Nos demains qui sombrent à la renverse,
Comme regrets en ombres perverses.
Nos deux mains suspendues au temps,
Pour briser le fil du présent.
Nos demains en miroir brisé,
Des passés de honte irrisés.
Nos deux mains unies en offrande,
A un futur que nos cœurs scandent.
Nos demains, ultimes désir,
Nos âmes liées d’avenir.
Nos deux mains levées face à face,
Pour preuve que rien n’efface.
Nos demains sont simple promesse,
A nos âmes soufflent caresse.
Nos deux mains griffées des remords,
Diront l’amour jusqu’à la mort.
Clara's Content
There have been 35 items by Clara (Search limited from 28-April 23)
#336288 Nos Deux Mains
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on 22 July 2006 - 12:22 PM
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Salon de publication principal
#330503 Les Heures Tristes
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on 21 June 2006 - 11:12 PM
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Salon de publication principal
Carla et Charlie, merci vous 2 !
Bizz
Bizz
#329716 Les Heures Tristes
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on 18 June 2006 - 06:41 PM
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Salon de publication principal
Merci Joséphine, je publierais alors encore un peu ;-)
Henri, désolée qu'il ne reste que le poisseux..moi j'y avais aussi emmêlé l'espoir.
Oui, Ds, mon amie.
Biz
Henri, désolée qu'il ne reste que le poisseux..moi j'y avais aussi emmêlé l'espoir.
Oui, Ds, mon amie.
Biz
#329504 Les Heures Tristes
Posted by
on 17 June 2006 - 08:10 AM
in
Salon de publication principal
Ambréance, wldp, c'est un essai de slam...Qui m'a conduit à une forme assez différente de "l'habitude"...
Lacape, Balila, Bohémia, heureuses de vous retrouver là aussi..
Récréation, n'hésite pas...Moi boîte était pleine pour cause de vacances TLPsiènne prolongées..La voilà vidée !
Merci à vous.
Clara
Lacape, Balila, Bohémia, heureuses de vous retrouver là aussi..
Récréation, n'hésite pas...Moi boîte était pleine pour cause de vacances TLPsiènne prolongées..La voilà vidée !
Merci à vous.
Clara
#329255 Les Heures Tristes
Posted by
on 15 June 2006 - 11:10 PM
in
Salon de publication principal
Je me suis cachée des heures trop tristes,
Et j’ai repeint le temps en vraie artiste,
Tu vois, j’ai tordu le passé en déraison,
Et bousculé le futur jusqu’à l’horizon
J’nai trouvé que cette drôle de manip,
Pour que l’présent m’prenne pas aux tripes…
Je me suis arrêtée avant de grandir,
Et j’ai bloqué l’compteur sur pas d’avenir.
Tu crois que tout ça c’est par hasard,
Mais au fond, c’est les racines de mon histoire.
J’nai trouvé que cette drôle de manip,
Pour que l’présent m’prenne pas aux tripes…
J’ai rêvé à des pays peuplés de chimères,
Y ai déversé un cœur vraiment sincère.
Toi, tu diras que l’espoir fait vivre,
Et moi, qu’il est le seul à nous rendre libres..
J’ai détaché mon âme de l’instant,
Pour n’être que spectatrice du monde et des gens.
Cois moi j’y ai trouvé un souffle de paix,
Tout près du cœur, des mots et du vrai.
J’nai trouvé que cette drôle de manip,
Pour que l’présent m’prenne pas aux tripes…
Je me suis cachée des heures trop tristes,
Et j’ai repeint le temps en vraie artiste,
Tu vois, j’ai tordu le passé en déraison,
Et bousculé le futur jusqu’à l’horizon.
Et j’ai repeint le temps en vraie artiste,
Tu vois, j’ai tordu le passé en déraison,
Et bousculé le futur jusqu’à l’horizon
J’nai trouvé que cette drôle de manip,
Pour que l’présent m’prenne pas aux tripes…
Je me suis arrêtée avant de grandir,
Et j’ai bloqué l’compteur sur pas d’avenir.
Tu crois que tout ça c’est par hasard,
Mais au fond, c’est les racines de mon histoire.
J’nai trouvé que cette drôle de manip,
Pour que l’présent m’prenne pas aux tripes…
J’ai rêvé à des pays peuplés de chimères,
Y ai déversé un cœur vraiment sincère.
