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ortie

Member Since 21 Dec 2006
Offline Last Active Dec 22 2006 07:07 PM
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Les Feux.

22 December 2006 - 07:04 PM

Je voyais grandir dans tes yeux
Les flammes d’un coruscant feu
Qui tissait ses liens derrière l’ire
De l’amour qui voulait les bleuir.

Tu voyais mourir dans les miens
La chaleur qui redorait leurs liens
Lorsque je les ferme pour occire
L’envie me procurant les délires.

J’en faisais des feux sans fumées
Où la pluie tombait toute l’année.
Tu dérobais des vents tes zéphyrs
Afin de les oppresser sans bruire,

Et assis, derrière ma complaisance
J’haletais sans retient ma vaillance
Qui voulait en offrir son atticisme
À l’aspect qui en cachait tes prismes.

"ortie"

L'image.

21 December 2006 - 04:39 PM

Je me souviens qu’elle portait une robe transparente
Qui laissait l’apparence à toutes ses rondeurs
Qui attiraient même ceux qui fuyaient les sentes
Des envies qui sont difficiles à éviter avec les leurres.

Ses petits seins tenaient de l’assise leur belle forme
Qui tirait sa typique ressemblance des pommes ;
Ses hanches dévalaient bien moulées leur solidité
Reposante sur ses belles jambes aussi bien sculptées.

Je n’en avais pas à l’oeil toutes ses formes uniques
Qui rajeunissaient avec ces moments féeriques.
Elle n’en avait pas au cœur la chaleur qui gruge
L’envie recherchant ailleurs un nouveau refuge,

Et au sommet du délire je fermais cet oeil pour mûrir
En attendant avec l’image qui volait mes regards
Mais l’offrande des moments féeriques à retenir,
Ne revenait pas avec la réalité, sa décence et son art.

"ortie"

Il Y A Bien Longtemps.

21 December 2006 - 02:54 PM

L’eau a ruisselé silencieusement cette nuit ;
Les vents aussi ont retrouvé leur long silence
Assis dessus la sérénité des soyeuses clémences
Qui ont subtilement étouffé les aériens bruits.

La nature est restée belle en ses blancs habits ;
Sa blancheur a pénétré la clarté des luminances
Bienséantes qui mûrissent derrière les fronces
Que le temps blafard veut en laisser sans luits.

O, mon âme ! L'éloge ne s'acquiert pas autrefois,
Pour l’enchérir aujourd’hui d’un regard différent
De celui que tu as laissé grandir dans l’amour…

O, amour ! Tes mots ne se vendront pas avec la loi
Qui rhabille à sa manière les longueurs de ses rangs,
Mais elle les a rétrocédés sous les yeux des sourds…

" ortie "