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Dolce66

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Musique

30 November 2006 - 10:20 PM

Dans la salle chuchotante, bruissante et animée
Les musiciens sur l’estrade viennent s’installer
Des notes discordantes, des règlements de « la »
Sur mon siège frémissante, j’entends mon cœur qui bat

Il arrive enfin, porté par son musicien
Il n’est qu’un instrument mais pourtant
Je sais qu’à la minute où l’archet va jouer
Sa voix va s’élever comme un cri émouvant

Aux mains d’un virtuose, il passe tant de choses
Le bruit de la pluie, un oiseau qui s’enfuit
Les larmes d’une mère, le chagrin d’un enfant
Le bonheur de la terre et le vent rugissant

Lorsque dans un solo il se lance parfois
Le silence accompagne cette magnifique voix
Il arrache à nos cœurs de soupirs violents
Il fait frémir nos peaux tout en les caressant

Montant dans les aigus d’une telle volonté
Comme si un instrument enfin pouvait parler
Lorsque les notes douces viennent s’entrechoquer
Dans notre tête ouverte prête à être charmée

C’est comme une douleur lorsque le son s’éteint
Lorsque le musicien épuisé par l’effort
Eclatant de musique comme éclate de l’or
Clos son récital nous laissant à nos faims

Faim de l’entendre encore
Faim d’à nouveau vibrer
Faim de  bonheur que donnent  les sons d’un violon
Qui bouleversent les hommes leurs donnant le frisson !

Ode Aux Femmes Rondes

29 November 2006 - 07:47 PM

Ode aux femmes rondes

Femmes girondes ou potelées
Rondeurs tombant à point nommé
Nous sommes de plus en plus nombreuses
A vivre pleinement heureuses

Loin des carcans d’une mode pour  fine
Notre beauté parfois se mine
Des tailles 36 trop prêt taillées
Où nous rentrons à peine un pied !

Vous nous considérez trop rondes !
Cessez  donc de vouloir nous faire fondre
Sans avoir  un jour essayé
Nos  ventres qui sous la joue remontent
Au lieu de platement s’enfoncer

Avez-vous jamais eu connaissance
De notre infinie volupté
Nous sommes comme une mousse tendre
De couleur blanche, douces au toucher

Nos poitrines bien avenantes
Remplissent vos mains souvent prenantes
Nos hanches tellement accueillantes
Venez donc vous y réfugier

Nos rondeurs en courbes de collines
Vals et vallées incandescentes
Vous voilà pris dans nos abîmes
La sensualité en offrande

Nos visages souvent lisses et ronds
Sur lesquels le temps n’a pas prise
Pas une seule ride sur le front
Une fraîcheur toujours de mise

On nous dit pleines de partout
Nous nous voyons pleines de tout
De cœur, d’amour, de rire, d’envies
Et dans le fond n’est-ce pas la vie ?

Mises en valeur par les plus grands
Boticelli, Rubens,Rembrandt
Nous voilà Vénus hors de l’eau
Habillées de son seul manteau

Face au règne de la minceur
Nous opposons toutes nos rondeurs
Nous revendiquons la douceur
Du plus confortable des coussins

Pas besoin d’une première cover
Du plus célèbre magasine
Nous sommes belles dans nos cœurs
Bien plus que l’on ne l’imagine

Face à la violence du monde
Nous offrons encore aujourd’hui
Par nos statuts de jolies rondes
La force pleine de la vie

Ode Aux Femmes Rondes

28 November 2006 - 05:20 PM

Ode aux femmes rondes

Femmes « bouteille de Perrier »
Rondeurs tombant à point nommé
Nous sommes de plus en plus nombreuses
A vivre pleinement heureuses

Loin des carcans d’une mode fine
Notre beauté parfois se mine
De ces 36 poids plume léger
Où nous rentrons à peine un pied !

Vous pensez ronde vous pensez fondre
Mais avez-vous un jour essayé
Un ventre qui sous la joue remonte
Au lieu de platement s’enfoncer

Avez-vous jamais eu connaissance
De notre infinie volupté
Nous sommes comme une mousse tendre
De couleur blanche, douces au toucher

Nos poitrines bien avenantes
Remplissent vos mains souvent prenantes
Nos hanches tellement accueillantes
Venez donc vous y réfugier

Nos rondeurs en courbes de collines
Vals et vallées incandescentes
Vous voilà pris dans nos abîmes
La sensualité en offrande

Nos visages souvent lisses et ronds
Sur lesquels le temps n’a pas prise
Pas une seule ride sur le front
Une fraîcheur toujours de mise

On nous dit pleines de partout
Nous nous voyons pleines de tout
De cœur, d’amour, de rire, d’envies
Et dans le fond n’est-ce pas la vie ?

