La neige est molle sous mes pas
Girouette
Le carillon des clochers érudits
Haut, si haut
défrise la nuque engourdie du levant
La femme fleuriste arrose ses pensées
pour pas qu’elles débandent
pour paraître présentable
faut garder le nerf arqué
j’ai des trous de mémoires
ça vient avec l’age vous savez
les fleurs de l’esprit s’effeuillent t’elles aussi ?
Le croissant des pas découpe l’aumône des corps opiacés
il est fuyant sous la poudreuse diamantine
Blancs jasmin
foudroyant la terre
tu croques l’apesanteur
vespérale
Mes nuits sont blanches
de poussières enivrante
j’ai des tremolos qui se dodelinent
sur l’azur persan des voies à sens unique
La nuit tous les chats se grisent
j’ai des trémolos qui se pâmes
à coucher la ligne, le train s’aligne
toute truffe dehors respirer
des Everest
et dévaler des ectoplasmes lactés
à lourde enjambées fleurir
des avalanches
à lourde enjambées quérir
la rose des sables
dans les sinus
de nos déserts
j’ai des trémolos qui s’épanchent
dans les eaux du Gange
la mémoire des maux monolithes
premier quadrille
paraître yin être yang
Second quadrille
Page vierge, encre verge
J’ai des trémolos qui s’essoufflent
La terre est une verge
A La Page
Started by baraka, Dec 05 2006 10:17 PM
1 reply to this topic
1 user(s) are reading this topic
0 members, 1 guests, 0 anonymous users