La maison de Séron
Il est, parmi les roses et les papillons
Une belle demeure une belle maison.
Le temps y a passé, marquant de ses outrages
Dans les murs abimés de sombres éveinages.
Il est, parmi les cigales et les grillons
Une reine des résidences, la maison
Qui chante et danse sous le soleil, du faitage
Noir des ardoises, au pyrénéen dallage.
Elle sera notre nid, l'écrin de notre vie.
Et passera le temps, nous n'aurons qu'une envie
Celle de vivre, en ses murs, comme cigale
Ou bien grillon, cela m'est tout à fait égal,
Car pour désirer butiner ton coeur de rose
Je me ferais papillon dans ta maison close.
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La Maison De Séron
09 December 2006 - 11:26 AM
Poème Qui Gratte
06 December 2006 - 12:08 PM
Poème qui gratte
Poème qui gratte à la gorge
Qui accroche et qui racle
Ralant raleur au râle oral
J'ai croché le ton et montré les crocs
Gargarisme qui dégorge
Presque incongrue la débacle
Qui mordore l'acide chloral
Cloche le son et gare à l'escroc
Si tu gardes, ingrate
Les courts égards
De tes mots qui frottent
Tes oreilles aristocrates
N'auront de regards
Au pou dicrote
Et ta gorge égorgée
Dégorgera de l'orge
L'ogre éborgné
N'en fera qu'une gorgée
Et puis se rengorge
D'être ainsi lorgné
Poème qui gratte et démange
Qui décroche et qui tacle
J'ai raclé le fond de l'ange
Qui m'offrait son tabernacle
Poème qui gratte à la gorge
Qui accroche et qui racle
Ralant raleur au râle oral
J'ai croché le ton et montré les crocs
Gargarisme qui dégorge
Presque incongrue la débacle
Qui mordore l'acide chloral
Cloche le son et gare à l'escroc
Si tu gardes, ingrate
Les courts égards
De tes mots qui frottent
Tes oreilles aristocrates
N'auront de regards
Au pou dicrote
Et ta gorge égorgée
Dégorgera de l'orge
L'ogre éborgné
N'en fera qu'une gorgée
Et puis se rengorge
D'être ainsi lorgné
Poème qui gratte et démange
Qui décroche et qui tacle
J'ai raclé le fond de l'ange
Qui m'offrait son tabernacle
Ouvre-moi
02 December 2006 - 06:39 AM
Ouvre-moi la porte de tes fesses
Que je puisse, ma chère, t'honorer
Y glisser la tige qui blesse
Connaitre enfin ces contrées ignorées
Donne-moi la clé des plaisirs inédits
Que je puisse, ma vierge, te déflorer
Immiscer ma verge de paradis
Dans ton eden inconnu et coloré
Offre-moi encore tes monts de piété
Celui de Vénus et ceux bien galbés
Que séparent, la raie au milieu
Mon peigne affamé de nouveaux lieux
Prête-moi l'accessoire et l'indispensable
Que je puisse me multiplier
Atteindre le sommet impensable
De ton plaisir, vaincre et se replier
Alors comme une comète pressée
A la queue fièrement dressée
Parvenant à la petite mort
Je disparaitrai, fondu dans ton corps
Que je puisse, ma chère, t'honorer
Y glisser la tige qui blesse
Connaitre enfin ces contrées ignorées
Donne-moi la clé des plaisirs inédits
Que je puisse, ma vierge, te déflorer
Immiscer ma verge de paradis
Dans ton eden inconnu et coloré
Offre-moi encore tes monts de piété
Celui de Vénus et ceux bien galbés
Que séparent, la raie au milieu
Mon peigne affamé de nouveaux lieux
Prête-moi l'accessoire et l'indispensable
Que je puisse me multiplier
Atteindre le sommet impensable
De ton plaisir, vaincre et se replier
Alors comme une comète pressée
A la queue fièrement dressée
Parvenant à la petite mort
Je disparaitrai, fondu dans ton corps
Sous Le Charme
01 December 2006 - 06:48 PM
Sous le charme
Je suis tombé sous le charme
L'herbe y était tendre
L'air léger
La rosée une larme
Pour t'attendre
Allongé
Je regardais les feuilles
Dessiner dans le ciel
Des arabesques
