, il ne fera pas deux fois la même connerie. Qu’ils sont cons ces humains.

Liberté de tuer, égalité de mourir, fraternité des normes.


Sous le prétexte fallacieux de liberté, vous cachez les aberrations les plus stupides existantes. Et pourtant, vous jouez avec la notre. L’Egalité aussi ne reste qu’à l’état de principe… Pourtant, d’après la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ratifiée par notre beau pays me semble t-il, « tous les Hommes naissent libres et égaux en droit ». Pourtant le concept d’égalité n’est pas perçu de la même manière par tout le monde… L’Homme n’est qu’un animal parmi d’autres. Il est apparu sur Terre par la malheureuse coïncidence de la vie. Et voilà qu’aujourd’hui, on a décidé de le faire regretter à Mère Nature. De plus, certains s’abrogent régulièrement le droit de décider de la vie des autres… Pourquoi une poignée d’abrutis posséderaient-ils plus de droit que les autres ? De décider de ma vie à moi ? De comment je dois vivre, rire, manger, boire, baiser, aimer, écrire, chanter, ou de ce que je dois écouter ou voir ?

L’appel de la Tolérance n’est visiblement pas vraiment entendu. Alors quand en plus on sort de son formol nos vieux échantillons conceptuels des différentes religions, Pape en tête, aussi vieux et abîmés que leurs doctrines, on se sent tout de suite supérieur. Mais vos dogmes ne sont fondés que sur des préceptes, des écrits paraboliques… Alors quand on interprète, en décidant d’appliquer à la lettre ce qu’on en a compris, ça risque de ne pas coller avec notre temps.

Alors finalement, votre liberté, votre vie rasée de prés et polie à l’after-shave, votre monde sans joie, sans liberté, sans amour, sans possibilités, sans avenir, votre égalité aux cons, votre normalité idéologique, vos préjugés et votre pouvoir, votre société de la peur, VOTRE monde, moi j’en veux pas. Je ne sais pas encore ce que je veux devenir, mais sûrement pas quelqu’un comme vous ! Je ne veux pas accéder à l’égalité, parce que ça voudrait dire que j’ai le droit de fermer ma gueule, et de tailler ma vie en cube : écouter vos idées et vos musiques, lire vos écrits, consommer et polluer, et me lâcher sur le reste de l’humanité pour qui tout ça reste un rêve. Je ne deviendrai pas comme vous.

Je ne suis rien qu’un petit écrivain, idéaliste comme tous ses semblables, poète la tête dans les nuages, le cœur en enfer, les idées un peu trop hautes, différent par bien des aspects ayant choisi l’amour, l’amour l’ayant choisi sans distinctions, qui sous des airs de profonds mépris et une certaine vulgarité ne lui ressemblant pas, ayant surgi par mégarde sous l’emprise de la colère, ne peux s’empêcher de faire parler son humanisme.

C’était un mot du cœur et de l’esprit à ce qu’il reste de gens sensés pour en comprendre l’essence et réfléchir sur eux-mêmes et le monde qui leur a été confié. Merci de votre attention, et surtout rester vigilant, ouvrez-vous au monde, il n’y a pas que le pognon, les gens sont riches d’enseignements.

« Mayday, mayday. Petit Coucou à Tour de contrôle stellaire, nous chutons. Je répète, nous chutons. Dites à tout le monde qu’on les aimait quand même. Adieu. Ove... *Crschhhhh* »




Ce texte n'est pas vraiment poétique en soi, mais il sera ce que vous voulez qu'il soit. Si il peut vous enrichir de quelques maniéres que ce soit, alors je serais heureux qu'il ait pu vous apporter quelque chose.
On pourra tout me reprocher sur ce texte, et Dieu sait que j'en ai vu des critiques, mais moi, tout ce que je veux, c'est faire passer un message d'amour, de respect mutuel, de tolérance, d'ouverture d'esprit. Chacun est riche de lui-même, ouvrez-vous aux autres, au monde...
Je pense ce forum à même de comprendre ce que j'ai voulu dire, par délà tous préjugés, même si je peux en avoir... Mais aprés tout, je ne suis qu'humain.

Bien à vous, mes plus profondes amitiés à tous et toutes
AkitO, homme en sursis.



