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[heloise]

Ce soir, tous les escaliers descendaient vers la Seine et la Seine coulait à l’envers.
Les bateaux-mouches n’arrivaient pas à prendre leur envol. C’était tellement pathétique ; les passagers étaient en larmes et certains se suicidèrent à l’arme blanche.
Le Pont des Arts était plié en deux de rire et j’eus du mal à garder mon équilibre.
Enfin, j’arrivai saine et sauve dans la Cour Carrée du Louvre où j’avais un rendez vous galant. Avec qui ? A vrai dire, j’avais oublié. Mais quelle importance !
Ce qui était vraiment important en ce moment précis, c’était cette brisure d’étoile encore toute illuminée et probablement fraîchement tombée.
Elle bougeait même encore !
En m’approchant, je vis qu’elle ne bougeait pas vraiment mais que c’était le sale gosse cramponnée après qui la faisait bouger.
Il avait l’air furieux dans son joli costume démodé. Figurez vous qu’il avait un long manteau vert doublé de rouge, avec des poignets à revers. De fascinantes bottes bleues qu’il portait par-dessus un pantalon blanc orné d’une ceinture dorée. Tiens ! Il avait une épée. Allait-il se suicider lui aussi ?
De toute évidence, son long manteau s’était accroché à la pointe de l’étoile et il n’arrivait pas à se libérer. Devais-je l’aider ? Je n’étais pas très serviable et ma nounou m’avait toujours dit que l’on risquait de s’électrocuter en touchant les brisures d’étoile.
Mais quand même ! Sa petite frimousse sous ses cheveux blonds pleins d’épis était bien séduisante. Je n’avais jamais eu un sale gosse pour ami. Tout à coup, je mourais d’envie d’en avoir un.
Je pris mille précautions pour ne pas déchirer son beau manteau et pour me remercier, il me tendit une fleur qu’il gardait dans sa poche. Pas très belle la fleur ! Plutôt hargneuse. Elle me fit quelques grimaces et s’empressa de me mordre quand je voulus titiller son petit cœur tout rose pour l’apprivoiser.
Ma nounou me l’avait bien dit. Ne jamais titiller les petits cœurs qui ne t’ont pas été présentés. Surtout les petits cœurs roses, ce sont les plus pervers.
Je la fourrai dans mon plumier et je fis la sourde oreille quand je l’entendis cogner et me supplier de la faire sortir.
Le sale gosse me dit qu’il fallait à tout prix trouver de la tequila pour la calmer.
Alors, je proposais d’aller vers le Palais Royal où je connaissais une petite fille pas sage qui vendait toutes sortes d’alcools quand elle avait fini ses devoirs.
J’avais quelques scrupules à laisser agoniser la brisure d’étoile en plein milieu de la Cour du Louvre.
Le sale gosse la transperça d’un coup de son épée et après quelques petits soubresauts, elle rendit l’âme en nous faisant un clin d’œil.
T’inquiète pas me dit-il ! Elle va se transformer en poussière et au milieu de la nuit un vent astral va se lever pour l’emmener au firmament. Là, elle pourra se reconstituer et redeviendra une étoile à part entière.
La fleur s’agitait de plus en plus dans mon plumier. Il fallait sans tarder trouver la petite fille pas sage.
Il se faisait tard et la rue de Rivoli grouillait de loups garous. Normal ! C’était la pleine lune. Il fallait juste ne pas les regarder dans les yeux pour ne pas réveiller leur désir de chair fraîche. Pas facile pourtant. Le sale gosse prit ma main et me suggéra de le regarder dans les yeux pour éviter toute tentation.
Il avait des yeux superbes. Verts teintés de fauve, ou le contraire peut-être. Je m’y noyais trente secondes et j’en ressortis toute mouillée, haletante d’avoir retenu mon souffle si longtemps.
Il pressa ma main un peu plus fort comme pour me dire qu’il avait apprécié.
J’entendis la fleur me décocher quelques injures. Que pouvait-elle voir à travers le bois épais de mon plumier ?
Elle est jalouse me fit le sale gosse. Plus vite on aura trouvé de la tequila, plus vite on sera tranquille pour passer à autre chose.
Autre chose ? Que voulait-il dire ?
