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[Omer]

Tu ne sais quoi écrire, alors tu triches.

Bonhomme conscient de ces verbes latents
Tu t'isoles effrayé de t'être étouffé.
Alors
Tu meurs à petit feu sous les cieux qui s'éteignent
Et tu vois et te noies sur les creux des non-sens.

Et pourtant il s te minent
Les riens, les peu, les infimes
Infinies loghorrées
Borborygmes inaudibles
Qui chantonnent à qui veut...

Une histoire de meurs
Et des mots difficiles
Des aplats colorants
Pour sonnets éclatants

Ecrasé de ouis dire
Qui se jettent au visage
Enfantant malgré tout des horizons pervers.

Mais
Tu perçois que ça vibre
Clic
Clac

Clap.

Car
Tu ne sais plus quoi dire.

Bitume arrogant
Affolant de beauté
Me fascine et me parle
De ces pas évidents

Je marche peu importe:
Cailloux
Herbes battues
Troncs irradiés de douleur
Océans déchus qui se tirent
Et se hissent là-haut

Cabanes adossées
Murets immolés

Ils vous hainent
Pourtant, je crois que je vous aime.

[Omer]

Moi je taime mon Remo.
Encore une histoire de saucisses sans doute...

[Alba]

Ton texte a un graphisme séduisant,
J'ai ressenti comme un "in utero" rattaché à la conscience, recroquevillé,
une remise à zéro du compteur supérieur
un étranglement au milieu du calligramme,
il me semble y apercevoir une renaissance

J'ai l'ai apprécié,
beaucoup plus que ça....
Merci

[Paname]

Beau parcours que je ressens allant dans le bon sens :
ça part franchement en condescendance...et ça finit plutôt en humanité...

VDQS = Vingt (...sur vingt) Des limités de Qualité Supérieure

CQFD
Pan'm