Ben-du-Toit

Bonjour et bienvenu,
oui exactement comme ~wldp~ ,
y compris l'avant dernière strophe.


"Résistant, même au moindre fait."

(devinette :

Beranger : Je resisterai, je resisterai !

ça vient de d'où ? )

J'aime particulièrement ce poème.
Ces vers là en particulier :

L'équilibre du néant et de la vie
Se balançant entre ses doigts d'argile
Au gré d'une fantaisie d'artiste

Mais c'est évidemment tout l'ensemble qui fait effet.

Merci pour ces aimables réactions.
Oui la vie peut être douce !
Il y a une belle pensée d'André Gide dans "Les nourritures terrestres".
Je ne sais plus littéralement, mais le narrateur, conscient des souffrances du monde,
se fait un devoir de s'efforcer à la joie.
Quel service pourra-t-il rendre à autrui sinon que de tenter de partager un peu de joie.

Merci Madame la vie est une conclusion adéquate à ce poème !
Merci à vous.

Oui j'ai bien vu cela comme version de la vérité : "Dieu est une structure sérielle"

Mais voilà, Dieu est-il une structure sérielle divergente (un tout) ou convergente (une entité précise) ?
Tu n'as pas été suffisamment précis.

Un poème dont j'aime l'originalité voire même le coté insolite.


ceux qui me connaissent savent cependant que je suis plus philosophe que poète (sans prétention, je parle seulement de ma tendance dominante)
Et puisque l'on parle ici de néant, voilà :

"L'origine du néant est une nuit
où je mange des oranges"

Seul un poète peut faire intervenir le néant et puis le je.
Un philosophe n'accepterait pas cet anthropomorphisme;
mais peut être aurait-il tort, l'intuition personnelle, parfois éphémère
est peut-être un chemin vers une forme de compréhension de l'univers.