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Les villes tentaculaires, ce champ dans l’épaisseur du temps, ce sont paysages avec figures absentes pour courir les rues, battre la campagne, fendre les flots à la lisière du temps.
En somme une vie ordinaire, la vie immédiate, sans éloges, dans le mouvement perpétuel des gravitations !
Après beaucoup d’années, je demeurerai le stupéfait, l’homme approximatif, l’homme rapaillé, face aux verrous, le mur dans le miroir, avec un air de la solitude, sous les dessous du ciel et pour l’usage du temps.
Exister, cette destinée arbitraire pour la quête de joie et l’instant fatal ! nous célébrerons les noces de ma vie sans moi à la vieille Parque.
Sous de grands vents obscurs, la terre nous est étroite qui laisse ses intailles à l’hôtel des images sur un fond de rag-time.
Faut-il que les amours et le rosaire des jours, ce puits que rien n’épuise, ne laissent que les regrets des fêtes galantes comme les fleurs du mal dans la lueur vacante et qui nous perdent corps et bien.
L’enchanteur pourrissant n’est que fureur et mystère et laissera ses contrerimes à faire l’éloge d’une soupçonnée pour ce roman inachevé.
L’accent grave et l’accent aigu dessineront nos calligrammes avec la rage de l’expression et tous enfin serons le fou d’Elsa.
Alain HANQUEZ / QUEZAN
