53 replies to this topic

[heloise]

Merci Dauphin que je connais très peu. Boston ! J'ai lu un roman d'Henry James : "Les Bostoniennes" je crois ? L'as tu lu ?
Bien à toi

[Deirdre]

Bien vu, Héloïse.
Et le petit côté "gore" de ton texte apporte un impact supplémentaire.
Amitiés

C'est presque...dégoûtant ! :|

[heloise]

Merci Deirdre et Wilhelmina.
Mais ce n'est pas dégoûtant Wilhelmina, crois moi : j'ai vécu dans des pays où la misère est tellement effrayante que tu ne saurais l'imaginer. Elle n'a rien de dégoûtant, elle est poignante.

Tu as connu ça alors ?!? c'est vrai que c'est révoltant ! c'est difficile d'admettre que dans certain payx, il se passe des choses aussi terribles et c'est difficile aussi d'admettre que nous pouvons parfois être comme le dit si bien ton poème : nous pouvons parfois rejeter les autres parce qu'ils sont différents. C'est inadmissible et pourtant on est (presque) tous comme ça !

J'ai dit dégoûtant parce que c'est la première chose qui m'est venue à l'idée...

[heloise]

T'inquiète pas petite soeur ! Je ne l'ai pas mal pris.

[Estérina]

Court, percutant, dérangeant, juste, beau et efficace!
J'adore.

[heloise]

Merci Estérina et bienvenue (ou bienvenu) sur TLP.

[Serge L]

en quelques lignes...

[heloise]

Merci de cette remontée inattendue Serge
Bises pour toi

[Hauteur]

J'ai relu.

J'aime toujours autant...



Hauteur

Nous avons fermé les yeux sur tous ceux
Qui suivaient le chemin des gueux
Ils étaient passés, ectoplasmes
Ou squelettes s'effritant dans un spasme
Nous les piétinions sur les trottoirs
Sans les voir
Leurs mains se crispaient sur nos chevilles
Nous les frappions à coups de béquilles
Des lambeaux de leur peau croûteuse
Tombaient sur nos joutes heureuses
Nos souffles insouciants
Les balayaient vers le néant
Ils n'étaient pas des nôtres
C'étaient les autres

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dit sans rimes serait plus percutant...

Merci à Garamantedeux d'avoir remonté ce poème.
Personnellement je trouve que le fait de rimer n'enlève rien à sa force. Bravo Héloïse. Après avoir lu les com, je l'ai relu et t'ai vue dans les rues de Bombay ou Calcutta
"Leurs mains se crispaient sur nos chevilles
Nous les frappions à coups de béquilles
Des lambeaux de leur peau croûteuse
Tombaient sur nos joutes heureuses".

Comment faire autrement que de se protéger soi même un peu par de l'indifférence , qui, si je le comprends bien à la lecture des com, est beaucoup plus apparente que profonde. Trop de misère sur terre. On ne supporterait pas si on devait la regarder vraiment en face des yeux à chaque instant. J'aurais tendance à croire qu'il vaut peut-être mieux savoir faire peu et bien que beaucoup et mal. C'est le contraire de l'égoïsme de mon point de vue. Tout le monde ne peut pas être mère Thérésa.
Ce qui me semble important est déjà de ne pas être malheureux soit même de façon à pouvoir être en capacité de donner aux autres sa propre joie et sa propre générosité quand elle peut s'exprimer. Un sourire, un bonjour, une parole , une simple prise en considération de la présence de l'autre fait parfois plus que 2 pièces déposées dans une main tendue. En France c'est relativement possible. Dans certain pays il est vrai que ça ne veut souvent plus dire grand chose aujourd'hui.
Bisous à toi Héloïse. Et merci de savoir si bien traduire pour nous de si hautes pensées.

[lacape]

laissons tomber les égoîsemes !
je t'embrasse (1ière fois)

[heloise]

Merci Hauteur
Celle qui m'a inspirée ce texte et que j'ai cru aider pendant quelques mois est finalement retombée tellement bas qu'elle ne me reconnaît même plus.
J'avais écrit pour elle : "Yasmine m'a dit"
Bises pour toi

[heloise]

Merci Garamante
Il est rare que je compose avec des rimes et encore plus rare en comptant le nombre de pieds

[heloise]

Merci Domi
Pas facile non plus d'aider
Je l'ai constaté non seulement en France mais dans l'un des pays les plus démunis
Je t'embrasse (2e fois)

[heloise]

Merci Eludra de ce long com
J'ai cotoyé la misère la plus poignante et j'en ai fait un texte qui s'appelle "Addis Abeba" (dans "écrire ensemble")
Bises pour toi ma Belle

l'un d'elles ou l'une d'eux... les autres paraissent parfois accablants et bizzards

Je pars pour un mois l'on se revoient le premier octobre... il rougira peut etre

Beng

L' indifference en effet notre égoisme qui s' habitue à la misère humaine
et puis heureusement le sursaut comme le prouvent tes mots de si belle et si dure façon Bisous

[Salam]

L'effet d'une douche froide, de quoi se remettre les idées en place, pour un temps incertain... et indifférent à ce que seront nos propres demain....

[heloise]

Hello Beng
Je t'attends dans un mois donc, avec de bonnes nouvelles de toi.
Bien à toi mon ange

[heloise]

Merci Emma
Mais comme je l'ai dit dans un autre com, ce n'est pas non plus évident d'aider plus démuni que soi.
Bises pour toi ma Puce

[heloise]

Hello Salamandre
Dans Paris, et ailleurs bien sûr, il y a de plus en plus de gens à la rue. Et demain... Nos rues de pays nantis ressembleront à celles de Calcutta ?
Bises pour toi