Sériolisation Des Interventions De Med37
#1
Posted 13 October 2006 - 06:58 AM
Je me suis permis de déplacer certaines de ses interventions.
J'ai épinglé le topic sur Charles de Gaulle qui n'a pas grand-chose à voir avec la lecture de poèmes mais qui a un parfum de poème en soi, ce qui se respecte.
J'ai dû scinder, surtout, le poème d'Elysa, à cause de ses importantes disgressions. La coupure a été arbitraire et s'appuyait surtout sur des modalités pratiques. Il est évident qu'on peut aborder de multiples questions dans une lecture. C'est un peu faire injure à l'auteur du topic quand même que de ne pas revenir au sujet initial.
J'ai déplacé une contribution un peu idiote dans le salon "De rien", pour des raisons qui rejoignent celles qui m'ont conduit à épingler "charles de gaulle".
Je tiens à remercier tout le monde de son aimable participation et vous invite à proposer ici toutes sortes de lectures : de membres ou d'auteurs que vous fréquentez régulièrement.
Pour les lectures forumologiques, il est bien évident que ce salon n'est pas un salon de réglement de comptes. Il est critique, c'est différent. Poster pour dire : "ce poème est une merde" n'a pas plus d'intérêt que de dire : "ce poème est magnifique".
Il est plus intéressant de s'interroger sur le travail du vers, le statut de la signification, le rapport de l'émotion, ce qu'on appelle "forme-sens" aujourd'hui dans le monde littéraire parce que le sens n'est pas séparable de la forme, etc.
Il peut être plaisant de dériver une production d'un texte qui nous a saisi, à condition de respecter la part opaque du poème auquel nous nous dédions. Trop souvent, un poème répond à un autre poème en reprenant quelques mots, une idée approximative et sans se soucier du message formel du poème initial. Par peur de blesser l'auteur de l'hommage, on n'ose trop dire quoi que ce soit (ou au contraire, on se fache démesurément !) et c'est un dialogue de sourds qui s'enclenche.
Bref, le gérant du salon de lectures sera intransigeant sur un point : il est demandé de s'intéresser à la pensée d'autrui et non d'imposer la sienne comme l'exhib montre son sexe.
#2
Posted 13 October 2006 - 08:51 AM
ça sous-entend quand même légèrement que ceux qui mettent leurs texte ailleurs ne sont pas "lus" (je met les guillemets exprès). Analyse textuelle au moins on savait à quoi s'en tenir.
#3
Posted 13 October 2006 - 10:13 AM
t'as eu les clés comment ??
#4
Posted 13 October 2006 - 10:52 AM
Edited by ORIENTEUR, 02 November 2006 - 12:22 PM.
#5
Posted 13 October 2006 - 12:45 PM
ça sous-entend quand même légèrement que ceux qui mettent leurs texte ailleurs ne sont pas "lus" (je met les guillemets exprès). Analyse textuelle au moins on savait à quoi s'en tenir.
Effectivement, le salon principal ou le petit salon, pour rester au poème, n'obligent pas à une lecture. Certains ont pris le parti de se confronter au texte, d'autres non, rien à redire là-dessus. Je parle de la lecture comme d'un effort de compréhension. Le problème du mot "analyse" est qu'il renvoie trop à des grilles scientifiques, qui ne sont pas les seules lectures possibles.
Ce qui ne veut pas dire qu'il soit impossible de lire ailleurs ! Mais ce n'est pas obligatoire. Tu en as fait comme moi l'expérience : certains ne veulent pas que leur poème soit lu ! Ils veulent juste qu'on leur fasse signe, c'est leur droit !
Gaston, figure-toi que je suis modérateur sur ce salon . A ce titre, je puis censurer, scinder, déplacer les contributions. Une fois qu'elles sont sur un autre salon, je ne peux plus y toucher.
Mais faire le ménage chez moi, je sais faire
#6
Posted 13 October 2006 - 02:29 PM
Mais faire le ménage chez moi, je sais faire
oui, mais euh... t'as fait comment pour l'envoyer vers "de rien"
avec Eden si on reçoit des trucs qu'on veut pas, on peut aussi les envoyer vers d'autres salons gérés par des gens qu'on aime pas ? ou vers d'autres sites (un forum de l'ump par exemple) ?
#7
Posted 13 October 2006 - 03:17 PM
mais justement, ce que toi tu entends par lecture est une analyse scientifique (litteraire certes mais scientifique quand même) ... c'est une occupation comme une autre, personnellement je l'execre pour l'avoir à mon avis trop pratiquée.
Le reste des lectures possibles, à mon avis, rentre justement dans le champs des "moi j'aime"/ "moi je déteste", c'est le ressentir et l'impression.
Pis l'effort de compréhension, foutaise, jouissance d'un étalage de culture, satisfaction personnelle oui.
ils veulent être lu, c'est même leur seul but, ils ne veulent pas passer sur le canapé du psy, ils viennent acheter leurs médocs à la pharmacie sans ce préoccuper de l'origine réelle de la maladie, mais ils s'en foutent, ils sont sans doute mieux comme ça ... mais ils veulent être lus.
C'est la grande distinction entre lecture/comprehension, entre regarder/voir ... tu vois ce que je veux dire ?
#8
Posted 13 October 2006 - 03:45 PM
#9
Posted 13 October 2006 - 05:17 PM
#10
Posted 13 October 2006 - 06:09 PM
#11
Posted 13 October 2006 - 09:14 PM
#12
Posted 14 October 2006 - 07:04 AM
Si tu n'as pas ces boutons, c'est que t'es pas modo. Sinon, tu peux me renvoyer le paquet de med, je saurai quoi en faire.
Je pense, Remo, qu'il y a chez tout le monde mais à divers degré du narcissisme & de l'altruisme qui se combinent de façon complexe. En lisant autrui, je me lis, je me montre lisant, lisant autrui, je donne ma lecture à qui m'a donné son poème. Tout est dans la façon : si je déverse sur toi un paquet de poèmes, mon cadeau te sera un fardeau.
L'altruisme du poème, c'est aussi le fait que nos mots ne nous appartiennent pas en propre : ils nous ont été donnés, nous les rendons, ils ne vivent que de cette circulation. On peut appauvrir un mot ou l'enrichir, lui donner de la force ou lui ôter tout sens... La densité d'un mot est aussi fonction des nuances qu'on sait lui donner. Elles reflêtent quoi ? Mais le feuilleté de toutes les fois où on l'a entendu, ce mot, et en particulier de celles qui nous ont frappé.
Qu'est-ce qu'un poncif ? Une expression qui nous a frappé et que nous croyons capable d'émouvoir par elle-même, alors que l'expression n'était si belle que dans le mouvement de la pensée, d'une pensée particulière.
Voilà, et puis - rien. Ou quoi :
ce qui est important, me semble-t-il, c'est le mouvement. La dynamique. La tension. La pente ou la spirale.
"L'homme fuit l'asphyxie" (René Char) : un poème qui n'obéit pas à ce principe n'est pas un poème.
#13
Posted 14 October 2006 - 08:37 AM
Si tu n'as pas ces boutons, c'est que t'es pas modo. Sinon, tu peux me renvoyer le paquet de med, je saurai quoi en faire.
oui, oui ! c'est bon !
je n'avais pas vu que je pouvais déplacer les topics aussi !
merci !
#14
Posted 14 October 2006 - 11:54 AM
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