59 replies to this topic

[Luce-Île]

...

[Lereve]

J'aime cette morale édifiante que dégagent tes poèmes !

On sent beaucoup d'amertume, belle leçon de vie.

[Hauteur]

Magnifique poème, qui donne le frisson. Luce-île, quelle maîtrise.

Juste un mot, si je puis me permettre, dernière strophe, deuxième vers :
"Quand on en fait le tour de tes vastes colères"
L'asence de virgule après "tour" donne un sens imparfait à ce vers.

Amitiés et admiration.
Hauteur

[Luce-Île]

Bonjour Réj, je suis contente de ta présence sur ce forum. J'ai voulu parler de la violence physique faite aux femmes, de la colère de certains hommes. Je n'étais pas très à l'aise avec le sujet, j'ai laissé aller ma plume et c'est ça qui est venu. Une émotion retenue plus que de l'amertume, on a tous dans notre entourage une histoire comme celle-là à raconter!

Cher Les Mots, tu es un fidèle lecteur et ton appréciation me touche beaucoup. J'écris simplement, c'est aussi ainsi que je suis

Cher (chère) Hauteur, C'est vraiment un plaisir pour moi de lire tes commentaires. J'ai fait la correction suggérée, elle était judicieuse et elle me permet de m'améliorer, j'apprécie toujours. J'aimerais bien avoir l'occasion et le plaisir de lire de tes poésies, si c'est possible.

A bientot, amitiés
Lucille

[Hauteur]

Cher (chère) Hauteur,  C'est vraiment un plaisir pour moi de lire tes commentaires.  J'ai fait la correction suggérée, elle était judicieuse et elle me permet de m'améliorer, j'apprécie toujours.  J'aimerais bien avoir l'occasion et le plaisir de lire de tes poésies, si c'est possible.  
A bientot, amitiés
Lucille

Que vous aimiez mes mots quand ils parlent à vous,
Quand ils disent qu'ils aiment être bercés par vous,
Montre là un esprit qui possède ouverture
Surtout qu'en leur milieu, sans vouloir être dur

J'ose une réflexion dont vous vous inspirez.

Quant à me lire ici, si tel est votre souhait,
J'observe auparavant si mes écrits sont dignes
De côtoyer tous ceux, dont font partie vos lignes,
Qui fleurissent en ces lieux, que je découvre en fait.

Souffrez que deux soirées, ne soient pas trop osées !

Si je puis, à nouveau, sans que cela vous fâche,
Me permettre humblement de signaler encore,
Que le deuxième vers compte un pied de relâche
Et que l’alexandrin, treize pieds compte alors ?

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Luce-Île]

Première réaction, un large sourire! Ah, la césure à l'hémistiche... quel cauchemar (pour vous aussi dites-moi? ) Mais je vais corriger cette petite impertinente! C'est une réponse à la hauteur de celle que j'imaginais, je ne suis point décue et j'ose en redemander!

A bientot le plaisir réciproque de vous lire!
Luce

[Hauteur]

N’en redemandez point, cette fois c’est promis
Je n’ajouterai pas de remarque à mon cri !
Quant à notre hémistiche, il faut qu’entre deux mots
Vous et moi lui laissions un instant de repos.

La musique des vers, sera notre salaire !

Amitiés et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Luce-Île]

Deux soirées seulement pour un si long voyage,
Je trouve ça bien peu et le dis sans ambages!
Calez-vous donc monsieur, au fond de ce fauteuil,
Allez-vous refuser ce chaleureux accueil?

Sachez l’alexandrin, le fourbe ou bien le sage,
Aime bien se mêler aux mots d’une autre page
Sans avoir chaque fois à refaire son deuil
De son nouvel ami posé dans son cercueil.

Je vous crois trop fier pour manquer de courage
Et j’espère que vous ne ferez point naufrage.
Je parle à votre honneur et non à votre orgueil
Il est trop tôt, monsieur, pour fermer ce recueil!

Luce-Île

[Hauteur]

Nous sommes ici chez vous, et bien que nos échanges
S’écartent quelque peu de votre bel écrit
Il me plait à noter que vous donnez le change
A tous ces marigots que j’ai vus hors d’ici !

Votre plume est facile et vous l’utilisez
A convaincre un novice à bien persévérer
Vous-vous faites ainsi, de la maison l’apôtre
Et me donne l’envie de l’aimer plus qu’une autre !

Et bien soit ! En effet, il semble qu’en ces murs
Il se compte des gens qui portent fière allure !
Je passerai le temps qu’il faut, soyez-en sûre
Afin de découvrir en votre huis sa nature.

Merci luce-île, de votre bel accueil.