Mises en valeur par les plus grands
Boticelli, Rubens,Rembrandt
Nous voilà Vénus hors de l’eau
Habillées de son seul manteau

Au règne de la planche à pain
Nous opposons toutes nos rondeurs
Nous revendiquons la douceur
Du plus confortable des coussins

Pas besoin d’une première cover
Du plus célèbre magasine
Nous sommes belles dans nos cœurs
Bien plus que l’on ne l’imagine

Face à la violence du monde
Nous offrons encore aujourd’hui
Par nos statuts de jolies rondes
La force pleine de la vie

St Nicolas

27 November 2006 - 10:13 PM

Plein d'émotion je te regarde
A vrai dire à la dérobée
Assis loin de moi à la table
Ton crayon est tout machouillé
Tes cheveux blonds tout chiffonnés
Les sourcils en arcades et froncés
Ecrire une lettre c'est compliqué
De grammaire en conjugaisons
Autant d'obstacles à surmonter
Pourtant tu es très appliqué
Tu réfléchis cherchant tes mots
La dernière lettre est-ce un O ?
Tu ratures, tu gommes, tu réécris
Mais l'inspiration est déjà au lit
Découragé, tu lèves enfin les yeux
Nos regards se croisent et ta détresse me touche
Il ne faut pas être fine mouche
Pour voir comme tu es malheureux
Alors je viens m'asseoir à tes côtés
Et peu à peu nous décodons
Tes rêves, ton imagination
Et ensemble nous créons
Des châteaux forts, des chevaliers
Des ponts-levis, des grandes épées
Des vaisseaux venus de l'espace
Des balais conduits par des fées
Des gnomes et des monstres voraces
Des batailles et de grands guerriers
Des voitures, des cubes et j’en passe
Te voilà l’esprit libéré
Epuisé par autant d’efforts
La gomme noire de crayon
Mon petit homme tu t’endors
Sur ta petite feuille de brouillon
Alors je prends ma plus belle plume
Et j’écris comme au tableau noir
Tes rêves, tes pensées une à une
Et je clôture par ton espoir
Tu ne le sais pas mais moi oui
St Nicolas me l’a bien dit
Tu recevras tous tes cadeaux
Les petits les grands même les plus gros
Car avant que tu ne t’y mettes
Ma petit lettre déjà prête
Envoyée en temps et en heure
Au grand saint de ton petit cœur
Pour lui dire que tu étais sage
Peut être pas comme une image
Mais à mes yeux bien assez
Pour que sur son âne soit chargé
De tout ce dont tu as pu rêver

Doute

27 November 2006 - 08:55 PM

Ennemi certain des nuits sans lune
Tu es tapi dans mon cerveau
Guettant mon âme de ta dune
Tu m'envahis comme un cours d'eau
Je t'écarte d'abord rageusement
Dépitée, car je sais que je perds mon temps
Ta patiente n'a pas de limite
Tu t'insinues plus je t'évite
Plus corrosif que l'esprit de sel
Tu brûles en moi comme du fiel
Plus tu prends de place
Plus ma colère grandit
Nous voilà donc en face à face
Ma belle assurance a pâli
Tu me nargues comme si de rien n'était
Imperméable que tu es
A ma douleur à mon chagrin
Tu assassines mes certitudes
Tu terrorises ma solitude
Tu détruit mes histoires d'amour
Tu me poursuis jour après jour
Ennemi que je crée de toute pièce
Mais que je ne peux éliminer
Jouet de ma tête perverse
Mon oeuvre sans cesse modifiée
Pâle reflet de mes angoisses
Témoin de mes incertitudes
De ma tristesse tu es une face
Tu y puises ta plénitude
Doute cependant tu passes
Mais tu restes pourtant présent
Caché au bout de mon impasse
Tu attends le meilleur moment
Pour enfin reprendre ta place
Et me laisser dans tes tourments