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[i]
Un rocher dominait fièrement la mer,
Sa robustesse fendant les flux millénaires.
Il imposait sa place courageusement
Face aux courroux impitoyables des éléments.
La mer, instable et sans forme, lui tenait compagnie
Mais se brisait inexorablement contre lui.
Opiniâtre et sourde, elle revenait à la charge.
Emplie de richesses en ses horizons larges,
Elle inspirait des hommes le cœur attristé
Comme de ses vagues les rivages désertés.
Parfois furieuse, elle engloutissait le roc sans égard,
Souvent voluptueuse, le caressait dans la douceur du soir.
Deux âmes demeurent en eux, raconte le légende.
Elles échangent leurs domiciles à chaque saison
Pour que de la douceur et la dureté appréhendent
Les qualités quand dispensées avec raison.
La mer et le rocher formaient un superbe paysage
Qui dans nos vies ont un autre visage,
Car ici est l’histoire de Violaine et Richard.

http://poesophie.chez.tiscali.fr

[Serge L]

insolite, un rien baudelairien, hugolien aussi? tres litteraire, tres Saint-Germain, tres dix-neuvieme. Malgre le rythme des vagues se cassant sur les rochers, un peu lourd aussi?

me voici conquise ... bien que je ne sois pas cette Violaine tant aimée.

[roseaupensant]

Sigmund aurait beaucoup de questions à poser...

L'écume, la vague, le roc dans la douceur d'un soir...voyez c'que j'veux dire ?

Z'en faites pas Violaine, c'est trés beau.

:-))

[Dedalus]

pour Remo, parce que c'est trop beau...

[Remo]

c'est vrai, c'est un beau vert ... merci mon bon, je suis ému.

[ambreance]

Beau, beau !
pour ma part j'aurais arrêté à "... le caressait dans la douceur du soir"
je me permets de donner cet avis car j'ai beaucoup aimé
Ambréance