Plus je croqu le sandwich plus il s’alonge et plus j’ai faim
#1
Posted 07 November 2004 - 01:48 PM
Et m’étonne d’une perspective aussi parfaite
Je suis comme poussé vers un infini
Dont les lignes en se resserrant me diminuent.
Je cherche des marches impossibles
Un escalier une échelle une côte
Un raccourci que l’on prend pour éviter les lacets
Un fuselage étrange qui fendrait la perfection.
Quelque part il doit bien exister
Une sortie de secours
Un passage oublié
Une cassure dans la perspective fuyante du temps.
#2
Posted 07 November 2004 - 04:42 PM
Noués au cou.
L’écharpe blanche est longue
Des mots que l’on récite inconsciemment et triste
#3
Posted 07 November 2004 - 05:02 PM
Et c’était prévisible :
Les cactus sont les plus tenaces.
J’ai horreur à vomir des communautés
Des mises en commun et des travaux de groupe.
Je n’ai ni piquants,
Ni envie particulière de défendre mon morceau :
Le sympa qui se contente des restes
Et qui feint de ne pas voir les solutions foireuses.
La seule chose qui fonctionne encore bien à plusieurs
C’est l’hypocrisie.
Mais le plus charognard s’en sortira. D’ailleurs je suis bon prince
J’épargnerai le cactus qui vivra le plus longtemps.
Ce qui n’est pas évident pour les solitaires,
C’est que j’accepte cette mascarade
Uniquement par respect pour mes cactus
Qui sont en train de crever.
#4
Posted 07 November 2004 - 10:51 PM
J’aime, c’est sûr, la profondeur de la nuit, le silence, le vent frais, les rues vides, les journaux qui tournoient sur les trottoirs, l’éclairage distant des lampadaires, l’unique passage d’un bus de nuit, l’itinéraire d’un homme seul qui aimerait savoir où il habite et le camion de poubelles. Mais quelque fois je prends le sommeil des hommes et ces longs silences comme des accusations, et j’en viens à culpabiliser de ne pas dormir comme eux. J’écoute avec tellement d’attention que je les entends ronfler. Je pénètre leurs foyers, leurs rêves, je passe dans les chambres, fais mes visites de routines, inspecte. Toute la ville sommeille, et après m’être senti inutile, je me sens de trop. Je n’ai pas vos raisons pour aller dormir, est-ce suffisant pour me nommer oiseau de nuit à abattre ?
#5
Posted 07 November 2004 - 11:00 PM
#6
Posted 07 November 2004 - 11:16 PM
Heureusement que tu avais mis un titre bizarre pour éveiller l'attention. L'ensemble donne une impression de vague à l'âme, d'amertume tranquille..
My Peltador, espérons que cela ne durera pas trop.
#7
Posted 07 November 2004 - 11:19 PM
Ni de jour ni de nuit ni les beaux ou pas beaux . . .
Au secours qu'est ce qu'il dit notre ami Rosanbo ? ? ?
#8
Posted 08 November 2004 - 10:50 AM
Je suis parti avec mes cahiers je reviendrai avec mes images, ma musique...
Prends bien soin de tes cactus!
J'aime comme tu passes du coq a l'ane tout en ne t'ecartant pas de ton sujet...
A bientot... Un comte au pays du dernier empereur...
#9
Posted 08 November 2004 - 11:58 AM
#10
Posted 08 November 2004 - 01:27 PM
D’entreprises nulles
D’attente à l’imaginer revenir plus tôt
A l’instant où j’entends sa clef tourner
La porte claquer
Ses affaires tomber dans le hall
Je tressaille, comme si je devais être surpris
Alors qu’elle arrive exactement à la même heure
Depuis toujours.
#11
Posted 08 November 2004 - 01:50 PM
et vos dessins sont comme vos poèmes, souvent tristes et tourmentés ... tellement beaux ...
#12
Posted 17 October 2006 - 02:36 AM
Edited by Med37, 31 October 2006 - 06:40 PM.
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