Il y a des jours comme ça
Il y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
On se lève du pied gauche
Après une nuit de débauche
Il y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
Une autre nuit s’achève
Comme dans un mauvais rêve
Mais y a des jours aussi
Où un rien suffit
Deux, trois mots d’un ami
Pour reprendre goût à la vie
Il y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
On s’en prend à toute la terre
Quand tout va de travers
Il y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
On s’en prend à la vie
Pour une mauvaise nuit
Mais y a des jours aussi
Où un rien suffit
Un coup de fil d’un ami
Pour un retour à la vie
Il y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
On s’en prend aux amis
Pour un mot mal compris
Il y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
On se met en colère
Pour un mot de travers
Mais y a des jours aussi
Où un rien suffit
Une soirée entre amis
Et tout est reparti
Il y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
On s’en prend au destin
On ne croit plus à rien
Il y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
Tout est gris tout est noir
Pas l’ombre d’un espoir
Mais y a aussi des jours
Où l’on croit à l’amour
On se prend rendez-vous
Une bouffe chez Zazou
Il y a des jours comme ça
On finit dans vos bras
On se prend pour Don Juan
Pour le roi des amants
Il y a des jours comme ça
On finit sous vos draps
On se fait des douceurs
Un ersatz de bonheur
Mais y a des jours comme ça
On s’est mis dans d’ beaux draps
On a la gueule de bois
Quand la fille n’est plus là
Et y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
On a cru au bonheur
En jouant les jolis cœurs
Il y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
On est à la ramasse
Bonjour, bonjour ! L’angoisse !
Mais y a des jours encore
Où on l’aimera plus fort
La fille de chez Zazou
La fille du rendez-vous !
Ad libitum...
Juillet 2005
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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Il Y A Des Jours Comme ça
28 October 2006 - 03:37 PM
La Feuille D'alisier
28 October 2006 - 03:11 PM
La Feuille d’alisier
La feuille d’alisier, que j’avais ramassée,
En ce jour de novembre où je suis repassé,
N’avait pas la couleur de ce nouvel automne
Mais le vert ternissant d’un matin monotone.
Sa robe n’avait plus ce rouge flamboyant
Du temps où, dans tes yeux, je me voyais t’aimant.
Là, doucement posée, tout au creux de ma main
Sauras-tu la saisir aujourd’hui ou demain ?
Elle ressemblait tant à ces feuilles qu’ensemble
Nos pas avaient foulées, un matin, ce me semble,
Tout au long d’une allée où poussaient de grands chênes
Là-bas, dans ce grand bois, auprès d’une fontaine
Feuille de l’alisier, feuille de mon antan
Tes nervures pennées laissent couler mon sang
Et ta couleur d’automne, un jour, s’est effacée
Quand au froid de ton cœur, l’hiver vint à passer.
Et si revient bientôt le temps des feuilles mortes,
Si l’amour envolé va frapper à ta porte,
J’irai au vent violent auprès de nos grands chênes
En cueillir des brassées en Forêt de La Reine.
Avec ce fol espoir que se croisent nos pas
Au détour du chemin, tu sais bien, dans ce bois
Où une feuille rouge à la robe incarnat
Accueillit au couchant, nos amours, nos émois.
*
Trémaouézan
La feuille d’alisier, que j’avais ramassée,
En ce jour de novembre où je suis repassé,
N’avait pas la couleur de ce nouvel automne
Mais le vert ternissant d’un matin monotone.
Sa robe n’avait plus ce rouge flamboyant
Du temps où, dans tes yeux, je me voyais t’aimant.
Là, doucement posée, tout au creux de ma main
Sauras-tu la saisir aujourd’hui ou demain ?
Elle ressemblait tant à ces feuilles qu’ensemble
Nos pas avaient foulées, un matin, ce me semble,
Tout au long d’une allée où poussaient de grands chênes
Là-bas, dans ce grand bois, auprès d’une fontaine
Feuille de l’alisier, feuille de mon antan
Tes nervures pennées laissent couler mon sang
Et ta couleur d’automne, un jour, s’est effacée
Quand au froid de ton cœur, l’hiver vint à passer.
Et si revient bientôt le temps des feuilles mortes,
Si l’amour envolé va frapper à ta porte,
J’irai au vent violent auprès de nos grands chênes
En cueillir des brassées en Forêt de La Reine.
Avec ce fol espoir que se croisent nos pas
Au détour du chemin, tu sais bien, dans ce bois
Où une feuille rouge à la robe incarnat
Accueillit au couchant, nos amours, nos émois.
