12 replies to this topic

[Merqur]

Je sens sa lenteur, si délicate et si tendre, et sens son regard.
_ « Douce muse, consolatrice de l’âme, quel est ce retard ? »
_ « La souffrance, pauvre mortel, la douleur, la tristesse et les larmes!»
_ « Quel est ce mystère ? Pourquoi ces mots qui tranchent comme des lames ? »
_ « Indigne, tu es heureux, qu’attends-tu de moi ? Le bonheur est là. »
_ « Ainsi ne Te nourris-tu que de pleurs ? Le Diable est-il en toi ?
Eh, soit ! Si tel est ton désir, qu’elle vienne à moi cette sainte douleur,
Qu’elle me vide de tout, je n’attends plus qu’elle et la nuit et les pleurs. »

_ « Tu te sens vide mais tu es léger, tu te crois perdu mais tu es ailleurs. »

M. T., Fbltns

[Henri.]

Ah, ce thème !

j'aime beaucoup le dernier vers. Je le remercie d'être là.
Bonne journée Meriem,
mon amitié

Henri

[Merqur]

Merci Henri (ces deux mots vont bien ensemble). Excellente journée à toi aussi.
Amitié,

Meriem.

[(cloud)]

_ « Tu te sens vide mais tu es léger, tu te crois perdu mais tu es ailleurs. »

Magnifique, cela me parle beaucoup,
merci à toi pour ce vers en particulier,
Amitié,

Cloud

[Merqur]

Merci d'être passé par là Cloud. J'espère que le dernier vers, en plus de te parler, te rassure...
Amitiés,
Merqur.

[moonage]

très beau dialogue.bravo

[Merqur]

Merci Moonage de ton passage.

[Joa]

J'aime tes mots à entendre la détresse...à fond troublant...

Belle journée !
Joane

[Merqur]

Merci Joane. Je constate que tes commentaires, comme tes textes, sont pleins de charme.
A bientôt,
Meriem.

[Carla.]

La dernière phrase a vraiment un écho particulier. Beau dialogue.

[Merqur]

Vraiment ? Je me souviens (ce texte date d'il y a quatre ou cinq ans) avoir longtemps hésité avant de me décider à la mettre.
Merci Carla.
A bientôt,
Merqur.

[Marygrange]

Je sens sa lenteur, si délicate et si tendre, et sens son regard.
_ « Douce muse, consolatrice de l’âme, quel est ce retard ? »
_ « La souffrance, pauvre mortel, la douleur, la tristesse et les larmes!»
_ « Quel est ce mystère ? Pourquoi ces mots qui tranchent comme des lames ? »
_ « Indigne, tu es heureux, qu’attends-tu de moi ? Le bonheur est là. »
_ « Ainsi ne Te nourris-tu que de pleurs ? Le Diable est-il en toi ?
Eh, soit ! Si tel est ton désir, qu’elle vienne à moi cette sainte douleur,
Qu’elle me vide de tout, je n’attends plus qu’elle et la nuit et les pleurs. »

_ « Tu te sens vide mais tu es léger, tu te crois perdu mais tu es ailleurs. »

M. T., Fbltns

Révolte entre la muse et le poète peut-être... J'ai souvent l'impression aussi que la muse se nourrit des douleurs, mais pas toujours. Il ne faut pas oublier l'imagination inventive qui sait et aime se servir du bonheur. Je vois un peu tout ça dans ce texte très bien écrit, je trouve...

Amicalement,
Béa

[Merqur]

Très bien vu Béa. Tu fais bien d'ajouter que le bonheur aussi nourrit l'écriture, je le comprends et le conçois, mais je crois bien que le carburan de la mienne est fait de douleurs.

Amitiés,
Meriem.