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Erik de Lamaille

Member Since 10 Oct 2006
Offline Last Active Oct 26 2006 05:20 PM
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Topics I've Started

Terminé Ce Petit Jeu

12 October 2006 - 09:19 PM

"demain
prendra fin
celui qui en moi
a fait semblant d'être moi"
pessoa

Beau potlatcht tout de même
marrant

Je vous les laisse
certaines guimauves s'y reconnaitrons

Le Grand Livre de l'énurésie
Les Briques Molles

Deux petites nuits de paléopoésie était sympatique

Le Grand Livre De L’énurésie - A. Sfumato Total Et Dot

12 October 2006 - 08:03 PM

Le grand livre de l’énurésie

Tome premier
(11 octobre 2006)

écrit en une nuit la nuit des Variantes



Six Saccades

a. Sfumato total et Dot
e. La Gazette des Prouesses
i. Clarines de Sotie
o. L’authentique Taxi immatriculé Vaste-Guérilla
u. Sérologistes contre éoliens
y. Spire, cette Terre est belle et habitable




« forniquez vos sœur baffez vos frères
buvez fumez hurlez
mourez vite »

Cheik ibn Saïd Seski


à chacun son timbrage, énurésiens.





Sfumato total et dot

Avunculaire de la tombe
Tout était là dans le monochrome
D’abord
Il fallait il le fallait vraiment
Du silence mais factice fut celui proposé
Ensuite cingla
Le dernier bruit dans la dernière nuit du monde
Du creux de la mémoire la plus liquide
Jamais on n’avait su faire tenir tant de noir dans une vie si brève
Jamais on n’avait
Vu
La brume ravager corps et conscience à telle férocité
Que ce fut comme par magie comme si
Toujours
Si docile fut-elle
Embrumée sans embaumement elle gouvernait ainsi
Embagné dans cette nuit cette fumée
Pitre cécitaire impavide
Tu crus consumer tes pas sur cette terre si sereinement
Avec
Joie et les bonnes rumeurs mais
Ça t’est impossible ton cri latent le sait
C’est la maigre cause de tes tracas
Voilà
Les râles acariâtres rentament leur taf de cariatides
Je suis le perroquet de mon maître qui a tout compris qui depuis est mort
Le maître Exocet qui habite les Solubles :
A la lampisterie
Les poètes aux laryngites avaient depuis longtemps livré lapalissades sur lapalissades
D’autres déchiquetaient le palpable condamnant femmes et enfants du futur à la famine des couleurs
Déchiquetaient déchiquetaient sans autopsie authentique
Smicards des seigneurs aux terres pales celui-ci les sacra Spécialistes
Dont s’exsanguèrent tous les sièdes spirituels de l’univers
Tièdes et sciées très haut
Très loin
Amputé puérilement
Alors Faiseurs de Volutes laids et hideux devenu Ordre du Désordre ils triomphèrent
La guerre prit fin
Le sang couvrit la soif
Et le bon sens se dissipa exilé des Cités jadis Disparates-Unies aujourd’hui Uniformes-Dispersés
Et puis légiférèrent barbouillèrent les aliborons
Depuis
Dans cette victoire délébile flotte ce long cri que depuis tu entends défigurer la nuit
Et l’hurlement
Si fragile puisque essentiel
N’est que la faim véhémente de quelque kétupa
Ce sont ces lapillis légitimes que livre ma voix
Équipés de sandales sans lapsus comme de cette capuche à l’effigie du sourire
Ennuyé de la nuit
Affamé de la décibel du sens au dam de la déclivité nuptiale
J’ai couru avec mon cocard
Et rien n’était risible
Visible à peine fut cet espoir
Malmené par les mimiques des Spécialistes frêles froids et pourtant petite flamme de l’incendie »
Ici prend fin l’instauration du trône de la terreur de la nuit et
Ici débute
La sédition des énurésiens
J’ai moi-même
De mes paumes digitales vu Exocet se débattre sur les Solubles
Exocet à peine a exaucé son cri qu’il s’arrête
Doute
Confusionne
Doute
Observe
Crie
Rit
N’attend jamais plus d’un moment
Bataillant avec son ombre débile un marteau-piqueur au poing :
Mais visible à peine et évidence
Ses ovaires mous dans ce trou
La nuit ne fut que noce
La nuit aménagée la nuit défigurée
Tentant l’amour avec ma petite mort qui m’importe peu j’étais né
Cinquante cinglantes poutres
Affalées diluées en moi s’offraient à mon pouvoir
Les briques génératrices de bonheur
Mais
Psychogéographe né
Je fondis ma cause sur du noir
Et je compris forcement tout ce qu’il y avait à comprendre »
N’espère la Datcha ensoleillée
Tu seras seul nulle part
Tout le leptique nécessaire dedans le sang
Sur la nuit il trouva sans chercher
Sur la nuit il bâtit un reflet
Ce moi
Par sa cavale au réel
Mais sans sébile
On lui fit don
Et insatiable
Il larcina tout de même
Ce burlat
Qu’on promettait au bûcher

