Jump to content


Photo

Voilà, Enfin. Partie 3.


  • Please log in to reply
6 replies to this topic

#1 Averroès

Averroès

    .............................

  • TLPsien
  • 61 posts
  • Parcours poétique:j'ai tout fait, j'ai tout lu, chuis le meilleur

Posted 08 October 2006 - 08:14 PM

La renaissance a cessé de peindre. Oui, elle est morte depuis longtemps, dédiant au passage son trompe l’œil cramoisis aux prosateurs contemporains. Encore heureux que ces mièvres écrivaillons prennent enfin conscience de la valeur du mot littérature et cessent en partie d’imputer toujours ces mêmes nuages, ces mêmes étoiles, et leurs bassinantes descriptions parfois non contenu sur une page entière. Combien de fois a t-on vu « les nuages couraient le long du ciel brun, tandis que je m‘allongeais prêt des vagues, là où les chalutiers, au matin, préparaient leur lourde besogne. Ces nuages semblaient tintés de nostalgie, ou peut-être était-ce moi, le grand mélancolique. Il dansaient tristement au passage des oiseaux. Plutôt long, espacés… » tatati tatata. Dans le genre gore, les journaux sont bien plus plaisants. En fait la littérature détrône petit à petit, et ça ne se fera pas sans 2000 bouquins, 2000 bouquins je crois qui existe déjà, la place du fait divers. On parle de pédophilie, l’autre pute déclare qu’elle s’est faite violé comme une chienne par son père; mais quel intérêt bordel ?! Si Christine Angot a du style, c’est qu’elle est lesbienne, je ne vois pas d’autres explications. Mais dieu sait que ses romans sont à chier, sans aucune finesse, sans intelligence aucune. Je ne l’ai jamais lu, et c’est pour ça que je l’insulte.

Tout est à écrire; des trucs les plus insensé, les plus grands sont encore à écrire. La littérature ne se cantonne pas au possible, il faut la baiser, se rire d’elle et de toutes les merdes qu’elle a engendré dans le chahut misérable et superficiel des critiques. Se rire des insultes et faire manger à ses frères des bouteilles de coca cola fondus par les briquets bic. Acheter des stylos, prendre en photos des ours, peindre des peintures de peintres, écrire des écritures d’écrivain et lécher le peu de mazoute qui nous reste en vain sur les babines. Là est la littérature. Pire que les merdes surréalistes, c’est de l’enculage. Du clash littéraire inspiré par le rap. Quoi Dosto? Tu veux lécher mon cul, espèce de singe sans thune, tu parles comme une sardine. Ardisson, je tue toute ta famille de mécréants de mon cul. Voilà la littérature, son 20ème degrés, celle qui dit d’aller sourire prêt de la montagne bleu où les baleines se sont échouées, de peur d’être trop irrités par le sel de la mer. La littérature dit: ce que j’aime dans l’islam c’est la liberté. Et dit aussi: tient, il est l’heure d’aller me sécher les pieds à la piscine des dieux alcooliques. Bref, c’est pas du beefsteak, ni de la crème de whisky.

Aujourd’hui, il fait sombre, la pluie ruisselle de caniveaux en caniveaux. Tout est en place autour de moi, j’écris. Oui, la quiétude en suspend, le temps de laisser mes angoisses parvenir à s’inscrire, mes angoisses, mes gentilles tortures. Ma charmante schizophrénie, plume, quand un devenir s’inscrit sans laisser la moindre merde s’interposer entre l’œuvre et son éternité. Nous nous foutons de la vie. De tout. Clonage propre, rêve encore, encore, peut-être même plus, de fausse immortalité. Rire de tout. Du vide et sortir au loin baiser le vieux monde tranquille de l’élitisme puant. Je n’ai pas eu mon bac et mon inculture foudroient par ses nuances sourdes. Lequel psy foutra ma splendide quête sur le compte de je ne sais quels complexes? Allez-y, tuez moi, peignaient ma misère, riez d’elle. C’est l’homme et son contexte, lui même, l’homme pour qui le corbeau est, et pour qui la fleur scintillent sous le tonnerre. Seule la science, la science seule. Mon ambition? La Sainte Alliance. Construire le monde pour Dieudonné.

