Fichtre !
Started by ¤¤¤¤¤, Jan 03 2006 02:51 AM
8 replies to this topic
#1
Posted 03 January 2006 - 02:51 AM
Dans un trou vivait un hobbit. Ce n'était pas un trou déplaisant...
Vous connaissez tous cette histoire.
Mais saviez-vous qu'il en est encore ainsi ?
A quelques pas, mettons plusieurs, de la maison
Existe un toit, couleur charbon, pour deux raisons :
Cela rappelle, aux guerriers nains, les mines sans fond
Parmi kyrielle, de toits humains, il se confond.
Mais la fumée, qui se dégage, de leur logis
Ne provient pas, comme veut l'usage, de l'âtre gris.
Celle-ci émane de hauts fourneaux
Les nains travaillent à des joyaux
Pour s'en convaincre, tendez l'oreille, les soirs de pluie;
Croyant qu'elle couvre, leur art en veille, les bruits de coup vont par la nuit..
Peut-être un jour, les verrez-vous, treize sans soucis
Peut-être même, précédés par, un pèlerin gris.
Pour cela, pas besoin de croire.
Il suffit d'attendre, et de voir.***
Vous connaissez tous cette histoire.
Mais saviez-vous qu'il en est encore ainsi ?
A quelques pas, mettons plusieurs, de la maison
Existe un toit, couleur charbon, pour deux raisons :
Cela rappelle, aux guerriers nains, les mines sans fond
Parmi kyrielle, de toits humains, il se confond.
Mais la fumée, qui se dégage, de leur logis
Ne provient pas, comme veut l'usage, de l'âtre gris.
Celle-ci émane de hauts fourneaux
Les nains travaillent à des joyaux
Pour s'en convaincre, tendez l'oreille, les soirs de pluie;
Croyant qu'elle couvre, leur art en veille, les bruits de coup vont par la nuit..
Peut-être un jour, les verrez-vous, treize sans soucis
Peut-être même, précédés par, un pèlerin gris.
Pour cela, pas besoin de croire.
Il suffit d'attendre, et de voir.***
#2
Posted 03 January 2006 - 04:57 AM
De l'homme naquit l'homme
Sans d'autre but que celui-ci :
De l'homme naît l'homme
Sans d'autre but que celui-ci :
De l'homme naîtra l'homme
Sans d'autre but que celui-ci : ?
Le vide est bien loti
Mes pas sur le trottoir, après ceux des passants
Je les préfères à l'aube, lorsque seuls ils déposent
Leur empreinte gracile - qu'ils sont retentissants !
Je vais les lotissements, ces maisons de fortune,
Quand elles sont délaissées au profit du travail.
Une grand-mère, quelquefois, m'accompagne de sa marche pesante ;
Sur la rive d'en face - c'est que tout nous sépare.
Route, années, le dessein plus encore.
J'erre sans attaches, la cigarette aux mains ;
Elle s'en va au marché, le cabas sous le bras.
Je me suis fait complice des froufrous du matin,
Des contrevents ouverts sur des pièces fantômes
Des fenêtres muettes qui n'ont pignon sur rien,
Perdues, loin, dans les quartiers atones qui n'ont jamais été
Plus qu'un simple passage pour celui qui pénètre
Par ces faubourgs entiers, transformés en chemin
De traverse, aussitôt oubliés... et j'oublie qui je suis...
Sans d'autre but que celui-ci :
De l'homme naît l'homme
Sans d'autre but que celui-ci :
De l'homme naîtra l'homme
Sans d'autre but que celui-ci : ?
Le vide est bien loti
Mes pas sur le trottoir, après ceux des passants
Je les préfères à l'aube, lorsque seuls ils déposent
Leur empreinte gracile - qu'ils sont retentissants !
Je vais les lotissements, ces maisons de fortune,
Quand elles sont délaissées au profit du travail.
Une grand-mère, quelquefois, m'accompagne de sa marche pesante ;
Sur la rive d'en face - c'est que tout nous sépare.
Route, années, le dessein plus encore.
J'erre sans attaches, la cigarette aux mains ;
Elle s'en va au marché, le cabas sous le bras.
Je me suis fait complice des froufrous du matin,
Des contrevents ouverts sur des pièces fantômes
Des fenêtres muettes qui n'ont pignon sur rien,
Perdues, loin, dans les quartiers atones qui n'ont jamais été
Plus qu'un simple passage pour celui qui pénètre
Par ces faubourgs entiers, transformés en chemin
De traverse, aussitôt oubliés... et j'oublie qui je suis...
Edited by ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤, 03 January 2006 - 04:58 AM.