*
Trémaouézan
Dans Le Jardin
14 September 2006 - 01:59 PM
Dans le jardin
*
Quelque menue monnaie n’a plus cours
Le bruit d’un râteau glisse dans le gravier
Une fleur ici, une autre qui penche là
Les heures crissent entre les plates-bandes
Quelques gouttes perlent encore de la nuit
Et des arcs-en-ciel inondent les herbes amères
Le pas du jardinier accompagne le terreau
Les heures nonchalantes courent dans les allées
Quelques quetsches tombées là dans le verger
Et la guêpe s’enivre de douceurs folâtres
Clac ! Clac ! Et tombent les verticilles du rosier
Les heures coupantes taillent à vif la haie
Mais au fond des yeux où s’ouvraient les œillets
Oui, là est le vrai jardin
Entre les herbes sauvageonnes qui s’affolent
Le jardinier a sorti un mouchoir à carreaux
Une larme coule aux heures du passé
Trémaouézan
*
Quelque menue monnaie n’a plus cours
Le bruit d’un râteau glisse dans le gravier
Une fleur ici, une autre qui penche là
Les heures crissent entre les plates-bandes
Quelques gouttes perlent encore de la nuit
Et des arcs-en-ciel inondent les herbes amères
Le pas du jardinier accompagne le terreau
Les heures nonchalantes courent dans les allées
Quelques quetsches tombées là dans le verger
Et la guêpe s’enivre de douceurs folâtres
Clac ! Clac ! Et tombent les verticilles du rosier
Les heures coupantes taillent à vif la haie
Mais au fond des yeux où s’ouvraient les œillets
Oui, là est le vrai jardin
Entre les herbes sauvageonnes qui s’affolent
Le jardinier a sorti un mouchoir à carreaux
Une larme coule aux heures du passé
Trémaouézan
Un Jour Puis Un Autre
14 September 2006 - 10:54 AM
Un jour puis un autre
À la lisière
Les yeux levés au silence des feuilles
Vertige des senteurs du grand tilleul
Entends le cœur du bruissement des branches
Vertige de la brise un jour s’épanche
Là le chemin
Le regard fuit à la voûte des arbres
Toucher du bout des doigts l’écorce glabre
Le millet trébuche au souffle de l’épi
Murmure à la pensée le jour s’enfuit
Dans l’allée
L’aubépine rougit de ses cenelles
Jalouse de la fleur originelle
Emporte le secret des frais arômes
Un seul baiser au touché de ta paume
Un jour puis un autre…
L’automne est là
Trémaouézan
À la lisière
Les yeux levés au silence des feuilles
Vertige des senteurs du grand tilleul
Entends le cœur du bruissement des branches
Vertige de la brise un jour s’épanche
Là le chemin
Le regard fuit à la voûte des arbres
Toucher du bout des doigts l’écorce glabre
Le millet trébuche au souffle de l’épi
Murmure à la pensée le jour s’enfuit
Dans l’allée
L’aubépine rougit de ses cenelles
Jalouse de la fleur originelle
Emporte le secret des frais arômes
Un seul baiser au touché de ta paume
Un jour puis un autre…
L’automne est là
Trémaouézan
Senteurs
08 September 2006 - 06:31 PM
Parfumée de mystère
*
Une fleur a poussé
Tout au fond du jardin
Près du mur émoussé
Qu’un soleil anodin
S’en vient éclabousser
Très loin des grands parterres
Où fleurissent les roses
Les cotonéasters
Les lys, les lauriers-roses
Et les bouquets d’asters
Une fleur amandine
Parfumée de mystère
Aux courbes girondines
Effleure à peine terre
Sous la brise anodine
Pourtant quand je m’approche
Tes senteurs m’envahissent
Goûtant de proche en proche
Tes fragrances d’épices
De miel et de brioche
Tu sens le blé, le foin
Le bois et le bon pain
Tu sens l’été, les coings
Et les pommes de pin
Tu sens l’automne et juin
Tu sens la primevère
Et la glace à la menthe
Tu sens les mois d’hiver
Et le doux vétiver
Quand tu te fais aimante
Tu sens l’eau des rivières
A me donner envie
De me baigner si fier
Aux sources de ta vie
Tout près de ma lisière
Tu sens l’amour à vie
Trémaouézan
*
Une fleur a poussé
Tout au fond du jardin
Près du mur émoussé
Qu’un soleil anodin
S’en vient éclabousser
Très loin des grands parterres
Où fleurissent les roses
Les cotonéasters
Les lys, les lauriers-roses
Et les bouquets d’asters
Une fleur amandine
Parfumée de mystère
Aux courbes girondines
Effleure à peine terre
Sous la brise anodine
Pourtant quand je m’approche
Tes senteurs m’envahissent
Goûtant de proche en proche
Tes fragrances d’épices
De miel et de brioche
Tu sens le blé, le foin
Le bois et le bon pain
Tu sens l’été, les coings
Et les pommes de pin
Tu sens l’automne et juin
Tu sens la primevère
Et la glace à la menthe
Tu sens les mois d’hiver
Et le doux vétiver
Quand tu te fais aimante
Tu sens l’eau des rivières
A me donner envie
De me baigner si fier
Aux sources de ta vie
Tout près de ma lisière
Tu sens l’amour à vie
Trémaouézan
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