Sous une porte cochère, un couple de loups garous homosexuels s’embrassait goulûment. Quelques années auparavant, ils auraient été définitivement bannis de Paris pour un tel comportement. Mais une loi avait été votée, âprement défendue par les chiennes de garde, autorisant l’homosexualité entre loups garous de pure race. Les autres, les bâtards, devaient se contenter de relations secrètes dans des clubs très privés ouverts uniquement les nuits de pleine lune.
Les consommations y étaient hors de prix. Ouvrir tous les vingt huit jours n’était pas très rentable et il fallait bien compenser.
Par endroits, il flottait une odeur très désagréable. J’appréhendais de glisser dans une flaque de sang frais. Ma robe du soir se lavait à la main et le sang caillé était très difficile à faire disparaître.
Nous arrivâmes enfin au Palais Royal. La petite fille pas sage jouait souvent à sauter à cloche-pied sur les colonnes de Buren. De loin, j’aperçus sa robe bleue et son tablier blanc. Elle était en grande discussion avec la chaisière des Tuileries.
J’avais eu quelques mots dernièrement avec la chaisière des Tuileries. Je n’ignorais pas qu’elle était chichement payée et qu’elle devait arrondir ses fins de mois. Mais préparer des confits avec les canards du bassin et les revendre aux gardiens du musée du Louvre me semblait vraiment exagéré !
Je fis les présentations d’usage et le sale gosse gratifia la chaisière et la petite fille pas sage de baisemains sonores, en claquant les talons de ses bottes bleues.
Par malchance, la petite fille pas sage n’avait pas de tequila. Cependant, elle connaissait un fils de pute qui en avait tout un stock dans sa chambre d’étudiant.
Nous partîmes donc tous les quatre à la recherche du fils de pute.
Comme un malheur n’arrive jamais seul, c’était également la nuit d’Halloween et le sale gosse avait fort à faire pour nous débarrasser des citrouilles qui cherchaient à croquer nos chevilles.
Le plus simple était de leur crever les yeux de son épée. Pas si facile pourtant. Elles étaient très malignes ces citrouilles urbaines et se déplaçaient avec une surprenante vélocité, gardant leurs grands yeux noirs fermés.
Bientôt, le trottoir fut jonché de cadavres de citrouille et la chaisière fut obligée de porter la petite fille pas sage qui ne voulait pas salir ses bas blancs.
Ma robe du soir était dans un état lamentable. Le sale gosse décida qu’il fallait absolument m’en trouver une autre.
Comment ? Demandais-je innocemment. Je n’avais jamais rien volé de ma vie. Depuis ma plus tendre enfance, je fabriquais des faux billets en telle quantité qu’il n’y avait plus un seul pauvre dans mon quartier.
Seulement, j’étais sortie un peu précipitamment de chez moi et je n’avais pas pensé à prendre ma jolie bourse endiamantée.
Je n’allais pas tarder à comprendre que le sale gosse n’était jamais à court d’idées. Pas question de voler. La fleur avait la mauvaise habitude de cafarder et se serait fait un plaisir de le répéter aux étoiles naines qui sont les plus mauvaises langues de notre galaxie. Or, il tenait à sa réputation.
Il avait une solution pour trouver de l’argent : Prostituer la petite fille pas sage à un loup garou végétarien. C’était un peu risqué quand même, mais nous resterions aux aguets dans les parages.
La chaisière fut chargée de trouver un loup garou végétarien.
Pendant ce temps, la fleur s’agitait dans mon plumier et hurlait à pleins poumons qu’il lui fallait de la tequila. Je la menaçai de l’effeuiller si elle ne se taisait pas. Elle me répondit avec raison qu’elle n’était pas une marguerite et qu’elle ne risquait rien.
La petite fille pas sage s’était endormie et la chaisière ne revenait pas ; aussi le sale gosse et moi-même décidâmes de faire plus ample connaissance. Sa langue avait un goût de fraise Tagada qui me plaisait bien et il avait des taches de rousseur sur les épaules.
Nous allions pousser plus loin nos investigations quand la chaisière revint avec un superbe spécimen de loup garou végétarien.
