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une vie à deux


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#1 sanaa

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Posted 14 March 2005 - 02:23 PM

Je t'aime à l'égal du paradis promis,
Et t'aime plus, lorsque je te rêve époux et mari,
Tu me parais alors, espoir de mes minces nuits,
Avec bonheur je rêve notre futur nanti
Qui sans gêne, au matin s’annonce fortuit.

Affolée, j’élude le réveil et m'accroche au sommeil,
Lâche, je préfère le rêve aux cruels délits d’éveil
J’aime accueillir, ces songes roses et vermeils
Où mes pensées audacieuses appareillent
Pour une vie à deux orchestrée avec merveille

Je veux te raconter, ô mon amour, mon adoré
Ces rêves bleutés qui ornent mes nuits agitées
Je veux te faire un récit juste et point douteux
De ce qu’est en vœu notre vie à deux

Moi je songe au bonheur, d'aller là-bas
vivre ensemble, et oublier nos embarras
lorsqu’en liberté,
nous pourrons enfin aimer et vivre,
et lorsqu’en unité,
nous pourrons enfin aimer et après mourir

Là, tout n'est qu'harmonie et beauté,
Là « chez-nous », nous vivons en félicité

Notre blanche maison, petite mais agréable;
Sa vielle façade et son intérieur tout récent
ses fenêtres grandes ouvertes, perméables
invitent la lune, embraser notre amour innocent,
et qui, derrière la vitre où se brisait son faisceau
Admire nos dîners longs et exquis en amoureux
Dispersant amplement ses reflets lumineux
Sur les tissus brodés de couleur jaune et bleue.

Des mures tapissés, des meubles luisants,
Parfaits malgré les ans, défiant les temps
Un séjour, et une chambre avec un berceau
De l’amour de la joie, du bonheur et des enfants

Notre salon aux arcades et riches plafonds,
Orné par des tableaux et miroirs profonds,
un décore et une ambiance orientale,
Révélant mes origines et mon pays natal.




Pareraient notre chambre aussi; des toiles et des fleurs
Mêlant leurs odeurs, aux odeurs de nos corps
Parfumant l’atmosphère avec miles et une senteur
Et le feu de l’âtre ranime le feu de nos corps

sonorisée aussi par nos gémissements et nos soupirs
Nos plaisirs de chaires, n’ont point d'écho sourd.
Notre écrin nuptial est pareil à l’édifice qu’on voit fléchir
Sous les ébats de nos corps infatigables et lourds.

Bientôt nous épouserons la vive clarté
Adieu soucie et, obstacles maudi et damnés
J'entends déjà nos éclats de rires factuels
Raisonnant dans notre demeure bien réelle.

II me semble, que t’es déjà bercé par ce rêve enivrant,
Que je te révèle confiante sans aucune appréhension
Clamons haut et fort : « adieu l’automne; demain l’été »
Cet aveu secret résonne comme un commencement vrai.

Chose certaine, je t’aime de façon un peu folâtre
Homme de ma vie, mais aujourd'hui que doux amant,
Et rien, ni la maison, ni l’écrin nuptial, ni le feu de l'âtre,
Ne me vaut l’éclat de ton amour sur ma vie rayonnant.

Qu’il est beau, à travers mes vers, de voir naître
L’espoir, et mes profonds souhaits apparaître
les mots et les poèmes de peine enfin disparaissent
laissant place à l’amour joyeux et comblé sans cesse




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