#313946 Les Nuits Fauves

Posted by AkitO on 10 April 2006 - 09:49 PM in Salon de publication principal

Chére Heloise, toujours fidéle au poste
Et je vous en remercie =)

Que j'aime ces humeurs bestiales
Je me sentais l'envie de les partager
Les combats dans l'arène
Les douces soirées
L'offensive et les minutes d'intemporalité...
Perdons nous dans nos nuits,
C'est le meilleur moyen de se retrouver ^^

Bises à vous très chère
Au plaisir de vous lire.



#313915 Les Nuits Fauves

Posted by AkitO on 10 April 2006 - 07:08 PM in Salon de publication principal

Les nuits fauves

Il fait frais ce soir.
Le jardin est calme,
Et l’humeur paisible.
Si on montait se coucher ?

Un grand hall froid
Vide,
Nos pas résonnent.

Une petite chambre,
Un futon,
Et nos cœurs battent.

L’air est devenu tiède,
Et les couleurs s’échauffent,
Le cœur tout entier est là,
Même la lune est attentive.
Tout en saccade
Plus tendre.

Mords-moi.
Déchire mes ambitions,
Allez, on est jeune qu’une fois !
Alors sauvage, soyons le,
C’est comme une guerre qu’on refait à deux !
Et ça s’agite, ça bouge, les crocs résonnent
C’est un souffle ça ?
C’est un cri !
Et l’ardeur déchire la passion :
C’est une mélodie.

Deux fauves pris dans une cage s’agitent.
Ils crient, implorant que l’on veuille bien les laisser tranquille.

Une poussière d’étoile s’évanouit alors
Dans la tiédeur des corps meurtris.
Mords-moi encore.

AkitO



#313443 Les Cantonniers, Où Les Ramasseurs D’étoiles

Posted by AkitO on 08 April 2006 - 06:44 PM in Salon de publication principal

Citation (heloise @ Apr 8 2006, 05:07 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Il y a cette atmosphère surréaliste et un peu triste dans laquelle je me complais
J'aime les anges et les brisures d'étoiles, présents dans certains de mes textes
Je suis allée sur ton blog
Il y a de très belles images, de beaux vers

Héloïse, poétesse rarement gaie

Trés chére Héloïse, votre venue est attendue toujours avec impatience =)
Surréalisme, surement parce qu'en dessous, on y est déjà, que la réalité, c'est fade et sombre, alors on gravit un étage et l'on échoue dans nos rêves...

Le monde est si triste, impossible de faire un poème parlant d'amour un tant soit peu réaliste sans tristesse. Ca serait... triste ^^ Triste parce que finalement trop parfait, trop "inaccessible", alors inconsciemment on pleure de ne contempler qu'une image falsifiée de l'Amour, un monde où tout le monde s'aime sans difficultés, et nous on contemplerait ça, comme perdu à aux extrêmes de deux mondes antagonistes... Comme le monde serait triste si il ne l'était pas.

Malheureusement pour moi, je n'ai rencontré que des éclats, trop éphémères, trop coupant,... D'ailleurs je me suis coupé derniérement. Ciel que les étoiles sont dangereuses ! Elles vous attirent irrésistiblement, vous vous approchez et on se coupe... Je saigne encore un peu d'ailleurs...

Merci d'être passé sur mon blog, tu as donc du voir ceertains textes non encore publiés ici, ou certains fragments dans l'avant-dernier article. Et je te remercie =) La photo est également l'un de mes passions, je débute. Le modéle étant moi-même, les retouches aussi.

Que te soit envoyé dans cette réponse en pièce jointe le peu de joie que je possède actuellement
Toutes mes amitiés
AkitO, poète toujours gay.



#313436 Les Cantonniers, Où Les Ramasseurs D’étoiles

Posted by AkitO on 08 April 2006 - 06:01 PM in Salon de publication principal

Citation (marygrange @ Apr 8 2006, 04:49 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Très, très beau, Akito. C'est comme un conte et une chanson à la fois... Et si l'amour dérange, tant pis. Qu'ils s'aiment donc au détriment des cantonniers wink.gif
Amitiés,
Béa

Merci beaucoup Marygrange =D Ton commentaire me fait une joie indiscible, je ne saurais expliquer pourquoi ^^ Peut-être la tolérance, je n'ai pas l'habitude.

Grand merci à toi encore,
Amitiés
AkitO



#313427 Les Cantonniers, Où Les Ramasseurs D’étoiles

Posted by AkitO on 08 April 2006 - 05:38 PM in Salon de publication principal

Les cantonniers, où les ramasseurs d’étoiles

L’aube est morte.
Et l’on est descendu regarder les morceaux d’étoiles
Joncher le pavé.