Cette bougie
Faite de la cire dont il aspirait

Les Briques Molles - Phase Deuxième

11 October 2006 - 02:50 AM

Les briques molles - Phase Première


Phase Deuxième :



I


Assa-
ssiné comme l’on
s’éveille Dormait l’
idiot
Près
la grève. Et
d’à
jeun la ville
S’é-
levait l’a-
dage,

Trop
connu.

Prê-
tait le
pré ce vert
Huilé
de son
œil, juste
où j’eusse
À
peine
à
demi-
mot
Heurté tout
ce
mal mourrant
sur l’homme.

Et clair-
ière était
cet os
Et bleue é-
tait la terre
Par
ces regards rauques Par
ces
rares refrains.

Tout un
feu
la chevelure Sur
ce lit d’
insom-
niaque
Tel
un sourire



II


A cinq heures tu
es habi-
llé
Co-
mme l’é-
tait l’
espoir
Et
ce soir ne t’
a pas été re-
trouvé,

Ni rendu.



III


Et les tan-
tôts du ciel
S’
égre-
naient en nous,
même
ces
volets Qu’on pu
dire si mauves
parfois
Peut-
être oranges.

Dans l’
her-
be brune
im-
mé-
mo-
riale Vi-
vaient les vits
Quand
le temps
casse Sa facul-
té d’être ennu-
yait.

B-
elle et Br-
ûlante
Fut
la cacophonie
d-
u mart-
eau-sauvage.

Puis cesse d’
être ce trou
Ouvert tantôt de
mê-
me un puit Tan-
tôt serré de même u-
ne san-
gle.

R-
ien que d-
u lait
Des cerises et d-
u chocolat.

Rien qu’
et du sel de gorges et du sueur de c-
orps.



IV




l’un
vers l’
autre
Je voulais
dire : E-
gare toi pench-
ante : Je
suis dan-
gereux au toucher :

L’
her-
be m’ap-
prouvait
Et je l’app-
rouvais.

Au ref-
uge des indif-
férences.



V


Che-
mins R-
ien
L’her-
be
Boue Lit D’
ombre des nuits.

Dési-
rions

Blanc-
hit Sable
Au-delà

.

Une é-
treinte perpétu-
elle, des é-
treintes tes-
sons.



VI


Je
vaine détresse d’une bran-
che En-
venime
Ce mau-
vais fruit.

Ne
f-
ut ni M-
onde
Ni né-
ant mondain.

L’o-
give mesqui-
ne au plus. Au pire
Ce sca-
ra-
bée.

Je
détresse d’un-
e branche
La charge Lour-
de des posté-
rités.

Ni
plus
ni
moins
boome-
rang.



VII


De-
meurer

Laid,
Plein de la
soupe
des gal-
axies.

