Avoir 80 Ans
#1
Posted 28 January 2006 - 11:34 PM
Destin ! suspends ton cours, soleil retiens ta flamme,
Je ne veux plus vieillir à l’horloge du temps ;
Laisse encore vibrer au souffle de mon âme
Les riches souvenirs de mes quatre-vingts ans.
Le contour pailleté d’un poudroiement d’aurore
Eternise à jamais nos premières amours ;
L’éclatante rosée au matin s’évapore,
Quand l’orbe du soleil empourpre son parcours.
Le jardin du bonheur qu’un doux printemps séquestre,
Vient entrouvrir ses fleurs aux langages secrets,
Les flots des ruisselets reforment un orchestre,
Et nos cœurs au zénith embrasent les adrets.
L’océan de blé mûr frémissait sous les vagues
Puis, de leurs pailles d’or tu choisissais deux brins,
Ta ferveur les tressait en deux agrestes bagues,
Et les coquelicots entrouvraient leurs écrins.
Moi, je n’ai pu t’offrir de notre hymen suprême
Qu’un anneau nickelé pour glisser à ton doigt,
Mais la vie à présent possède tout de même,
Ces vingt trois mille jours dont le nombre s’accroît.
Lundi 2 juin 2003.
Candide.
#2
Posted 29 January 2006 - 12:58 AM
#3
Posted 29 January 2006 - 01:10 AM
Puis, de leurs pailles d’or tu choisissais deux brins,
Ta ferveur les tressait en deux agrestes bagues,
Et les coquelicots entrouvraient leurs écrins."
Je touve que c'est très beau ; surtout qu'en Espagne, il ne manque pas les champs de coquelicots.
Pareillement, dans le 72, j'ai pu entrevoir des champs de blé... Mais ce n'est l'océan...
Candide, te lire est un plaisir, alors
à bientôt,
Nath
#4
Posted 29 January 2006 - 10:19 AM
Amicalement !
Feuille d'octobre
#5
Posted 29 January 2006 - 10:27 AM
Pour toi, belvis.
Faut-il compter les jours
Faut-il compter les heures?
Le bonheur n'a recours
Qu'aux âmes chaleureuses.
Amicalement, Candide.
#6
Posted 29 January 2006 - 10:37 AM
Puis, de leurs pailles d’or tu choisissais deux brins,
Ta ferveur les tressait en deux agrestes bagues,
Et les coquelicots entrouvraient leurs écrins."
Je touve que c'est très beau ; surtout qu'en Espagne, il ne manque pas les champs de coquelicots.
Pareillement, dans le 72, j'ai pu entrevoir des champs de blé... Mais ce n'est l'océan...
Candide, te lire est un plaisir, alors
à bientôt,
Nath
Douce Sarah.
Combien de souvenirs en nos êtres demeurent
Parmi les ciels fleuris, où les automnes gris
Déposent en nos coeurs et sur nos corps meurtris
Les roses des printemps de nos âmes qui pleurent.
Tendres pensées, Candide
#7
Posted 29 January 2006 - 11:06 AM
Amicalement !
Feuille d'octobre
Pour toi, Feuille d'octobre.
Un quatrain sur nos (Automnes )
Le flot de nos printemps a déroulé ses rêves
Entraînant avec lui tous nos voeux exaucés,
Bonheur toujours présent, aux minutes si brèves
Dans l'automne des ans lentement sont bercés.
Bien amicalement, Candide
#8
Posted 29 January 2006 - 11:11 AM
#9
Posted 29 January 2006 - 03:58 PM
De même, j'apprécie beaucoup ce poème. C'est superbement écrit.
Amitiés,
Thierry
#10
Posted 29 January 2006 - 04:06 PM
L'écriture est un régal!
J'adore la dernière strophe....vraiment magnifique!
"Moi, je n’ai pu t’offrir de notre hymen suprême
Qu’un anneau nickelé pour glisser à ton doigt,
Mais la vie à présent possède tout de même,
Ces vingt trois mille jours dont le nombre s’accroît."
Merci pour ce plaisir!!
#11
Posted 29 January 2006 - 05:19 PM
Et ton pseudo est comme un clin d'œil plein d'humour à ces vingt-trois mille jours... en prenant quelques libertés avec l'arithmétique, histoire de se rajeunir de quelques années ?
Superbes alexandrins, Candide
Trémaouézan
#12
Posted 29 January 2006 - 06:17 PM
Un quatrain sur nos (Automnes )
Le flot de nos printemps a déroulé ses rêves
Entraînant avec lui tous nos voeux exaucés,
Bonheur toujours présent, aux minutes si brèves
Dans l'automne des ans lentement sont bercés.
Bien amicalement, Candide
Oh, merci Candide! L'automne me touche particulièrement, mais le printemps aussi... Très joli quatrain
Amitiés,
Feuille d'octobre
#13
Posted 29 January 2006 - 06:20 PM
#14
Posted 29 January 2006 - 07:58 PM
je t'embrasse
Valérie
#15
Posted 29 January 2006 - 10:49 PM
Si étrange que cela puisse paraître, Candide est mon véritable prénom.
Les 23000 jours= 63 +2 = 65 +18 = 83 ans pour l'état civil, 38 ans pour l'âme des poètes.
Dans les nuages noirs des éclairs de la guerre
Mon épouse écrivait dans la douceur des mots
Me rappelant sans fin les instants de naguére,
De ce passé perdu, en consolait les maux.
Nous pourrons nous retrouver au Paradis des rimes,
Dans le chant cristallin du ruissellemet des mots.
Amicales pensées, Candide
#16
Posted 29 January 2006 - 11:30 PM
Pour ces deux milliards et demi de secondes ... autant de grains de lumières se sont ajoutés à vos mots ...
Cordialement,
Voyageur
#17
Posted 16 March 2006 - 12:27 AM
quelle belle poésie nous offrez-vous là.
On ressent la fluidité : les mots, les sons, coulent simplement et avec bonheur
dans les yeux.
Et les images;
ha les images !
J'avais envie de me réfugier dans ces quelques vers
le temps d'apaiser doucement mes tempes.
Amitié cher Poète.
Puissiez vous me faire rêver
encore et encore
cloud
#18
Posted 16 March 2006 - 01:15 AM
#19
Posted 16 March 2006 - 07:03 AM
Yazid.
Laisse dormir Lamartine,
Laisse donc crever les vieux !
Si ce poème te chagrine
N'en soit pas disgracieux.
Un RITAL, Candide.
#20
Posted 17 March 2006 - 11:00 PM
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