Le sale gosse réveilla sans ménagement la petite fille pas sage. Ce en quoi il eut tort. Je n’avais pas eu le temps de le prévenir qu’elle était toujours de fort mauvaise humeur quand elle se réveillait. Elle se saisit d’un bond de son épée et sans prévenir embrocha proprement le loup garou qui prit un air tout penaud, ne sachant comment arrêter le sang qui giclait avec une précision surprenante dans l’œil de la chaisière.
C’était à moi de ramener l’ordre. De la main droite je désembrochais le loup garou tandis que de la gauche, je fermais rapidement l’œil de la chaisière.
Je fis même mieux. En équilibre sur la jambe droite, la plus musclée, j’appliquais mon pied gauche, chaussé d’une lourde botte à crampons, sur le trou béant qui ornait désormais le poitrail du loup garou.
Avant de trouver le fils de pute et de réconforter la fleur, il me fallait trouver une aiguille géante et du câble fin solide pour réparer les dégâts. La chaisière se chargerait des travaux de couture.
Le flot de sang ralentit enfin et nous voilà partis à cinq à la recherche de la mercière.
La petite fille pas sage présenta ses excuses au loup garou. Elle lui chuchota je ne sais quoi à l’oreille. Ce devait être très drôle car il se mit à hurler de rire, ce qui eut pour conséquence d’élargir un peu plus le trou béant.
Une nouvelle fois, je fis preuve d’un sang froid admirable en y fourrant un bébé citrouille pas trop belliqueux qui se contenta de passer sa grande langue râpeuse sur les bords de la blessure.
Une seule personne au monde saurait où nous pourrions trouver la mercière : ma nounou.
Depuis que j’étais en âge de m’occuper seule de moi, elle s’était lancée dans les affaires. Des affaires plutôt louches dont je ne savais pas grand-chose, sauf qu’il y avait une recrudescence de manchots et d’unijambistes au nord de Paris et que sa boutique de prothèses ne désemplissait pas.
Donc nous ferions un détour par la gare du Nord où habitait ma nounou. Non, je ne dis pas de bêtises. Elle habitait gare du Nord, un splendide appartement aménagé dans un Eurostar bien caché sur une voie désaffectée.
Cela faisait des mois qu’on enquêtait à la SNCF sur la disparition d’un Eurostar. Entre les grèves, les manifestations et les pannes, l’enquête piétinait et ma nounou profitait sans inquiétude de son long nid douillet.
Le sale gosse ouvrait la marche, faisant des moulinets avec son épée dégoulinante de sang pour effrayer les vautours attirés par les cadavres de citrouilles.
La chaisière suivait maladroitement, évaluant mal les distances avec son seul œil valide.
La petite fille pas sage et le loup garou flirtaient outrageusement et le bébé citrouille avait de plus en plus de mal à emplir le trou béant qui s’élargissait spectaculairement.
Je fermais la marche, avec ma robe du soir souillée et déchirée dont plus personne ne songeait au remplacement, et la fleur qui se mettait à hurler de temps à autre qu’il lui fallait sa dose de tequila.
Je me dis qu’après la mercière, il nous faudrait encore trouver le fils de pute et que la nuit risquait d’être longue.
La gare du Nord était bondée. Les loups garous londoniens et berlinois débarquaient sans arrêt. Il y avait des trains supplémentaires pour les citrouilles et les sorcières belges. C’était une pagaille inimaginable.
Je possédais un plan pour retrouver la voie désaffectée du train de ma nounou. Seulement, il était dans mon plumier, en compagnie de la fleur en manque de tequila. Pas question donc de l’ouvrir.
Le sale gosse se mit à cogiter. Puis il décréta que c’était tout simple. Il suffisait de chercher un annuaire et de téléphoner à nounou.
Comment n’y avais-je pas pensé plus tôt ?
Mais trouver un annuaire dans une gare surpeuplée de loups garous, de sorcières et de citrouilles n’était pas simple.
La petite fille pas sage vint à notre secours. Elle séduirait un employé qui se ferait un plaisir de lui en trouver un.
Pas question lui dit le loup garou ! Je suis jaloux et tu ne séduiras personne, sinon je change mon régime et tu seras ma première expérience carnivore.