Clins d'oeil
Artificiels
Peintures à fresques
J'y ai vu ton visage
Me sourire
Parmi les branches
Un charmant paysage
Changeant au rire
Du vent dimanche
J'ai fermé les yeux
Goutant au bonheur
De l'instant
La caresse et le merveilleux
De cette heure
Que je passe sous le charme où j'attends
Le temps a passé gentiment
Ridant les ombres
Effeuillant les heures
Je suis devenu ton amant
Et mes heures sombres
Ont pris gout à ton coeur
J'étais tombé sous le charme
L'herbe y était tendre
L'air léger
J'ai rendu les armes
Je me suis fait prendre
Sans bouger
J'ai souri à ton visage
Devinant dans tes yeux
La lueur du jour
Et c'est en haut du faitage
Que tes feux
M'ont rendu à l'amour
J'avais fermé les yeux
Pour gouter le bonheur
De cet instant
La caresse du merveilleux
De cette heure
Passée sous le charme d'antan
Je suis tombé sous le charme
L'herbe y était tendre
L'air léger
La rosée une larme
Pour t'attendre
Allongé
Je regardais les feuilles
Dessiner dans le ciel
Des arabesques
Clins d'oeil
Artificiels
Peintures à fresques
J'y ai vu ton visage
Me sourire
Parmi les branches
Un charmant paysage
Changeant au rire
Du vent dimanche
J'ai fermé les yeux
Goutant au bonheur
De l'instant
La caresse et le merveilleux
De cette heure
Que je passe sous le charme où j'attends
Le temps a passé gentiment
Ridant les ombres
Effeuillant les heures
Je suis devenu ton amant
Et mes heures sombres
Ont pris gout à ton coeur
J'étais tombé sous le charme
L'herbe y était tendre
L'air léger
J'ai rendu les armes
Je me suis fait prendre
Sans bouger
J'ai souri à ton visage
Devinant dans tes yeux
La lueur du jour
Et c'est en haut du faitage
Que tes feux
M'ont rendu à l'amour
J'avais fermé les yeux
Pour gouter le bonheur
De cet instant
La caresse du merveilleux
De cette heure
Passée sous le charme d'antan
Rose Des Sables
26 November 2006 - 07:07 PM
Au pays des roses
Est une pierre des sables
Nul ne connaît sa prose
Nul ne connaît cette fable
Les fées et les lutins
Papillonnent à l'envi
Donnant aux fleurs la vie
Dans ce merveilleux jardin
Et dans le coeur naissent
De la pierre des sables
Des roses paraissent
Belles et innombrables
Les fées et les lutins
Se poursuivent en chemin
Lutinent en effet
Sur les fleurs qu'ils ont fait
Et la pierre de sable
Repose dans sa litière
Heureuse et affable
Elle donne la lumière
Les fées et les lutins
La protègent de tout
Des peurs et des chagrins
Et des larmes avant tout
Mais un jour, un seul jour
Une larme de rosée
A touché par amour
La pierre arrosée
Les fées et les lutins
En douceur se sont éteints
Les roses ont fané
La pierre s'est trépanée
Au pays du désert
Est une rose des sables
Ses pétales diserts
M'ont raconté cette fable
Est une pierre des sables
Nul ne connaît sa prose
Nul ne connaît cette fable
Les fées et les lutins
Papillonnent à l'envi
Donnant aux fleurs la vie
Dans ce merveilleux jardin
Et dans le coeur naissent
De la pierre des sables
Des roses paraissent
Belles et innombrables
Les fées et les lutins
Se poursuivent en chemin
Lutinent en effet
Sur les fleurs qu'ils ont fait
Et la pierre de sable
Repose dans sa litière
Heureuse et affable
Elle donne la lumière
Les fées et les lutins
La protègent de tout
Des peurs et des chagrins
Et des larmes avant tout
Mais un jour, un seul jour
Une larme de rosée
A touché par amour
La pierre arrosée
Les fées et les lutins
En douceur se sont éteints
Les roses ont fané
La pierre s'est trépanée
Au pays du désert
Est une rose des sables
Ses pétales diserts
M'ont raconté cette fable
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