Amitiés et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Luce-Île]

Ce que j’aime de vous sont vos alexandrins,
Je veux compter les vers placés en vos quatrains.
J'aime bien voir aussi que vos mots se mélangent
En une poésie qui me paraît étrange.

À ma table s’assoient pour boire un peu de vin
Ceux respectant la loi qui les fait écrivains,
Sont indignes ceux-là qui, sans être des anges,
Ne goûtent point les vers que les poètes mangent.

Luce-Île

[Hauteur]

Ma poésie, étrange ? Mais qu’a t’elle donc dit ?
De ce vin des poètes qu’on déguste chez vous
Il me semble dommage que je n’en aie le goût,
Dites-moi, mon amie, pour mériter ceci

Qui donc il faut occire et j’y vais de ce pas ! :wink:

Amitiés et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Luce-Île]

...

Mais le mot « marigot » n’est pas au dictionnaire,
Il ne fait pas de sens à mon abécédaire
De quel endroit du monde est ce vocabulaire
Et dites-moi son sens, vous qui savez le faire.

Vous avez remarqué que l’on a galvaudé
Le beau mot « poésie », vous vous êtes demandé
Si vous alliez rester mais comme j’ai plaidé
Je suis bon avocat car vous avez cédé.
...

[Hauteur]

Marigot !
Définition :
Cours d'eau secondaire des bas-fonds tropicaux à écoulement temporaire, au lit mal marqué, se transformant en un chapelet de mares après la saison des pluies.

En fait, un marécage ....

Un mot, si je peux me permettre :
"Je suis bon avocat car vous avez cédez"
Il y a une faute à "cédé" :wink:

Cela n'enlève rien à la justesse de votre propos. En effet, j'ai vu des marécages, et je cede bien volontiers.
Amitiés et plaisir à rire avec vous.
Hauteur

[Luce-Île]

Votre rime est facile et vous avez réponse
C’est étrange vraiment et vous en fait l’annonce.
Vous semblez tout surpris des mots que je prononce
Et je vois bien d’ici que vos sourcils se froncent!

Vous disiez n’être digne au point de n’être sur
De vouloir vous asseoir dans un proche futur
À ma table et ne vous ayant point lu, c’est dur
De pouvoir me fier et crains une imposture

...

Où donc voyez-vous que vous avez "cédez"?
allons donc, bon monsieur... je crois vous vous perdez!
mais allez, je pardonne, et j'avoue j'ai triché
il n'y a plus de faute et vous l'avais caché
...

[Luce-Île]

Dans mon vieux compagnon Larousse de 1997:

Marigot: n. m. Dans les pays tropicaux, bras mort d'un fleuve ou d'une rivière, ou marre d'eau stagnante... Il y a des bras morts ou des eaux stagnantes sur ce forum? Et bien entendu, vous vous trouvez dans les pays tropicaux pour m'écrire Oui oui, tout cela fait du sens Bouh! j'me sauve avant de me faire tirer les oreilles

[Hauteur]

Ah ah ah !
Comme tout imposteur je garde mes secrets.
Je suis certainement un bien mauvais poète
Qui tremble à concocter le mélange bien fait
Des mots d'une poésie que vous trouviez bien faite !

Vous l'avez corrigée vous êtes donc ainsi
A l'abri des lazzis que la faute aurait pu
Vous valoir auprès de quelques muets têtus
Qui ne vous l’aurait dit, mais en aurait bien ri !

Un mot, si je peux me permettre :
« À ma table et ne vous ayez point lu, c’est dur »
« Ayant » ? :wink:

Amitiés et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Deirdre]

Lucille
L' idée n'est pas facile, dont tu fis de beaux vers
Il me semble qu'il faut dans le douzième vers
rajouter une lettre, un "n" et l'apostrophe
pour qu'il se lise mieux, ou bien sans anicroche..
Je me suis régalée des échanges suivants
commis avec Hauteur.. Que vous êtes savants! :wink:

[Luce-Île]

Mon amie et ma soeur, tu sais que tu me manques
quand trop loin de mon coeur tu te trouves une planque
Pourquoi donc si longtemps disparaitre d'ici ?
J'ai lu tous tes beaux vers et je t'en remercie !

[Deirdre]

Amie
je ne m'en irai plus, promis
si ça doit t'attrister ainsi
Et puis me priver de si beaux compliments?
ce serait dommage, sûrement

[Luce-Île]

Ah enfin je respire et je suis consolée
chaque départ est pire et me fait chanceler
Car chacun de tes mots savent bien me parler
Te voilà te retour et moi je suis comblée!

