5 replies to this topic

[Sebastian1980]

On est toujours tous un peu seul
Quand on se perd sur les trottoirs
A moitié saoul, je vous dégueule
A la figure mes doux espoirs

On est toujours tous un peu seul
Quand on se perd sur les trottoirs.

Au boulevard du temps qui passe
J’irais cracher sur notre histoire
A bout de souffle, le cœur se casse
J’irais cracher sur notre histoire.

On est toujours tous un peu fou
A voir des trains quitter les gares
Pour d’autres gares je ne sais ou
Quand sonne alors l’heure du départ

On est toujours tous un peu fou
A voir des trains quitter les gares.

Au boulevard du temps qui passe
J’irais pleurer à la mémoire
Des amours perdues qui se lassent
J’irais pleurer à leur mémoire.

On est toujours tous un peu triste
Quand on s’avance dans le brouillard
Petits pantins, clowns sur la piste
Dans le reflet de mille regards

On est toujours tous un peu triste
Quand on s’avance dans le brouillard.

Au boulevard du temps qui passe
J’irais conter ma belle histoire
A tous ces gens au cœur de glace
J’irais conter ma belle histoire.

On est toujours tous un peu seul
Quand on se perd sur les trottoirs
A moitié saoul, je vous dégueule
A la figure mes doux espoirs

On est toujours tous un peu seul
Quand on se perd sur les trottoirs.

[Raoul]

Boulevard du temps qui passe

Artiste : Georges Brassens

A peine sortis du berceau,
Nous sommes allés faire un saut
Au boulevard du temps qui passe,
En scandant notre " Ça ira "
Contre les vieux, les mous, les gras,
Confinés dans leurs idées basses.

On nous a vus, c'était hier,
Qui descendions, jeunes et fiers,
Dans une folle sarabande,
En allumant des feux de joie,
En alarmant les gros bourgeois,
En piétinant leurs plates-bandes.

Jurant de tout remettre à neuf,
De refaire quatre-vingt-neuf,
De reprendre un peu la Bastille,
Nous avons embrassé, goulus,
Leurs femmes qu'ils ne touchaient plus,
Nous avons fécondé leurs filles.

Dans la mare de leurs canards
Nous avons lancé, goguenards,
Force pavés, quelle tempéte !
Nous n'avons rien laissé debout,
Flanquant leurs credos, leurs tabous
Et leurs dieux, cul par-dessus téte.

Quand sonna le " cessez-le-feu "
L'un de nous perdait ses cheveux
Et l'autre avait les tempes grises.

Nous avons constaté soudain
Que l'été de la Saint-Martin
N'est pas loin du temps des cerises.

Alors, ralentissant le pas,
On fit la route à la papa,
Car, braillant contre les ancétres,
La troupe fraîche des cadets
Au carrefour nous attendait
Pour nous envoyer à Bicétre.

Tous ces gâteux, ces avachis,
Ces pauvres sépulcres blanchis
Chancelant dans leur carapace,
On les a vus, c'était hier,
Qui descendaient jeunes et fiers,
Le boulevard du temps qui passe.

[Merqur]

Rien ne change : tes textes sont toujours bien faits, ma joie toujours grande de les lire.

[Sebastian1980]

Artiste : Georges Brassens

Et quel artiste !!!

Très très belle chanson de l'ami Georges.

Rien ne change : tes textes sont toujours bien faits, ma joie toujours grande de les lire.

Merci.
Ma joie toujours grande que la tienne le soit.
Les textes trottent dans ma tête et se posent en douceur
sur le papier. Content qu'ils te plaisent.

Bonne journée.
Sébastien.

[Merqur]

lol, je n'avais pas lu l'en-tête, mais ça ne change pas grand chose ;p

[Sebastian1980]

lol, je n'avais pas lu l'en-tête, mais ça ne change pas grand chose ;p

C'est pour Brassens que tu dis ça ???
A vrai dire le titre me passait par la tête mais ça aurait pu être
n'importe quel titre à la place.
Et comme tu dis ça ne change pas grand chose au reste de la chanson.