Un homme, beau et jeune, regardait les débris
Et tout le monde se regardait
Parce qu’ils ne savaient pas quoi faire,
Et un homme, beau et jeune, regardait le premier.

Un deux, trois, ils marchent au pas
Les ptits soldats de la propreté
Ils sont là,
Les cantonniers.

Des cris s’élèvent dans l’assemblée,
Chacun veut son morceau d‘étoile
Avant qu’ils soient partis,
Mais le premier homme a remarqué l’autre
Et les morceaux d’étoiles disparaissent un à un.

Un, deux, trois, ils balaient vite
Les ptis gars de la propreté
Ils nettoient l’site
Les cantonniers.

Et ça devient drôle comme un orage
Tous ces gens en furie, qui se tapent
Et oublient le partage…
Mais un homme prend son étoile dans ses bras,
Grande et belle, elle lui sourit.

Un, deux, trois, ils épongent tout
Les ptits mecs anti-saleté
Le sol devenu roux
Les ptits cantonniers.

Un ange plus tard, le calme est tombé
Et deux amants, s’aiment, collés comme des aimants.
Leur étoile à chacun n’est pas tombée du ciel
Juste de la providence
Même si tout le monde leur en veut.

Et un, deux, trois l’amour dérange
Même si c’est beau et tendre
De voir deux anges
Qui s’aiment plus loin que des cendres.

AkitO



#313238 Un Rêve De Jeunesse

Posted by AkitO on 07 April 2006 - 05:34 PM in Salon de publication principal

Citation (Henri. @ Apr 6 2006, 07:01 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Il est temps d'être jeunes !
joli
amitiés

Henri

Merci ^^ Il serait temps d'être jeune, avant de ne plus l'être, mais j'ai peut-être grandi trop vite... Alors la mélancolie me prend et je me prend à rêver du temps paumé ...

Qu'il était doux,
Le temps où l'on jouait dans les nuages
La tête trop haute,
Les pieds dans les flaques,
Les mains dans les poches,
Et l'esprit léger.
J'ai du m'envoler trop vite,
A vouloir approcher les étoiles...

Amitiés !

Citation (heloise @ Apr 6 2006, 08:13 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Ma jeunesse a foutu le camp
Elle me manque
C'est effrayant
On devrait naître vieux
Et rajeunir de jour en jour
Comme dans cette nouvelle de Scott Fitzgerald
Bises pour toi

Elle s'enfuit toute seule, et plus on court pour la rattraper, plus on s'essoufle n'est-ce pas ^^ J'ai pris le parti de n'en prendre aucun, ne pas courir, ne pas m'arreter en route, juste me laisser porter et suivre mes volontés propres.

Pourquoi cet absolu besoin de jeunesse ? Est-il nécessaire ? Les gens courent aprés ce qu'ils n'ont pas, c'est effrayant ! Mais bon, je ne suis pas meilleur, ni pire.

Merci de ton passage =)
Bises à toi



#312982 Un Rêve De Jeunesse

Posted by AkitO on 06 April 2006 - 07:50 PM in Salon de publication principal

Citation (Cami @ Apr 6 2006, 06:12 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Le merveilleux est la seule issue : Bravo !
Kiss-kiss !

Il en existe une autre, que j'emprunte plus volontiers d'ordinaire : la folie. Mais l'ordinaire, quoi de plus effrayant ? Alors pour une fois, j'ai eu envie d'être joyeux. Alors, j'ai été joyeux, et j'ai écrit ^^

Merci à toi smile.gif

Citation (DouceSarah @ Apr 6 2006, 06:41 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Tiens ! çà me fait penser à l'un des mes poèmes "t'en souviens-tu ?" il doit traîné par là... Mais le fond y est identique... c'était sympas n'est-ce pas de courir à en perdre haleine main dans la main, dans ces rues... Je parle du poème. Sympa !

Je ne l'ai pas lu smile.gif Je ne suis pas un grand habitué des forums, alors je flâne aux hasards et je m'arrête. Mais j'irai lire. Et merci pour ton commentraire.



