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C'est pas vrai
Qu'tu m'aimes moins que les autres
Qu'tu m connais pas
Qu'tu sais pas que j' pleure
En m' demandant
Comment j survis sans toi
Sans mon héros
A moi
C'est pas vrai
Que j' crève pas d' jalousie
C'est pas vrai
T'es pas mort
T'es dans mon âme
J' me refais des concertos
Mais il manque une partie au duo
C'est pas vrai
Qu' t'es pas communiste
Que j' le suis pas non plus
Que j' déteste pas
Celui qui a pris ta place
Ton nom est gravé au fer rouge
Et personne ne m' l'enlèvera
Parce que c'est pas vrai
Qu' tu m'appartiens pas
J' voudrai qu' tu sois là
C'est pas vrai qu' j'en crève pas
Mais j' partirai heureuse
De retrouver
Mon héros à moi

[andros]

beau poème, poignant dans sa violence, son authenticité, c'est un cri au seuil de la parole. La question est de le prolonger dans la parole.comme les ondes concentriques produite par la chute d'une pierre sur la surface de l'eau