Toi, tu diras que l’espoir fait vivre,
Et moi, qu’il est le seul à nous rendre libres..
J’ai détaché mon âme de l’instant,
Pour n’être que spectatrice du monde et des gens.
Cois moi j’y ai trouvé un souffle de paix,
Tout près du cœur, des mots et du vrai.
J’nai trouvé que cette drôle de manip,
Pour que l’présent m’prenne pas aux tripes…
Je me suis cachée des heures trop tristes,
Et j’ai repeint le temps en vraie artiste,
Tu vois, j’ai tordu le passé en déraison,
Et bousculé le futur jusqu’à l’horizon.
#279006 au revoir..
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on 17 December 2005 - 11:50 PM
in
Salon de publication principal
Mary, je te remercie de tes mots. Que tu ais aimé ce texte, me touche moi
Lacape, Henri, Victor, merci à vous de vous être arrêtés là.
Amitiés,
Clara
Lacape, Henri, Victor, merci à vous de vous être arrêtés là.
Amitiés,
Clara
#278926 au revoir..
Posted by
on 17 December 2005 - 06:19 PM
in
Salon de publication principal
J’ai buté sur un cœur écorché, exposé nu sur l’arc des roues d’un fauteuil roulant. Foudroyée en plein vol d’égoïsme par la réalité en rouge amer. Comme invisible aux yeux des hommes, arrêtés à l’image du malheur, il était là, droit et fier, brandissant son âme à nu. Ses yeux racontaient sans faux fuyants, la rancœur et l’injustice, l’indifférence reçue plutôt que la pitié sans artifice. Que faisait il là planté en double file, au temple de la musique de nuit qui se faufile, des corps en tremblements sombres et des néons porteurs d’ombre ? Quels amis insensés, quelle nécessitée déraisonnée l’avaient poussé sur son chariot au milieu de cette meute à corps perdus, devenue sourde à la douleur et aveugle au monde extérieur ?
Il criait juste pitié avec la froideur de la vengeance, il criait notre honte de ne même plus savoir notre chance. Pour lui les mots n’existent qu’écrits ou lus sur les lèvres. Quand il ne reste que les yeux pour dire et maudire, l’échange devient cru sans éviter le pire. Je n’ai rien trouvé à donner, rien qui ne soit digne de son humanité. Au miroir de sa vérité ultime, c’est moi qui me suis sentie infirme. J’ai échangé trois mots creux qu’il a brûlés dans la colère de ses yeux. J’ai voulu hurler son existence, et cherché à libérer ma conscience. J’ai posé un baiser sur ses lèvres froides, avant que le temps n’emporte son âme. J’ai cherché son pardon en un souffle menu, au nom de nous tous et de nos faibles vues. J’ai eu honte de nos regards raccourcis à nos peines entretenues, honte de la faiblesse de nos volontés paresseuses, honte d’un pouvoir gaspillé par notre manque de vouloir.
Je lui ai dit au revoir…
Il criait juste pitié avec la froideur de la vengeance, il criait notre honte de ne même plus savoir notre chance. Pour lui les mots n’existent qu’écrits ou lus sur les lèvres. Quand il ne reste que les yeux pour dire et maudire, l’échange devient cru sans éviter le pire. Je n’ai rien trouvé à donner, rien qui ne soit digne de son humanité. Au miroir de sa vérité ultime, c’est moi qui me suis sentie infirme. J’ai échangé trois mots creux qu’il a brûlés dans la colère de ses yeux. J’ai voulu hurler son existence, et cherché à libérer ma conscience. J’ai posé un baiser sur ses lèvres froides, avant que le temps n’emporte son âme. J’ai cherché son pardon en un souffle menu, au nom de nous tous et de nos faibles vues. J’ai eu honte de nos regards raccourcis à nos peines entretenues, honte de la faiblesse de nos volontés paresseuses, honte d’un pouvoir gaspillé par notre manque de vouloir.
Je lui ai dit au revoir…
#277753 Envie de partir
Posted by
on 13 December 2005 - 08:30 PM
in
Salon de publication principal
Une pointe au coeur d'une petite soeur...toujours à fleur de peau...Toujours l'exorcisme des mots...Pour combattre ta peur petite soeur... Laisse là s'envoler dans tes vers..Et garde confiance envers et contre tout dans ceux qui t'aiment...