Et disant cela, il se donna de violents coups de poings dans le poitrail, ce qui eut pour effet de déloger le bébé citrouille du trou béant. Celui-ci en profita pour rouler à toute vitesse vers ses sœurs plus grandes en poussant des cris qui risquaient d’attirer l’attention sur nous.
Faute de mieux, je déchirais la moitié de ma robe et j’en fis un tampon qui combla tant bien que mal l’ouverture sanguinolente.
On en était toujours au même point et pire : Pas de tequila pour la fleur hystérique, une petite fille pas sage encore plus dévergondée, un loup garou végétarien qui menaçait de ne plus l’être et qui pissait le sang, une chaisière en passe de devenir borgne, un sale gosse dont je saisissais mal les intentions et moi dans une robe en lambeaux ignorant où logeait ma nounou adorée. Sans oublier le fils de pute qui détenait le remède miracle et que seule la petite fille pas sage connaissait.
Un miracle se produisit. A vrai dire, au moins une fois par jour, il s’en produisait un pour moi. Je fus donc à peine surprise de voir nounou marcher à pas précipités vers moi. Elle n’avait jamais voulu quitter son joli costume à la Mary Poppins. Elle était vraiment adorable, malgré ses 75 ans, et le loup garou s’écarta de la petite fille pas sage pour se rapprocher d’elle.
Encore une fois, je fis preuve d’une stupéfiante présence d’esprit. Je mis deux doigts dans l’ouverture de son poitrail et je les fis tourner impitoyablement jusqu’à ce qu’il comprenne que je n’admettrais pas que l’on lutine nounou sous mes yeux.
Il s’en retourna, tête basse, à côté de la petite fille pas sage qui entreprit de lui faire un nouveau tampon avec l’un de ses bas blancs. Il fallait vraiment qu’elle soit amoureuse pour sacrifier ainsi l’une des pièces préférées de sa tenue.
Nounou eut tout de suite le coup de foudre pour le sale gosse. Elle passa ses mains dodues, joliment agrémentées de mitaines de dentelle noire, dans ses cheveux hirsutes, et là encore je dus intervenir pour qu’elle ne lui avale pas la langue tout cru.
J’eus un vilain pincement au cœur. Le sale gosse serait à moi et s’il le fallait, je défierais nounou en combat singulier, ou même pluriel.
La fleur, et je ne comprenais toujours pas ce qu’elle pouvait voir à travers le plumier, eut une sorte de petit ricanement, que je pris comme une moquerie à mon égard.
Je suis rarement grossière, nounou ayant veillé à ma parfaite éducation, mais je ne me privais pas de déverser un flot d’injures tel que tous les regards se tournèrent vers moi. J’en profitais pour procéder à un rapide examen de l’œil ensanglanté de la chaisière. L’évolution semblait se faire vers le pire et je me demandais lequel d’entre nous serait capable de procéder à l’énucléation si l’on en arrivait là. L’épée du sale gosse ferait probablement l’affaire mais que ferions nous après ? Le trou béant du loup garou nous entraînait déjà dans des complications que nous n’avions pas prévues ; nous n’avions pas besoin d’un second trou à gérer !
Le sale gosse nous rappela pourquoi nous étions partis à la recherche de nounou. Nous avions besoin de trouver chez la mercière une aiguille géante et du fil solide.
Ce fut à ce moment là que le loup garou, qui n’avait pas encore prononcé une parole, nous dit ce qu’il aurait dû nous dire de suite, à savoir qu’au lever du jour son trou béant se reboucherait de lui-même, à condition qu’il s’accouple avec une humaine. Il coulait de source que la petite fille pas sage ferait l’affaire. Mais le voudrait-elle ?
Pour l’instant elle boudait. Elle n’avait pas trop apprécié sa tentative de séduction auprès de nounou.
Je commençais à me demander si nous ne manquions pas un peu d’organisation. Le problème du loup garou pouvait attendre, ainsi que l’œil de la chaisière. Par contre, le plus urgent était de trouver de la tequila pour la fleur qui s’agitait toujours dans mon plumier.
Le sale gosse lorgna vers ce qui fut ma plus belle robe du soir. Je lui fis non de la tête. Encore une chose qui pouvait attendre. Nous ne devions avoir une seule chose en tête : trouver le fils de pute.

