JustNothing

Ce soir, à l’instant, je me suis rappelé qu’on avait pas de chanson sur laquelle valser. Même pas un refrain ou un simple fredonnement.
Peut-être suis-je ridicule, qu'en penses-tu?

Un amour -d’après moi- c’est comme une mélodie, on y va au rythme qu’elle nous donne et quand celle-ci est trop lente ou sinon trop vite, on se lasse brusquement ou elle nous ennuie tout simplement.

Mais il y a de ses chansons qu’on n’oublis jamais, qu’on ce lasse jamais. Des chansons dite, d’après moi, éternelle. Le même refrain reviens toujours, parfois il y a des notes de travers mais quand on l’aime, on ne peut s’en déplaire malgré ces notes opportuns.

Peut-être qu’un jours cette mélodie ne s’écouteras plus. Peut-être qu’elle ne sera plus de saison ou sinon les gens aurais simplement passé à une autre chanson pour être plus « culturel » comme dise certains. Mais on en profite au maximum espérant jamais s’en lasser et goûter chaque note comme une nouvelle satisfaction. Et surtout, aimez une chanson pour ce qu’elle est et pas de ce que les gens en dissent. Faut suivre le rythme pour savourez la jolie mélodie.

T’avais-je dis que la musique était comme l’amour? Tout comme elle nous fait danser, elle nous fais rêver. Parfois des ailes nous pousse et on s’envole. Mais guère à ta confiance, tu pourrais te perdre dans ce beau firmament mélodieux. Alors, ce soir, on va danser?

Comme bruit de fond; des mitraillettes,
des cries… de la douleur…

Pendant qu’on ce prélasse à l’aveuglette
on s’emprisonne dans notre bulle sans retours;
dans ce « p’tit » univers fictif étroitement trop beau.
On fait les sourd dans ce monde d’absurdité
au même moment que d’autre souffre, nous cris à l’aide.

Les appelles d’au secours, on les entends pas.
Le bruit des mitraillettes et les hurlements non plus.
On ce dit trop loin pour les entendre, trop loin pour agir.
On ce dit qu’il est déjà trop tard, qu’on ne peu rien y changer.

On devrais tout simplement enlever nos bouchons
Et regarder la vie comme si on la prenait par les cornes.
On devrais juste écouter un peu plus les voix autours de nous
Que nos ego intérieur, notre propre voie.

Un dernier soupir, je suis aussi stupide que vous,
Je veux aider mais je me sens toute petite, faible…
J’entend les cries, la douleur…
Mais je reste impuissante à celui des mitraillettes.

Quand l’oiseau va cesser de chanter,
Quand les océans vont s’assécher,
Quand les étoiles tomberons toutes sur terre,
Quand les sirènes s’exposerons à la mer…

Peut-être là, seulement là, ne pas t’aimer ne serais pas impossible…
Mais pour l’instant, je vis le cœur chargé de raisonnements pénibles.

Je t'aime et je suis vraiment la pire des idiottes de vouloir le nier à tout pris que je ne te mérite même pas...

Mon tombeau

Dans mon tombeau délabré,
Au cœur du cimetière oublié,
Là où la noirceur est toujours abritée
Comme une couverture de velours noir
Et où les étoiles suspendus choires  
En milles fragments d’eau éperdu, ébranlé  
Tente de discerner la chaleur de ma dépouille
Froide, Frigide, inerte, une insensible fouille

C’est dans la crypte la plus abandonné,
Au centre des nécropoles négligé,
L’endroit où l’odeur reste infecte, objecté
Telle que la vermine qui grouille dans mes pensées
En avéré larves suçant, aspirant mes idées
Toute la pureté datant, ma seule lucidité
Le rayon, la seule lueur d'assurance, déjà oubliée…
Je tente de différencier le marbre brute de la pierre glacé
À désirer de revivre un peu, renaître pour pouvoir rêver.

Espérer

Vouloir
Espérer
Toujours et toujours
Jusqu'en mourir d'épuisement
Avant même de creuser sa tombe

Rêver
Fantasmer
Encore et encore
Jusqu'en mourir trop tôt
D'avoir trop peu vécus

Envier
Jalouser
Par habitude stagnante
Jusqu'à ce tuer de mains nus
Avant même d'avoir vécus

S'acharner
Tout simplement
Pour vivre
Jusqu'à mourir d'épuisement
d'avoir rien essayé