Bisous
Bisous
#268756 Paris de nuit
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on 13 November 2005 - 11:07 PM
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Salon de publication principal
Vive l'intérieur, Lacape.
Amitiés,
Clara
Amitiés,
Clara
#268624 Plan love !
Posted by
on 13 November 2005 - 11:29 AM
in
Salon de publication principal
La terrasse en moon boots et en mouffles dans la fumée des marrons grillés...ou un cappuccino à l'intérieur...
Bon dimanche ! ;-)
Clara
Bon dimanche ! ;-)
Clara
#268620 Plan love !
Posted by
on 13 November 2005 - 11:21 AM
in
Salon de publication principal
Un peu de Coldplay, et Lost in translation en mangeant un cannelé....Uhm !! manque plus qu'un bon Cappuccino....Amitiés,
Clara
Clara
#268618 Paris de nuit
Posted by
on 13 November 2005 - 11:13 AM
in
Salon de publication principal
Je cours les trottoirs de l’hiver,
Le cœur bouillant, les mains gelées,
Images floues en réverbère,
Acre fumée, marrons grillés.
Une brûlure de café,
Le coude au zinc sans équilibre,
Au bistrot des cœurs échauffés,
Les mots croisés des esprits libres.
La nuit s’est teintée d’irréel,
Ombres géantes dans le froid,
La peur gronde aux coins des ruelles,
Ville endormie, chacun pour soi.
Je cours les trottoirs de l’hiver,
Le cœur battant en déraison,
Images floues en réverbère,
Mes pas résonnent à l’horizon.
Le cœur bouillant, les mains gelées,
Images floues en réverbère,
Acre fumée, marrons grillés.
Une brûlure de café,
Le coude au zinc sans équilibre,
Au bistrot des cœurs échauffés,
Les mots croisés des esprits libres.
La nuit s’est teintée d’irréel,
Ombres géantes dans le froid,
La peur gronde aux coins des ruelles,
Ville endormie, chacun pour soi.
Je cours les trottoirs de l’hiver,
Le cœur battant en déraison,
Images floues en réverbère,
Mes pas résonnent à l’horizon.
#268263 Langage de mains
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on 05 November 2005 - 09:09 AM
in
Salon de publication principal
Nos mains, en paume à paume,
Les lignes de vie et de mort en miroir,
Quand les destins croisent leurs histoires.
Nos mains qui se serrent,
Une attache nouvelle des existences,
Pour une force qui assure nos présences.
Une main, tendre sur la joue,
Une estompe pour les larmes passées,
Comme pardon à nos maux oubliés.
Mes mains, enlacées à ton cou,
Un cercle de vie à la nuit entrouverte,
En un cri d’envie aux lèvres offertes.
Une main, juste du bout des doigts,
En promenade d’éveil des désirs,
Telle tendresse, promesse de plaisir.
Nos mains, en caresses abandonnées,
Une peinture du contour de l’amour,
Aux couleurs du temps velours.
Ta main, au creux de ma hanche,
Le sceau indélébile de l’appartenance,
En fusion transparente d’évidence.
Une main, posée sur l’épaule,
Un bouclier au monde extérieur,
Comme une promesse de futur meilleur.
Nos mains, blotties contre le cœur,
Une bulle autour de l’essentiel,
Un écrin à nos âmes éternelles.
Nos mains, croisées, l’un tout contre l’autre,
Un symbole jeté en défi à demain,
Vers l’horizon porté par nos deux mains.
Les lignes de vie et de mort en miroir,
Quand les destins croisent leurs histoires.
Nos mains qui se serrent,
Une attache nouvelle des existences,
Pour une force qui assure nos présences.
Une main, tendre sur la joue,
Une estompe pour les larmes passées,
Comme pardon à nos maux oubliés.
Mes mains, enlacées à ton cou,
Un cercle de vie à la nuit entrouverte,
En un cri d’envie aux lèvres offertes.
Une main, juste du bout des doigts,
En promenade d’éveil des désirs,
Telle tendresse, promesse de plaisir.
Nos mains, en caresses abandonnées,
Une peinture du contour de l’amour,
Aux couleurs du temps velours.
Ta main, au creux de ma hanche,
Le sceau indélébile de l’appartenance,
En fusion transparente d’évidence.
