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[Nobody's perfect]

Fumée au loin, dans ce champs où git l'abandon,
Corps épars, libres de leurs âmes,
Corps dépouilés de toute liberté.

Cavalcade à la recherche de l'amour,
Celui qui n'a jamais su donner,
Piétine les idéaux.

Chaleur irradiante des corps charniers,
La puanteur des chairs brûlées,
Mémoire vive renie la haine.

Arrêt sur image,
Flammes démentes qui avalent tout,
Rampent jusqu'à l'assouvissement.

Immense tableau de feu, où tout a ravagé,
Avançant insidueusement jusqu'à mes pieds,
Léchant mes jambes qui refusent de me porter.

L'homme ne pardonne pas, l'homme tue.

[kékun]

Expression dense et ramassé
c'est fort comme un alcool
ça brule
ça saoule
c'est bon aussi.

[Hauteur]

Elysa,

Magnifique poème, que vous écrivez là. Charbon. Cendres...


Amitié
Hauteur

[saxahfeyn]

Formidable poème émanant d'une âme très sensible.
Bravo Elysa. Tu me donnes l'envie de rechercher encore l'ultime...

Saxah Feyn

[Nobody's perfect]

Merci à vous et amitiés

[Mélusine]

Images fortes, dures, cruelles à l'instar de ce que l'homme peut être pour l'homme. Une sensibilité comme la tienne, un coeur prêt à aimer pourrait peut-être un jour être l'antidote à tant d'atrocités.

Je t'embrasse

Laurence

[Nobody's perfect]

Peut-être Mélu, peut-être
Mais je retiens une chose, "l'homme est une charogne pour l'homme"
Je t'embrasse aussi

[Nobody's perfect]

Me'rci Cyprine de ton passage

je suis un inconditionnel vraiment c'est sublime belle écriture et une sensibilité qui s'en échappe....bisous...L' Angel

[Nobody's perfect]

Bises l' Angel mon charmant lecteur. merci pour chacun de tes passages.
Amitiés