À qui offrir cet or?
une musique intense, infinie, orchestrée,
suspendus à une longue corde d'un toit a l’autre
sans être bercés par le vent,
des papiers tachés d'un souffle pur,
un amour presque pur,
vermillon, argile cuit. Et ce lièvre?
Cette vierge ceinte d’animaux ?
À qui offrir le nu,
les mains avant la malaria
l’altitude aux ponts insignifiants
le regard posé sur des eaux qui se composent
et se décomposent, des ailes
qui déchirent la surface
et, en dessous, cette même et éternelle soif
de proportions et perspectives?
À quel médecin, à quelle vie,
ou vers quelle mort, lymphe, essaim;
quelle haleine de loup de mer,
quel sable ?
Carlos Barbarito
http://d-sites.net/barbarito
Albrecht Dürer, 1502
Started by Gulliver, Oct 31 2006 08:26 PM
2 replies to this topic
#1
Posted 31 October 2006 - 08:26 PM
#2
Posted 01 November 2006 - 10:47 PM
Dürer est une enfance que j'aime et pour d'autres souvenirs du musée de l'Hospice Comtesse dans le vieux-Lille,
merci à l'auteur.
merci à l'auteur.
#3
Posted 06 November 2006 - 11:13 AM
Une vision sur un mode interrogatif que j'aime. Juste un ch'tit bémol sur la répétition de "pur", pour le reste, juste se laisser guider par les lignes tracées par votre regard.
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