#3
Posted 03 January 2006 - 05:00 AM
Citation (¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ @ Jan 2 2006, 03:57 PM) <{POST_SNAPBACK}>
De l'homme naquit l'homme
Sans d'autre but que celui-ci :
De l'homme naît l'homme
Sans d'autre but que celui-ci :
De l'homme naîtra l'homme
Sans d'autre but que celui-ci : ?
Le vide est bien loti
Mes pas sur le trottoir, après ceux des passants
Je les préfères à l'aube, lorsque seuls ils déposent
Leur empreinte gracile - qu'ils sont retentissants !
Je vais les lotissements, ces maisons de fortune,
Quand elles sont délaissées au profit du travail.
Une grand-mère, quelquefois, m'accompagne de sa marche pesante ;
Sur la rive d'en face - c'est que tout nous sépare.
Route, années, le dessein plus encore.
J'erre sans attaches, la cigarette aux mains ;
Elle s'en va au marché, le cabas sous le bras.
Je me suis fait complice des froufrous du matin,
Des contrevents ouverts sur des pièces fantômes
Des fenêtres muettes qui n'ont pignon sur rien,
Perdues, loin, dans les quartiers atones qui n'ont jamais été
Plus qu'un simple passage pour celui qui pénètre
Par ces faubourgs entiers, transformés en chemin
De traverse, aussitôt oubliés... et j'oublie qui je suis...
Sans d'autre but que celui-ci :
De l'homme naît l'homme
Sans d'autre but que celui-ci :
De l'homme naîtra l'homme
Sans d'autre but que celui-ci : ?
Le vide est bien loti
Mes pas sur le trottoir, après ceux des passants
Je les préfères à l'aube, lorsque seuls ils déposent
Leur empreinte gracile - qu'ils sont retentissants !
Je vais les lotissements, ces maisons de fortune,
Quand elles sont délaissées au profit du travail.
Une grand-mère, quelquefois, m'accompagne de sa marche pesante ;
Sur la rive d'en face - c'est que tout nous sépare.
Route, années, le dessein plus encore.
J'erre sans attaches, la cigarette aux mains ;
Elle s'en va au marché, le cabas sous le bras.
Je me suis fait complice des froufrous du matin,
Des contrevents ouverts sur des pièces fantômes
Des fenêtres muettes qui n'ont pignon sur rien,
Perdues, loin, dans les quartiers atones qui n'ont jamais été
Plus qu'un simple passage pour celui qui pénètre
Par ces faubourgs entiers, transformés en chemin
De traverse, aussitôt oubliés... et j'oublie qui je suis...
Je préfère le poème de l'auteur, plus magique !
Le reste, ben, que dire ?
#4
Posted 03 January 2006 - 05:06 AM
De l'auteur ??
Sortis du conte ou de l'épopée, ils perdent en valeur.
Mais c'est aussi bien sûr la traduction de l'anglais au français.
Sortis du conte ou de l'épopée, ils perdent en valeur.
Mais c'est aussi bien sûr la traduction de l'anglais au français.
#5
Posted 03 January 2006 - 05:08 AM
Citation (¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ @ Jan 2 2006, 04:06 PM) <{POST_SNAPBACK}>
De l'auteur ??
Sortis du conte ou de l'épopée, ils perdent en valeur.
Mais c'est aussi bien sûr la traduction de l'anglais au français.
Sortis du conte ou de l'épopée, ils perdent en valeur.
Mais c'est aussi bien sûr la traduction de l'anglais au français.
Ben, je préfère.
Pardon
#6
Posted 03 January 2006 - 05:10 AM
Je ne disais que mon avis. Evidemment...
#7
Posted 03 January 2006 - 05:13 AM
Oui, mais peut-être qu'une re-lecture s'impose, non ?
#8
Posted 03 January 2006 - 05:19 AM
Une re-re-lecture.
Chaque lecture est différente. Mais mon avis aussi. Du tien.
Chaque lecture est différente. Mais mon avis aussi. Du tien.
#9
Posted 03 January 2006 - 05:22 AM
Citation (¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ @ Jan 2 2006, 04:19 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Une re-re-lecture.
Chaque lecture est différente. Mais mon avis aussi. Du tien.
Chaque lecture est différente. Mais mon avis aussi. Du tien.
C'est vrai, tout en sachant que l'auteur est l'auteur...
J'ai pas le vertige, je reviendrai juste plus tard.
Je sais pas pour la lecture : disons que
Que dois-je dire ?
Rien
Je lirai aux prochains mots.
0 user(s) are reading this topic
0 members, 0 guests, 0 anonymous users