Une main, posée sur l’épaule,
Un bouclier au monde extérieur,
Comme une promesse de futur meilleur.
Nos mains, blotties contre le cœur,
Une bulle autour de l’essentiel,
Un écrin à nos âmes éternelles.
Nos mains, croisées, l’un tout contre l’autre,
Un symbole jeté en défi à demain,
Vers l’horizon porté par nos deux mains.
#268170 Cahin-caha
Posted by
on 04 November 2005 - 10:23 PM
in
Salon de publication principal
Au dos de cette vie au cours tordu,
Cahin-caha, je roule ma bosse,
Comme un enfant dans un rêve perdu,
Qui porte l’amour en sacerdoce.
Dans les creux du chemin pierreux,
Cahin-caha, je trébuche si souvent,
Que j’en ai le cœur couvert de bleus,
Cachée aux regards des bienheureux.
Au vagues de mes mots en rimes futiles,
Cahin-caha, j’écris une vérité d’espoir,
Encre de sang pour testament inutile,
Balayé par les vent violents du soir.
Dans les flots de l’amour sans concession,
Cahin-caha, j’attise ma nature véritable,
Quitte à demeurer seule, à l’abandon,
Pendue aux frontières de l’improbable.
Cahin-caha, je roule ma bosse,
Comme un enfant dans un rêve perdu,
Qui porte l’amour en sacerdoce.
Dans les creux du chemin pierreux,
Cahin-caha, je trébuche si souvent,
Que j’en ai le cœur couvert de bleus,
Cachée aux regards des bienheureux.
Au vagues de mes mots en rimes futiles,
Cahin-caha, j’écris une vérité d’espoir,
Encre de sang pour testament inutile,
Balayé par les vent violents du soir.
Dans les flots de l’amour sans concession,
Cahin-caha, j’attise ma nature véritable,
Quitte à demeurer seule, à l’abandon,
Pendue aux frontières de l’improbable.
#267340 On est tous saints ! - (Les petits riens ) - texte en prose
Posted by
on 01 November 2005 - 08:09 PM
in
Salon de publication principal
Cher Kékun,
Je ne sais si je suis cette Clara. Je n'ai pas beaucoup publié ici ces derniers temps. Mais dans le passé, beaucoup. Plutôt des textes en vers et très peu de prose.
Mais il y a aussi une Carla sur ce site.
Merci de votre lecture et de votre sourire
Amitiés,
Clara
Je ne sais si je suis cette Clara. Je n'ai pas beaucoup publié ici ces derniers temps. Mais dans le passé, beaucoup. Plutôt des textes en vers et très peu de prose.
Mais il y a aussi une Carla sur ce site.
Merci de votre lecture et de votre sourire
Amitiés,
Clara
#267237 On est tous saints ! - (Les petits riens ) - texte en prose
Posted by
on 01 November 2005 - 09:59 AM
in
Salon de publication principal
Cette année j’ai pris les choses en main pour les obligations de la Toussaint. Fini les chrysanthèmes en ribambelle sur la tombe de grand-mère Adèle ! Fini la honte du mauvais goût de la cousine Marie-Lou. La Toussaint voyez vous c’est comme le ravalement de façade des familles malades. Un travail de spécialiste qu’il faut faire en prenant l’air triste. Procession de fleurs sur l’air du malheur. Une fois par an, virer les toiles d’araignée de la mémoire. Une fois par an, ratisser le sable de l’histoire. Pas question de passer pour une famille au cœur glaçon. Notre caveau sera le plus beau du quartier, il y aura ici tous les voisins pour le visiter ! J’ai une technique, pensée cynique développée en tactique. J’attaque le boulot l’avant-veille, que tous croient que notre caveau est tous les jours merveille. Quelle famille généreuse, quelle piété orgueilleuse ! J’ai piqué les bruyères sur un autre parterre. Pas d’investissement aux remords des sentiments. Pas de compte d’apothicaire entre cousins, cousines et grand père. Et puis la bruyère c’est original, la bruyère au moins ça c’est pas banal. Sûre que je serai la plus belle tombe, que pâlissent tous ces jaloux qui défilent en trombe. Mais il y a des épines bonté divine ! Mes doigts sont fourbus, quel travail doux Jésus ! Que personne ne s’avise de gâcher mon effet et d’un chrysanthème bouleverser mon bouquet… Je viendrais après demain savourer mon succès, parader avec les cousins, montrer que chez nous on a le cœur bien fait ! Chez nous ma bonne dame, les morts sont notre honneur, tous saints et fêtés par nos cœurs en fleurs !