Je n’ai jamais vu ma mère être crédible en foot. Ma mère et sa voiture. Vivre pour voyager. Voyager pour vivre. Dans l’ivresse d’une raison d’être. Et voir au plus haut même, se prélasser, un cactus, drogues et cocaïne. Difficile de faire cracher le stoïcisme, parlez en parlez en, du paradoxe lunaire, de ses affirmations, nihilistes, que dis-je, folles. J’ai autant du berger que du fou suicidaire. La fourbe arrive et crache son dernier glaire sur le parvis d’un notre dame crasseux, car là est notre équipe, celle de la vie ou du « par quel procédés d‘aventure traverse t-on le Nil sans fafs ». Là notre bonheur, là notre pose assise devant l’objectif des secondes. Là, comme l’endroit, impossible. Là, morts, tous ensemble, mains liées. J’ai. Cette tendance plutôt douce à baiser les pages de ceux qui n’ont rien su. Une inexistence de plus au chemin des malheureuses lumières. Baiser une à une les fatidiques prostituées, enchaînées. Le destin comme la glace, brise écrivains, philosophes, penseurs, leurs envolées lyriques ou autre, et ramène l’homme à l’essentiel. Son inutilité.

La contradiction amène l’homme à son essence, certains parlent de conflits. Où tout s’oppose et se construit. Aux alentours du désert, qu’en verra t-on, de ces animaux nouveaux? Bouger, à l’avant de la caisse, et sortir le ce que l’on a pu apprendre au cours de ces quelques années passer à errer, du coin de l’arbre à la soute à bagage partant loin, plus loin que tout. Sous l’indicible transparence que ma plume inflige, se noie d’un coup de pastis, le reste de clarté, mesquinerie profonde que j’analyse dans les yeux de ceux qui ne savent me lire. Quoi? Le trou du cul monde c’est ça. Et les traits se répandent, à se croiser sans cesse dans la rigueur contextuel à laquelle tout va vers. Une modification de ces années de langue, de ces années de mensonges, de paraître brutal, brisant la corde de l’identité suffoquant la torture. Poutre, encore cette escabeau de l’indiscipline absurde. Je ne me réclame de rien, j’ai tant lu de poésie. Mallarmé. Son étoile.

Gatlif engagé. Quelle connerie de plus sur le compte d’un abruti pas tant misérable? J’ai pourtant bien écrit un livre, il était question d’envoyer des soleils pour baiser les lunes. J’avance à la parade nouvelle. C’est sur bordeaux que chuis tipar en costar cravate. Le monde entier me matait, déguelasse. Quelle genre de putes sont-ce? Ces merdes vouées au paraître. Quel blasphème mon livre? Quel..? Des fenêtres, volets noirs, portes obscures en de chiantes paraboles kafkaïennes, plus rien, plus de surplus, rien, que le contour noir de cette loi chelou. Vas-y mec, putain, vas-y. Vas t’en. Tant pis, mais j’ai peur de cette arme, là, qu’ils te filent entre les mains. Citizen Kane n’est pas plus de ma génération que Pierrot le fou, et pourtant, pourtant, tout découle de ces quelques brindilles toujours pas plus importantes que mon radius à moi. La santé au summum, et l’ombre, rayons. J’ai pas bu de YOP, vérité croissante. Affabulation. Ô pouvoir ! Mon barde, je t’ai connu gaulois. Kim-Sakkat ou autre.

Le bûcheron tend sa hache, il ne peut faire encore, tout au plus une turbine pointée sur son occipital; il coupe sans relâche un morceaux de bois. C’est affligeant, aucune rectitude sur son visage, tout rondouillard, les traits enfantins. La courte envolée d’un Sisyphe éternel, figé, un bout de bois figé, pas plus qu’un chant de sécheresse, d’absurde sur absurde, irrémédiablement morne. De ces photographies tout en émane, en d’autres termes, de simples vies soudaines irrémédiablement mornes. Je le vois hélas, avec sa chemise à carreaux bleus, et ce petit air de merde, tellement explicite et sans mystère. Putain, il a la connerie de rire des fleurs, non, pas les fleurs. Personne ne salit dieu. Tout au plus ses suceuses. Rien à foutre, après tout je ne suis pas fils de l’exil, ni l’image de la misère. Que dire? Aucunes étincelles sous mon silence de merde, je suis l’intéressant d’une vie radotée. Mon père ne m’a jamais violé, ma mère ne s’est jamais autorisé à manger son père, je n’ai pas plus écouté de la musique pop que le premier couillon à l’horizon venu, bref, je n’ai jamais compris le capitalisme, ses médias, ses sardines moches. Et pourtant, rien à foutre, car j’en ai rien à foutre. Lequel de ces bouffons à préféré l’égalité? Et l’autre qui s’y met en parlant d’esprit à la française… Mais merde bordel ! Possibilité, et oui. Encore. Et si hier il ne s’était rien passé?