[Charlie]

Alors moi j'attend la suite! 'y a tout qui m'plait! des loups-garous! des citrouilles! une nounou avec des mitaines en dentelles noires (la classe quoi!), une fille pas si sage que ça...et une Hélo à l'imaginaire destroy!

Charlie vive le conte pour plus de 16 ans de la comtesse!

[vallée]

dessine-moi un nichon ?

baci
caramia

[Félice]

J'exige la suite, comtesse. Et si le fils de pute ne vous menait pas à la Tequila ? La fleur tiendra-t-elle le coup ?
Les loups garou berlinois... mmmmm... dangereux ceux-là. J'en ai recontré l'un ou l'autre dans la pénombre à la fin des années 20. Mais les lois n'étaient pas aussi clémentes à cette époque et le contexte les rendait encore plus hargneux.

Et cette nounou... semble bien mystèrieuse. Il faudrait en faire un film.

Ton petit Prince, celui de Gilonimo, celui de St Ex... je le disais l'autre jour à ton coquelicot : le monde est vraiment riche.

Dépêche-toi de nous pondre la suite !

Jaguar, ensanglanté.

PS : tu es magnifique dans ta robe du soir.

[gilonimo]

Ce n'est pas bien d'écorner ainsi l'image du Petit Prince, même si nous savons vous et moi qu'il n'est pas tombé de la dernière pluie.

Antoine de Saint-Exaspéré

[Gaston Kwizera]

il en a de la chance le sale gosse
moi
c'est rare que les filles ressortent toute mouillées
de s'être noyées dans mes yeux

bises Hélo

[lacape]

j'ai aimé à quand la suite ? allez au boulot hélo !
bizz !!

[(cloud)]

hé oui la suite!
jusqu'où nous emportera le sale gosse ?

bises

cloud

[heloise]

Alors moi j'attend la suite! 'y a tout qui m'plait! des loups-garous! des citrouilles! une nounou avec des mitaines en dentelles noires (la classe quoi!), une fille pas si sage que ça...et une Hélo à l'imaginaire destroy!

Charlie vive le conte pour plus de 16 ans de la comtesse!

Faut que j'm'y remette Charlie
Mais en ce moment la tristesse a pris le pas sur mon côté déjanté
Faut que j'me secoue
Ou qu'un jeune félin me secoue

[Charlie]

Faut que j'm'y remette Charlie
Mais en ce moment la tristesse a pris le pas sur mon côté déjanté
Faut que j'me secoue
Ou qu'un jeune félin me secoue

En attendant le jeune félin, un peu de Nirvana à donf dans les oreilles, ça secoue ça!
Charlie

[Félice]

"Charlie pig potato" de Skunk anansie... ça, ça secoue !

Félice.

[Desmaudesmots]

C'est le genre texte que j'adore vraiment lire.
C'est très bien, original et marquant.
Je vois qu'au fond, les textes longs ne sont pas forcément punis ici (sourire).

Amitiés stoïques

Maud

[Charlie]

"Charlie pig potato" de Skunk anansie... ça, ça secoue !

Félice.

Envoie -la moi si tu l'as en stock celle-la aussi!
Charlie

[Félice]

Je crois que je l'ai... en CD c'est sûr... sur mon ordi moins. Mais si je peux je te la mail ce soir, collègue.

Maud... mais comment ça, les longs textes sont punis ? Meuuuuuu non ! D'ailleurs il me semble bien que nous avons été plusieurs à te le dire : les textes longs, c'est ta force. Henir ou Alain disait "liquide", non ?

Heloise,

Mais alors, comtesse... aurais-tu disparue ? La suite ! La suite !

Félice.

[Nobody's perfect]

J'ai bien aimé aussi ce truc ( huuuuu; conte???? Rigolade.) Sauf ceci que me gêne : "Elle bougeait même encore !
En m’approchant, je vis qu’elle ne bougeait pas vraiment mais que c’était le sale gosse cramponnée après qui la faisait bouger."

Ces bouger.... Bon, fallait bien que je cherche la tite bête hein???? Avant d'être bouffée par le loup-garou


Kissouilles Hélo

[heloise]

dessine-moi un nichon ?

baci
caramia

Un des miens Trésor ?
Tu préfères pas une photo ?

Bacci

J'exige la suite, comtesse. Et si le fils de pute ne vous menait pas à la Tequila ? La fleur tiendra-t-elle le coup ?
Les loups garou berlinois... mmmmm... dangereux ceux-là. J'en ai recontré l'un ou l'autre dans la pénombre à la fin des années 20. Mais les lois n'étaient pas aussi clémentes à cette époque et le contexte les rendait encore plus hargneux.

Et cette nounou... semble bien mystèrieuse. Il faudrait en faire un film.

Ton petit Prince, celui de Gilonimo, celui de St Ex... je le disais l'autre jour à ton coquelicot : le monde est vraiment riche.

Dépêche-toi de nous pondre la suite !

Jaguar, ensanglanté.

PS : tu es magnifique dans ta robe du soir.

Je vais pondre, je vais pondre...
Dès que ma déprime aura foutu le camp
La Comtesse survit au 36e dessous ces temps-ci
Même le champagne n'y peut rien
Mais je n'oublie pas ton anniv

[heloise]

Ce n'est pas bien d'écorner ainsi l'image du Petit Prince, même si nous savons vous et moi qu'il n'est pas tombé de la dernière pluie.

