…il n’était pas une fois
où nos chemins s’étaient croisés…
Ma belle,
Je te promets, un jour je t’amènerais danser
Mais, tu sais comme je me déteste
Je t’offrirais la rose rouge de mon passé
Mais, tu sais comme je hais la bête
Ma blanche,
Je sais ma blanche que tu es là-bas,
Où ton cercueil est recouvert de neige.
Où est-ce ? Quand viendrais-je t’embrasser ?
Je dois attendre le chemin et les sept nains.
Mes cendres
Finissent de se consumer dans la cheminée
En poussiérant les ailes des papillons.
Sur moi, tu me nettoies et tes haillons te siéent
Comme une pantoufle de verre.
Ma belle,
Quand aurais-je le courage
De m’aventurer aux bois ?
Quand prendrais-je le passage
M’amenant à ton corps dormant ?
Ma sirène,
Je t’imagine dans ce grand océan, si petite.
Pourquoi ne fais-je donc aucun sacrifice ?
Te rejoindrais-je un jour, une nuit ?
Tes jambes ne sont qu’une légende
Mes amours, mon amour,
Tu n’es plus qu’un conte, une vieille histoire,
À toi seule, autant de fées penchées sur mon berceau.
Autant de fées, tu resteras dans ma mémoire.
…mon amour,
peut-être était-il une fois…