#312968 Un Rêve De Jeunesse

Posted by AkitO on 06 April 2006 - 07:10 PM in Salon de publication principal

Un rêve de jeunesse

Il était un endroit joli et frais
Où l'on se sentait bien, comme
Happé dans un rêve éveillé
Sans pluie et sans efforts énormes
Pour vivre : un endroit où se mourrait
L'ennui. Alors viens, viens avec moi
Trouver nos rêves merveilleux, nos étés
Où l'on courrait enfant, le coeur empli de joie.

Viens jouer dans les châteaux hantés,
Perdre nos peines dans des labyrinthes
Immenses, et trouver nos coeurs volés,
L'enfance perdue, la lente étreinte
Des jours où l'on s'enfonce, jouons
Comme aux Temps où nous étions heureux,
Ensembles, où l'on courrait après nos monts
Espoirs, le coeur insouciant et les yeux bleus...

Viens te jouer des nuits qui passent plus
Nombreuses, regarder les soleils se lever
Plus tôt, main dans la main. C'est ému
Que l'on se rappelle nos joies passées,
Nos bonheurs de jeunesse, une époque
Où l'on pouvait aimer insouciant
Des soleils plus tendres, et aujourd'hui se moquent
Les faux quand on regarde trop l'horizon brillant...


AkitO



#312967 Le Peuple Et Son Apocalypse Chérie

Posted by AkitO on 06 April 2006 - 07:07 PM in Salon de publication principal

C'est trés... épuré, cette forme de liste... Presque jeté à la figure du lecteur.

Certains "vers" percutent plus que d'autres... On dirait un peu un grand huit, une fois tu montes ou descend, et puis ça devient plat...

Comme mes prédécesseurs, le 9 me frappe trés durement. Mais finalement, en cherchant on trouve :

"1. Le déluge par pertinence, totale.
[...]
4. Crucifiez-moi sur l’autel de la vérité.
[...]
8. Vider le cendrier des déboires."

Aprés moultes relectures, on s'en imprégne, et rien que l'image du cendrier, ca devient percutant. Je relirai à l'avenir avec plaisir des exercices du même style =)

Amitiés.



#312960 Enfin Bref...

Posted by AkitO on 06 April 2006 - 06:52 PM in Salon de publication principal

Je me sens tout chose à venir oser braver l'exercice du commentaire sur le texte d'une des figures de ce forum, moi tout penaud de mon inexpérience (et de ma jeunesse) ^^

Mais allons, j'ose ! La vie est faite de petites expériences, alors soit, je m'y hasarde.

Mais que dire devant ce texte poignant d'une froideur réaliste, l'âme rouge séchant au mur, la marque du peuple mort sous les balles, on s'essouflerait presque en rattrapant les vers suivants...

On savourerait presque l'instant de folie éphémère, l'horreur magnifiée. Je savoure. Et j'aime. Finalement, rien n'est plus beau qu'une belle mort...

Ca y est, je sèche déjà, mais finalement, le mot est comme toute chose : on savoure sa rareté ^^

Amitiés
Julien, "Akito"



#312956 Fichue Réalité.

Posted by AkitO on 06 April 2006 - 06:36 PM in Salon de publication principal

J'aime beaucoup, ça nous transporte comme une brindille chaviré par les souffles d'encre... J'adore personnellement la premiére strophe.



#312954 Quand Il N'y A Pas D'amour.

Posted by AkitO on 06 April 2006 - 06:30 PM in Salon de publication principal

C'est sombre, et ça suinte de désespoir. Je suis un fervent adepte des recoins noirâtres de chaque âme, et j'en trouve pour mon compte ici-même. C'est direct sans être brut, c'est tout froid, on sentirais presque une lame nous effleurer....mais malheureusement sans assez de force.

J'aime, mais sans plus.



#309476 Orchidée Noire

Posted by AkitO on 27 March 2006 - 07:24 PM in Salon de publication principal

Merci à vous deux.

Peut-être la naïveté douce qui me fait me bercer d'illusion sur des images fraîches et classiques, mais usitées tongue.gif ?

En ce qui concerne l'originalité de la chose, je m'accorde bien volontiers sur son sens de l'innovation =) Mais pourquoi pas, j'aime la poésie en prose, ça fait ressortir une sorte de ... de quelquechose d'indéfini et d'indéterminé pour le moment, mais je m'y pencherai plus tard ^^

Amitiés à vous deux



#309433 Orchidée Noire

Posted by AkitO on 27 March 2006 - 05:57 PM in Salon de publication principal

Je ne prétendrai pas avoir suffisamment parcouru toute la poésie, et en particulier les dix millions de poètes qui peuvent la constituer, et encore moins les métallurgistes aimant à animer leur plume, pour affirmer personnellement que ces vers sont usités au possible. J'essaie d'être le plus sincére possible, c'est tout =)
L'écriture peut-être encore un peu rude, s'adoucira surement avec un peu plus d'expérience.