Je vais bientôt répondre à ce drôle "d'auteur"
qui du haut de l'échelle est habile parleur
J'étais allée dormir, mais était-ce une erreur?
Je retrouve les vers de ce petit farceur

Lucille

Un vrai régal vos échanges :-))

[Hauteur]

Dans mon vieux compagnon Larousse de 1997:

Marigot:  n. m.  Dans les pays tropicaux, bras mort d'un fleuve ou d'une rivière, ou marre d'eau stagnante...  Il y a des bras morts ou des eaux stagnantes sur ce forum?  Et bien entendu, vous vous trouvez dans les pays tropicaux pour m'écrire  Oui oui, tout cela fait du sens  Bouh! j'me sauve avant de me faire tirer les oreilles

Tout cela fait du sens ?

J’ai écris :
« Il me plait à noter que vous donnez le change
A tous ces marigots que j’ai vus hors d’ici !
…/…
Jamais ne me serais permis un tel affront !
Insinuer qu’en ces lieux stagnait quoi que ce soit ?
J’ai voulu, maladroit, dire qu’auparavant
J’ai visité des lieux qui fleuraient moins la rose…

Quant aux lieux tropicaux, souffrez que je vous dise :
Il fait, ce jour, bien chaud là d’où je vous écris.
Le même parallèle pourtant avons commun !
Sur le quarante-sixième, vous et moi nous trouvons !

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

Juste pour dire que j'ai particulièrement apprécié votre échange.....

Rose, qui vient de passer un bon moment à vous lire.

[Luce-Île]

(je frétille d'impatience de répondre mais j'ai trop de pain sur la planche

[Hauteur]

Juste pour dire que j'ai particulièrement apprécié votre échange.....
Rose, qui vient de passer un bon moment à vous lire.

Je ne suis pas chez moi, et seule notre hôtesse
Pourrais vous inviter à vous joindre à la joute !
Sachez que si plaisirs vous avez pris en route
Moi je rie à ce jeu à m’en taper les fesses !

Merci, Rose de venir vous amuser chez Luce-île, j’y reviens moi-même volontiers !
Amitiés et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Luce-Île]

Je n’ai jamais douté de votre politesse
Et si j’ai vérifié, c’était en bonne hôtesse.
C’est ainsi que chez moi, vous êtes en invité,
Et je sais bien qu’ailleurs tout n’est pas que beauté.

Mais une mise en garde est bien souvent valable
Et méfiez-vous de moi, de mon air agréable,
J’ai bon tempérament mais méchant caractère
Et parfois sans vouloir, j’exprime ma colère.

Je ne vous cache pas que je ne connais pas
Aucun des parallèles dont vous parlez tout bas
S’en trouve-t-il un seul ayant une influence
Sur l’endroit où vous êtes et auquel je pense?

Cinq milles kilomètres (combien est-ce en kilo?
Car moi je compte en pouce en faisant du vélo!)
Et un large océan me sépare de vous
C’est plus que suffisant pour m’éloigner d’un loup!

Bien sur que l’amie Rose peut se joindre à la troupe,
Nous sommes entre amis, je vous offre la soupe,
Apportez votre vin, j’ai du pain de ménage,
Abritez-vous chez moi, car dehors c’est l’orage!

Luce-île
Pssst... merci aussi à Réj, reste un peu si tu veux!

Vous saturez ma boîte mais c'est sans un regret
Que j'oublie le ménage et toutes les corvées
Qui m'attendent dehors pour vous accompagner
Derrière mon écran et devant mon clavier.

Au diable les corvées, nous avons mieux à faire,
Ces joutes poétiques occultent les misères
De nos vies compliquées ou trop simples parfois,
L'océan nous sépare, mais unies sont nos voix.

[Luce-Île]

Nous sommes réunis par l’écriture en vers
Et moi je m’ébaubie et même je m’y perds,
Je savais bien qu’un jour tous les cœurs des poètes
Se prendraient par la main pour aller à la fête!

Je n’avais rien prévu, mais suis-je à la « hauteur »?
Un gros bouquet de « roses » pour la bonne senteur,
Heureusement que Réj arrive à mon secours
Avec ses mots gentils et tout remplis d’amour!

La visite de Deirdre annonçant son retour,
Et aussi « les mots » qui sont venus faire un tour.
J’attends encore un peu pour servir le dessert
Au cas où en passant, d’autres viendraient s’y plaire.

Amitiés

Luce-Île (qui s'amuse beaucoup elle aussi )

De votre invitation, je fais bien sûr grand cas
mais dieu je n'ose pas associer mes vers plats
à votre belle joute, à vos mots délicats.
On dira que j'apporte le vin pour le repas......


Rose