Transi par tant de souillure
Les années lui arrachent un râle grotesque
Le cinéma téléscopique projète sa vie
En de milliers de bulles rosâtres
D'où jaillissent des étincelles de lave.
Il s'aperçoit qu'il demeure
Tout-à-fait seul
Ses paupières se
Re
Ferment.
Dehors, le vent meut les feuilles chues;
Leurs parfums embaument l'extase de l'incertitude.
Le condamné, dérisoire et las, leur répond:
Caressez le sol, tortionnaires jaunies
Et revenez donc
Suite à tante de saisons, de révolutions
Et d'inanition
Revenez donc vêtir de vos loques moites
La conscience de cet agonisant.
Les Loques De Lazare
Started by Pâturajantiantic, Dec 12 2006 05:49 PM
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