#267127 Solitude
Posted by
on 31 October 2005 - 10:17 PM
in
Salon de publication principal
Solitude, pendue ici, à ce vertige,
Face au gouffre, temps désespoir du cœur nausée.
Habitude de l’insomnie, sombre voltige,
Mes mots souffrent, sans plus croire l’âme isolée.
Mon corps vibre, soir hésitant devant la lutte,
Je tiens le bord, les mains crispées à la vraie vie.
Equilibre, précaire instant devant la chute,
Je perds le nord, l’esprit grippé d’amour en vie.
Si je glissais, encore un peu, encore un pas,
J’aurais perdu tous mes espoirs de femme avide.
Si tu tissais, l’ombre d’un vœu, le premier pas,
J’aurais vendu la mémoire de tout ce vide.
Boucle sans fin des dilemmes à l’horizon,
Face au gouffre, temps de l’espoir du cœur nausée.
Echo sans fin des « je t’aime » pour déraison,
Mes mots souffrent d’encore croire, d’encore oser.
Face au gouffre, temps désespoir du cœur nausée.
Habitude de l’insomnie, sombre voltige,
Mes mots souffrent, sans plus croire l’âme isolée.
Mon corps vibre, soir hésitant devant la lutte,
Je tiens le bord, les mains crispées à la vraie vie.
Equilibre, précaire instant devant la chute,
Je perds le nord, l’esprit grippé d’amour en vie.
Si je glissais, encore un peu, encore un pas,
J’aurais perdu tous mes espoirs de femme avide.
Si tu tissais, l’ombre d’un vœu, le premier pas,
J’aurais vendu la mémoire de tout ce vide.
Boucle sans fin des dilemmes à l’horizon,
Face au gouffre, temps de l’espoir du cœur nausée.
Echo sans fin des « je t’aime » pour déraison,
Mes mots souffrent d’encore croire, d’encore oser.
#266298 Retiens
Posted by
on 28 October 2005 - 11:26 AM
in
Salon de publication principal
Merci à toi Lacape.
Sympa de retrouver ton commentaire ici.
Biz
Clara
Sympa de retrouver ton commentaire ici.
Biz
Clara
#266157 Retiens
Posted by
on 27 October 2005 - 11:56 PM
in
Salon de publication principal
Ben c'est pace que c'est pas mon prénom, sois pas triste ;-)... Moi non plus ya pas de chanson !!
Allez hop De Rio à Buesnos Aires, 5 mn de nuit..
Allez hop De Rio à Buesnos Aires, 5 mn de nuit..
#266155 De tes deux mains, brandis ton coeur
Posted by
on 27 October 2005 - 11:50 PM
in
Salon de publication principal
>Celui de ce tu sans doute..
Merci à toi Michel
Merci à toi Michel
#266154 Retiens
Posted by
on 27 October 2005 - 11:44 PM
in
Salon de publication principal
Je ferme le poing sur l’étincelle,
De mes doux rêves en partance,
Retiens encore l’heure pastel,
De l’aube en douce inconscience.
Un instant j’ai oublié l’impossible,
Dans la brume tendre du réveil,
Un instant sur les rives inaccessibles,
Des fantasmes des terres du sommeil.
J’ai goûté sur ma peau la caresse,
Tendre baiser sans retenue de raison,
Abandonnée aux sensations tendresses,
Dans les bras de mon cœur en fusion.
J’ai gravé sur mon âme cet instant,
Blessure d’amour offerte au levant,
Et je ferme le poing sur ce présent,
Un rêve égaré au souffle du vent.
De mes doux rêves en partance,
Retiens encore l’heure pastel,
De l’aube en douce inconscience.
Un instant j’ai oublié l’impossible,
Dans la brume tendre du réveil,
Un instant sur les rives inaccessibles,
Des fantasmes des terres du sommeil.
J’ai goûté sur ma peau la caresse,
Tendre baiser sans retenue de raison,
Abandonnée aux sensations tendresses,
Dans les bras de mon cœur en fusion.