Merci à vous deux smile.gif



#309076 Orchidée Noire

Posted by AkitO on 26 March 2006 - 03:56 PM in Salon de publication principal

Orchidée noire

Sous un joli ciel d’orage, dans un jardin
Rieur, où poussent des fleurs fragiles
Noires comme des charbons, un cœur enfantin
Attends comme un bouton perdu, docile…

Mais sa rose espoir se tarde, et c’est menaçant
Que moutonnent les nuages, en plis mêlés,
Au-dessus des têtes colorées et vives, méchants :
Le cœur tout seul attend, l’âme vive et écorchée…

Le soleil passe, ni les nuages, joli cycle précis
Où se dessinent des perles, non dans les plis
Mais dans les yeux amandes du cœur blessé.
Un rayon de soleil traverse alors le jardin dressé…

Un nuage éclate dans le crépuscule enhardi,
Un ange balade son âme dans ce coin verdit :
Il cherche un joli cœur perdu. Un arc-en-ciel
Transperce les cristaux : quel bel éveil…

Alors, tendrement, fleurissent les orchidées
Dans le jardin d’aurore, où luisent
Les nuits d’été des sortes de puissants efforts :
C’est nos âmes éreintées qui après tant de temps
Posent leurs cœurs de tout abord.
Les peaux blanches au milieu des fleurs noires,
L’ébène s’éprend des hanches d’ivoire.



#261822 Ariane, ma soeur

Posted by AkitO on 03 October 2005 - 07:55 PM in Salon de publication principal

Merci, c'est gentil à vous =)

Ca fait du bien en tout cas d'avoir des critiques consctructives ! D'ordinaire, peu se risque à ça, et c'est bien dommage, ça n'aide pas à évoluer. Soit, je prends note biggrin.gif.

Merci à vous encore :wink:



#261411 Ariane, ma soeur

Posted by AkitO on 02 October 2005 - 03:50 PM in Salon de publication principal

Point de réponse :?
Trop commun, trop défait ? Trop simpliste, trop peu riche ? Trop.....



#261374 Quoi Queue...!

Posted by AkitO on 02 October 2005 - 12:35 PM in Salon de publication principal

Original, j'acquiesce,
Et rit d'aval de cette drôle esquisse !

Joli smile.gif



#261373 l'espace s'est disloqué

Posted by AkitO on 02 October 2005 - 12:32 PM in Salon de publication principal

C'est cathartique, on sent tout le malheur du monde biggrin.gif Sinon, c'est bien joli =)



#261372 Essayeur de pelle mécanique ..

Posted by AkitO on 02 October 2005 - 12:30 PM in Salon de publication principal

Trés original, c'est rafraichissant smile.gif
Ca délie la langue, l'esprit,
C'est vraiment trés plaisant,
Donc, je te dis merci =)



#261368 Ariane, ma soeur

Posted by AkitO on 02 October 2005 - 11:48 AM in Salon de publication principal

Hop, essai d'un registre différent. Varions les plaisirs ^^
Bonne lecture.

**************
Ariane, ma soeur
**************
Ariane, où est ton fil ?
Cette soie admirable,
Cette fibre volubile,
Qui dans le désert de sable,
Guide mes pas.

Ariane, où est ton cœur ?
Cette âme charitable,
Cette paix intérieure,
Qui dans les écueils de marbre,
Guide ma torpeur.

Ariane, sois ma lueur,
Mon âme, mon guide, ma déesse,
Cette personne que je n’ai pas eu,
[Ma sœur,
Sauve mon cœur de cette langueur
[Qui l’agresse,
Donne-moi à voir autre peur,
Montre-moi le soir des allégresses,
Où les âmes torturées pose leur
[Sagesse.
Je suivrai ta lueur, ta douce lueur.


Merci.



#261235 Un jeune nouveau venu (Requiem pour un ange)

Posted by AkitO on 01 October 2005 - 06:59 PM in Salon de publication principal

Merci Djibril =) Je prends en note tes remarques, je vais voir si je le re-travaille.