Antoine de Saint-Exaspéré

Ton Petit Prince est un niais
Le mien est un pervers
Tu veux qu'on les confronte en duel singulier
En terrain neutre
(Une étoile pas trop politisée)

Bises pour toi

[heloise]

il en a de la chance le sale gosse
moi
c'est rare que les filles ressortent toute mouillées
de s'être noyées dans mes yeux

bises Hélo

Ben attends cet été Kwiz
Je vais plonger dans ton beau regard langoureux
Et je te dirai comment j'en ressors

[heloise]

j'ai aimé à quand la suite ? allez au boulot hélo !
bizz !!

Ben pour l'instant j'ai un peu laissé tomber le sale gosse
Mais je vais pas tarder à reprendre contact avec lui
Bizzzzzzz

[heloise]

hé oui la suite!
jusqu'où nous emportera le sale gosse ?

bises

cloud

Le sale gosse causera ma perte
Je le sens bien comme ça !

[Félice]

Bon. Est-ce que tout le monde l'a lu, déjà, d'abord... avant de la laisser couler dans les bas fonds ?

J'te up, comtesse... rien que pour ta robe du soir.

Félice.

[heloise]

En attendant le jeune félin, un peu de Nirvana à donf dans les oreilles, ça secoue ça!
Charlie

A donf toujours !
Dès que j'ai des acouphènes
Je me calme
Alors ce sera un p'tit coup de Rape me suivi de Smell like teen spirits

[heloise]

C'est le genre texte que j'adore vraiment lire.
C'est très bien, original et marquant.
Je vois qu'au fond, les textes longs ne sont pas forcément punis ici (sourire).

Amitiés stoïques

Maud

Mais non Maud
Tiens ! Je vais en profiter pour dire une banalité
Pourquoi faire court, quand on peut faire long
Et lycée de Versailles bien sûr

J'ai bien aimé aussi ce truc ( huuuuu; conte???? Rigolade.) Sauf ceci que me gêne : "Elle bougeait même encore !
En m’approchant, je vis qu’elle ne bougeait pas vraiment mais que c’était le sale gosse cramponnée après qui la faisait bouger."

Ces bouger.... Bon, fallait bien que je cherche la tite bête hein???? Avant d'être bouffée par le loup-garou
Kissouilles Hélo

Grrrrrrrrrr !!!!
Puisque c'est toi qui a mis le doigt dessus
Je te laisse le soin de trouver des synonymes

[Nobody's perfect]

Mais non Maud
Tiens ! Je vais en profiter pour dire une banalité
Pourquoi faire court, quand on peut faire long
Et lycée de Versailles bien sûr

Grrrrrrrrrr !!!!
Puisque c'est toi qui a mis le doigt dessus
Je te laisse le soin de trouver des synonymes

Rire, bourrique, pffff, se mouvoir? huuuuu, c'est beau, j'adore cette sonorité. Kiss ma belle

[heloise]

Rire, bourrique, pffff, se mouvoir? huuuuu, c'est beau, j'adore cette sonorité. Kiss ma belle

Ah ben c'est beau une fois conjugué !
Le sale gosse se meut, se mouvait, il aurait fallu qu'il se meuve...

MEUHHHHHHHHHHH

[(cloud)]

ca en ai ou cette histoire? ^^

[heloise]

ca en ai ou cette histoire? ^^

Faut que je m'y remette
Mais en ce moment je suis trop mélancolique
Alors je me consacre à mes poèmes tristes

Bien à toi

[Artemisia]

Ah là là quelle histoire!

Je viens de la découvrir. Ça valait le coup de s'arêter pour la lire.
Truculent et picaresque!
vite, la suite!

Si je peux me permettre d'ajouter mon grain de sel : bouger, remuer, s'agiter, se déplacer, gesticuler, gigoter, frétiller, tortiller, se démener...

Artemisia

[heloise]

Ah là là quelle histoire!

Je viens de la découvrir. Ça valait le coup de s'arêter pour la lire.
Truculent et picaresque!
vite, la suite!

Si je peux me permettre d'ajouter mon grain de sel : bouger, remuer, s'agiter, se déplacer, gesticuler, gigoter, frétiller, tortiller, se démener...

Artemisia

Merci ma Puce
Faut que je m'y remette
Je sais
Bises pour toi

[Félice]

Comtesse,

C'est vrai, ça ! Elle est où, la tequila ???

Jaguar.


PS : j'ai vu des loups garou la nuit dernière... cachés derrière les vieilles pierres de la Grand place, à Bruxelles. Tu, sais, derrière ce petit bistrot qui s'appelle "le goupil"... j'en ai vu tout un groupe... c'est peut-être un indice.