Les sons
de la d-
anse. Vaste
grange

sous la neige. La neige sous
le b-
ois et les b-
uissons des fièvres
sans cesse
sans plus r-
ien à vouloir
à vou-
loir du haut
du cri d-
u lac.



VIII


Ob-
jets
A ja-
mais les yeux
fermés
Sur moi, é-
té, heure, fleuve, désir, ou-
bli, mort, etc.,

Luisent lents.

Mil-
le voix, et vi-
tres.
Grimaçant, ce So-
cialisme des Couleurs.

En toute hâte ils vécurent,
Pauvres,
Sans ryth-
mes,
Fi-
ssurant la fumée.



IX


Ils n’
ont pas
ri. Ce fut par fai-
blesses.
Tou-
ssaient

Dans leurs sérieux des oublis
à v-
élo,
Comme b-
elle auberge
dans la b-
rume,
Qui Quoi-
que feu leur paraissent glace.

Un rhu-
me Fut pour eux Remède.



X


Le si-
lence cet an-
neau
Étreint
les gen-
oux du che-
min :

« La vie s’achèvera,
La vie demeure.
De même joue l’enfant
Parmi trop de rêves. »

Du passage les chevilles
Offu-
squaient ce carré le r-
âle.



XI


Il tonne, sur mon pou-
mon,
sur le mon-
de.

Ou fil
de fer ou
lame de shlasse :
La bise de la braise
M’in-
terpelle solide-
ment me rap-
pelle que

Rien
N’est fi-
ni
Et que tout est té-

A l’ento-
nnoir blanc des bou-
le-
ver-
se-
ments.

M’
a-
gressant par mom-
ent Et comme trop sur-
prit.



XII


Toutes
deux
Enten-
dant ma voix
mes oreilles

Res-
pirèrent, abus-
ées.

Ma voix vê-
tu De mil-
le chemi-
ses
Était une.
Etait le t-
emps
De l’em-
buscade au sable
Du p-
alais pour le b-
ain
Dans la mer qui est son mond-
e.

Tant
de peint-
ure…

Non, nu, Une
foule dans la gor-
ge
Et plus nombreux encore pl-
us bas.

Toute deux
Entrete-
naient ce secret.



XIII


Rien
n’
était
audible
dans
l’
ouroboros.
Hormis
les
œufs
des
paupières,
Parmi ce flacon de noir.



FAUSSE FIN


Sa-
voir vivre loin. Vi-
vre
Vi-
eux.

Car b-
eau pot-
latch.

A ceux qui ont le luxe de ne pas vous lire, choisissant le col-
loque du couteau à la dent frêle des grib-
ouillis ; donnez-leur faveurs.

Tout
de mê-
me,

S’
est sauv-
egardé un long rire
De ces mai-
sons mal-
léables…

Manifestement

10 October 2006 - 07:51 PM




J'avais dessiné sur le sable
Son doux visage qui me souriait
Puis il a plu sur cette plage
Dans cet orage, il a disparu

Et j'ai crié, crié, Staline, pour qu'il revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine

Je me suis assis près de son âme
Mais le bonhomme s'était enfuie
Je l'ai cherchée sans plus y croire
Et sans un espoir, pour me guider

Et j'ai crié, crié, Staline, pour qu'il revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine

Je n'ai gardé que ce doux visage
Comme une épave sur le sable mouillé

Et j'ai crié, crié, Staline, pour qu'il revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine

Et j'ai crié, crié, Staline, pour qu'il revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine…


*

Oncle Jo braquait les banques de la vieille mère patrie pour financer le parti.
Oncle Jo a beaucoup tué, beaucoup bu, beaucoup lu.


*

N'y voyez nulle malice. Ce n'est qu'une réflexion sur l'art poétique de la propagande. Tout est propice aux réclame. Faut-il n'y voir malice ?

Bug

10 October 2006 - 06:27 PM

bug