Alors là, je fume mon blaze, tu vois, là, tranquille, placide, je n’ai pas de tilleul, seulement du dylan. L’automne me déteste. Mais j’emmerde l’automne. Tu veux des phrases de cinq lignes, faire comme si la littérature se réduisait à la performance, au happening merdique de ces artistes fouteurs de gueule? Mon dieu que je les kiffe ces cons. Ils les ont baisé, plutôt bien baisé. Arte Povera mon cul. Je m’arrêterai ici. Ceci dit en passant, je n’ai pas passé plus de 5 heures à écrire ce que j’ai écris, et pourrais éventuellement, si j‘en avais le courage, composer des phrases sur des pages entières. Vois le maître, le type qui peut tout écrire. J’avais été jusqu’à lire herbert. Mais j’étais jeune. Harry Potter reste malgré tout un passage de ma vie. Un passage que j’estime et qui en dépit de tout ce qu’on a osé dire, m’a tout aussi transformé que les métamorphoses d’Ovide que je n’ai toujours pas lu. Il était au programme de Terminale L, c’est pour cela que je m’en réfère. Sur lui même, sur son corps et son esprit, l’individu est souverain. Quel rapport? Non, mon joint se consume. Est-ce donc bien vrai? J’ai vu pire, en particulier mes psy, jeunes, et cela: qu’est ce que quelqu’un ferait si il disait cela? Après tout, non? Austin. Mini Mini. Dire et faire. Compliqué. Capitalisme déterminant. Mais l’homme? Merde. Une anguille. Oui.

Sans jamais être brillant, je parviens néanmoins à tirer ces horribles cordes suspendus, vers le sol où j’aime poser mes pieds. Que tire t-elles? Sûrement le monde qui j’entend bien est ma représentation et de pauvres opinions sur celui ci, différentes. De nouvelles façons, j‘aborde tout, de façon multiple. Le sexe de mon ancienne copine peut-être examiner par tous les points de vue, esthétiques, moraux, sociologiques, scientifiques, etc... Oui, c’est un certain temps qui me faut pour tenter de les saisir et de me les approprier. Ses idées. Malheureusement, je ne suis jamais seul. Non, il me faut aller voir, écouter ces quelques risibles personnages parler à télévision. Psychologues. Non sérieux, un des seuls type que je trouve doué de pertinence est ce brave Zemmour. Ce type est magique. Cool, il expose ses propos sans grande cruauté, bien que son constat, souvent consternant, approche quasi parfois la vérité, sa perfection, il est un type du type intellectuel pur. Quasi philosophe, stéréotype parfait du contre stéréotype écervelés, un type qui touche à tout, et pullulent de brillances sociologiques. Non chapeau, il est l’un des rares que j’estime profondément. Marrant. Bref, pas 10 balles pour une pipe. Veuillez bien vous assurez que j’ironise à chaque mot placé. Car je ne sais plus. Non, plus rien. C’est presque devenu triste.

#2 Dedalus

Dedalus

    .............................

  • TLPsien
  • 598 posts

Posted 08 October 2006 - 08:26 PM

ouaip. ciao mec.

#3 (cloud)

(cloud)

    .............................

  • TLPsien
  • 1,501 posts
  • Publications:Aucune
  • Parcours poétique:?

Posted 09 October 2006 - 12:56 AM

surplus de conaissances , en rire, cerveau qui projette dans tous les sens,
excellent

#4 Averroès

Averroès

    .............................

  • TLPsien
  • 61 posts
  • Parcours poétique:j'ai tout fait, j'ai tout lu, chuis le meilleur

Posted 09 October 2006 - 04:56 PM

Cool. Dsl d'être le meilleur. lol. N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi. Cioran.

#5 jkounine

jkounine

    .............................

  • TLPsien
  • 292 posts

Posted 09 October 2006 - 09:35 PM

C'est long mais c'est bien

#6 Averroès

Averroès

    .............................

  • TLPsien
  • 61 posts
  • Parcours poétique:j'ai tout fait, j'ai tout lu, chuis le meilleur

Posted 09 October 2006 - 09:44 PM

CHien. C'est plus que bien, c'est splendide.

#7 Averroès

Averroès

    .............................

  • TLPsien
  • 61 posts
  • Parcours poétique:j'ai tout fait, j'ai tout lu, chuis le meilleur

Posted 10 October 2006 - 07:58 PM

ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh




0 user(s) are reading this topic

0 members, 0 guests, 0 anonymous users