J’ai gravé sur mon âme cet instant,
Blessure d’amour offerte au levant,
Et je ferme le poing sur ce présent,
Un rêve égaré au souffle du vent.
#250353 Remords (prose)
Posted by
on 31 August 2005 - 08:19 PM
in
Salon de publication principal
Merci à vous Lacape et Mélusine... Un texte "flippant" mais qui s'est imposé à moi tel quel..
Amitiés,
Clara
Amitiés,
Clara
#249194 Remords (prose)
Posted by
on 29 August 2005 - 07:04 AM
in
Salon de publication principal
Il a trouvé le miroir. Un énorme cadre qui focalise son reflet.
Il s’est vu. Happé par une image oubliée, jeune homme au coeur de l’été.
Il est nu. Exposé aux regards sans pudeur, brut et lisse de toute sa candeur.
Il a sauté de l’autre côté du miroir, et a perdu la trace.
Il est seul, sans abri sous un soleil de plomb.
Il marche dans le désert à perte d’horizon.
Son corps nu se brûle dans la lumière de feu. Sa marche l’épuise.
Le sable s’arrime à ses chevilles en chaînes de pierres.
Son avancée creuse un sillon de sang en pointillés de douleur, un sillon de chair en rançon de bonheur.
Il a rebroussé chemin, mort de soif.
Il a aperçu un scintillement d’argent au seuil du désespoir.
Ses mains tendues vers le miroir, il s’est coupé aux tranchants du verre brisé.
A ses pieds gisent les éclats de lumière.
Aveuglé, il a perdu la mémoire.
Il s’est assis face au cadre vide du miroir.
De l’autre côté est apparu un vieillard.
Les mains du vieil homme se sont posées sur ces yeux.
Doucement, lui ont fermé les paupières.
Il a senti l’eau étancher sa soif.
Il a senti se calmer le feu des brûlures.
Un souffle de vent a balayé son visage, dissipé la brume des souvenirs autour du miroir.
Il a traversé encore, retour vers l’autre rive.
Il est mort, enfin, trop plein de remords de vivre.
Il s’est vu. Happé par une image oubliée, jeune homme au coeur de l’été.
Il est nu. Exposé aux regards sans pudeur, brut et lisse de toute sa candeur.
Il a sauté de l’autre côté du miroir, et a perdu la trace.
Il est seul, sans abri sous un soleil de plomb.
Il marche dans le désert à perte d’horizon.
Son corps nu se brûle dans la lumière de feu. Sa marche l’épuise.
Le sable s’arrime à ses chevilles en chaînes de pierres.
Son avancée creuse un sillon de sang en pointillés de douleur, un sillon de chair en rançon de bonheur.
Il a rebroussé chemin, mort de soif.
Il a aperçu un scintillement d’argent au seuil du désespoir.
Ses mains tendues vers le miroir, il s’est coupé aux tranchants du verre brisé.
A ses pieds gisent les éclats de lumière.
Aveuglé, il a perdu la mémoire.
Il s’est assis face au cadre vide du miroir.
De l’autre côté est apparu un vieillard.
Les mains du vieil homme se sont posées sur ces yeux.
Doucement, lui ont fermé les paupières.
Il a senti l’eau étancher sa soif.
Il a senti se calmer le feu des brûlures.
Un souffle de vent a balayé son visage, dissipé la brume des souvenirs autour du miroir.
Il a traversé encore, retour vers l’autre rive.
Il est mort, enfin, trop plein de remords de vivre.
#248884 Poésie...
Posted by
on 28 August 2005 - 11:02 AM
in
Salon de publication principal
Just nothing, Lacape, Bohemia, Deidre, Quercus... Merci de vos com généreux.
Quercus..oui seulement ces deux vers... Ils sont à toi.
Amitiés,
Clara
Quercus..oui seulement ces deux vers... Ils sont à toi.
Amitiés,
Clara
#248879 A la Nino Ferrer… (prose)
Posted by
on 28 August 2005 - 10:58 AM
in
Salon de publication principal
Béa....ton texte est poignant de sincérité..de douleur..et de lucidité. Il est douloureux à lire... Demain sera un autre jour. Tu dois le croire, tu feras l'espoir. Et demain le fera... Chasse encore ces idées noires. La lutte est difficile, je sais. Ecris encore...
Je t'embrasse,
Stéphanie
Je t'embrasse,
Stéphanie
