Au premier souffle du vent,
- Transporté ou possédé, par des signes enfuis -
Soutenant tes tièdes hanches,
Je tarirai ma vigueur au secret de tes brises.
Au second baiser de l’aube
Bordé comme un gamin,
-froid et fiévreux
J’ai vu, touché ton corps ici…
Eclat d’extases…
-par la... cruelle de ta voix…
Par celle-là je suis esclave,
Apôtre d’obsession et Chants ardents,
Huile d’une soudaine onction :
Mais l’âme déchirée à cette octave.
Trop loin du souvenir de ta voix
Je penche ma vie à notre fontaine
Ainsi qu’une bête humaine
Laisse ruisseler ma vie, qu’elle s’assombrisse.
Qu’elle s’assombrisse à cette octave :
A subir l'étendue de ton absence ;
Et que les larmes du poète…
Pour être le requiem à t'offrir.
Halluucinetioss En Ré Mineur
Started by inconnu, Dec 03 2006 02:29 PM
1 reply to this topic
#1
Posted 03 December 2006 - 02:29 PM
#2
Posted 04 December 2006 - 08:55 AM
Citation (inconnu @ Dec 3 2006, 02:29 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Au premier souffle du vent,
- Transporté ou possédé, par des signes enfuis -
Soutenant tes tièdes hanches,
Je tarirai ma vigueur au secret de tes brises.
Au second baiser de l’aube
Bordé comme un gamin,
-froid et fiévreux
J’ai vu, touché ton corps ici…
Eclat d’extases…
-par la... cruelle de ta voix…
Par celle-là je suis esclave,
Apôtre d’obsession et Chants ardents,
Huile d’une soudaine onction :
Mais l’âme déchirée à cette octave.
Trop loin du souvenir de ta voix
Je penche ma vie à notre fontaine
Ainsi qu’une bête humaine
Laisse ruisseler ma vie, qu’elle s’assombrisse.
Qu’elle s’assombrisse à cette octave :
A subir l'étendue de ton absence ;
Et que les larmes du poète…
Pour être le requiem à t'offrir.
- Transporté ou possédé, par des signes enfuis -
Soutenant tes tièdes hanches,
Je tarirai ma vigueur au secret de tes brises.
Au second baiser de l’aube
Bordé comme un gamin,
-froid et fiévreux
J’ai vu, touché ton corps ici…
Eclat d’extases…
-par la... cruelle de ta voix…
Par celle-là je suis esclave,
Apôtre d’obsession et Chants ardents,
Huile d’une soudaine onction :
Mais l’âme déchirée à cette octave.
Trop loin du souvenir de ta voix
Je penche ma vie à notre fontaine
Ainsi qu’une bête humaine
Laisse ruisseler ma vie, qu’elle s’assombrisse.
Qu’elle s’assombrisse à cette octave :
A subir l'étendue de ton absence ;
Et que les larmes du poète…
Pour être le requiem à t'offrir.
La dernière strophe me touche. Je me perds un peu dans le reste qui, je crois, gagnerait à s'ébrouer de certaines choses.
Voilà, inconnu.
Félice.
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