Hommes D'impasse
Started by (cloud), Nov 22 2006 09:32 PM
8 replies to this topic
#1
Posted 22 November 2006 - 09:32 PM
L’immeuble ne veut pas se rendre
Et les feuilles se brisent contre les murailles
Poupées mortes désossées
Leurs robes de soie brûlent encore
Regarde ces yeux Regarde
Cette cage d’ascenseur
L’homme pâle d’où revient-il
Personne ne sait vraiment
Un endroit à l’envers et bleu comme la terre ?
Un abri de fumées et de mensonges
Quand tout le reste s’écoule entre nos mains
Aux remparts s’écoule ; aux fortins
Mais toi je ne sais pas
Peut-être que ton avancée est encore d’une autre couleur
Ni cendres ni faiblesses
Peut-être que ta suite est rangée dans un de ces tiroirs
Peuple oublié
Sans doute passe-t-il chaque jour sans te voir
Toi qui pourtant brilles d’un or particulier
Mais un or qui n’est pas l’or des feuilles d’automne
Et c’est bien là tout le malheur des hommes.
P.S.
Et les feuilles se brisent contre les murailles
Poupées mortes désossées
Leurs robes de soie brûlent encore
Regarde ces yeux Regarde
Cette cage d’ascenseur
L’homme pâle d’où revient-il
Personne ne sait vraiment
Un endroit à l’envers et bleu comme la terre ?
Un abri de fumées et de mensonges
Quand tout le reste s’écoule entre nos mains
Aux remparts s’écoule ; aux fortins
Mais toi je ne sais pas
Peut-être que ton avancée est encore d’une autre couleur
Ni cendres ni faiblesses
Peut-être que ta suite est rangée dans un de ces tiroirs
Peuple oublié
Sans doute passe-t-il chaque jour sans te voir
Toi qui pourtant brilles d’un or particulier
Mais un or qui n’est pas l’or des feuilles d’automne
Et c’est bien là tout le malheur des hommes.
P.S.
#2
Posted 22 November 2006 - 09:56 PM
J'aime vraiment les trois premières strophes.
notamment ces deux très beaux passages :
'Poupées mortes désossées
Leurs robes de soie brûlent encore'
et
'Quand tout le reste s’écoule entre nos mains
Aux remparts s’écoule ; aux fortins'
La répétiton 's'écoule' est bien vue, 'mains', 'remparts' 'fortins' contiennent à mon sens, toute la force de ton texte.
Je me serais arrêtée là.
Les deux dernières strophes sont d'un autre rythme et d'un autre ton qui, me semble t-il, pourrait être un autre poème.
Bises
J.
notamment ces deux très beaux passages :
'Poupées mortes désossées
Leurs robes de soie brûlent encore'
et
'Quand tout le reste s’écoule entre nos mains
Aux remparts s’écoule ; aux fortins'
La répétiton 's'écoule' est bien vue, 'mains', 'remparts' 'fortins' contiennent à mon sens, toute la force de ton texte.
Je me serais arrêtée là.
Les deux dernières strophes sont d'un autre rythme et d'un autre ton qui, me semble t-il, pourrait être un autre poème.
Bises
J.
#3
Posted 24 November 2006 - 11:36 AM
L’immeuble ne veut pas se rendre
Et les feuilles se brisent contre les murailles
Poupées mortes désossées
Leurs robes de soie brûlent encore
Regarde ces yeux Regarde
Cette cage d’ascenseur
L’homme pâle d’où revient-il
Personne ne sait vraiment
Un endroit à l’envers et bleu comme la terre ?
Un abri de fumées et de mensonges
Quand tout le reste s’écoule entre nos mains
Aux remparts s’écoule ; aux fortins
Et les feuilles se brisent contre les murailles
Poupées mortes désossées
Leurs robes de soie brûlent encore
Regarde ces yeux Regarde
Cette cage d’ascenseur
L’homme pâle d’où revient-il
Personne ne sait vraiment
Un endroit à l’envers et bleu comme la terre ?
Un abri de fumées et de mensonges
Quand tout le reste s’écoule entre nos mains
Aux remparts s’écoule ; aux fortins
#4
Posted 24 November 2006 - 11:41 AM
ouais bien bien ainsi !
#5
Posted 24 November 2006 - 11:47 AM
Citation ((cloud) @ Nov 23 2006, 10:36 PM) <{POST_SNAPBACK}>
L’immeuble ne veut pas se rendre
Et les feuilles se brisent contre les murailles
Poupées mortes désossées
Leurs robes de soie brûlent encore
Regarde ces yeux Regarde
Cette cage d’ascenseur
L’homme pâle d’où revient-il
Personne ne sait vraiment
Un endroit à l’envers et bleu comme la terre ?
Un abri de fumées et de mensonges
Quand tout le reste s’écoule entre nos mains
Aux remparts s’écoule ; aux fortins
Et les feuilles se brisent contre les murailles
Poupées mortes désossées
Leurs robes de soie brûlent encore
Regarde ces yeux Regarde
Cette cage d’ascenseur
L’homme pâle d’où revient-il
Personne ne sait vraiment
Un endroit à l’envers et bleu comme la terre ?
Un abri de fumées et de mensonges
Quand tout le reste s’écoule entre nos mains
Aux remparts s’écoule ; aux fortins
Oui, cette version là est vraiment très percutante
Le titre aussi est bien trouvé
De la force émane de ces mots malgré la résignation qui y flotte
Beau paradoxe.
#6
Posted 28 November 2006 - 10:24 AM
Le très belle ours blanc est .....?
pas moi en tous les cas
joel...............................
pas moi en tous les cas
joel...............................
#7
Posted 28 November 2006 - 11:02 AM
D'abord il y a le titre qui nous nous emmène et nous prévient, ensuite il y des mots sans échappatoire. J'aime particulièrement l'avant dernière strophe "Mais toi...peuple oublié"...Un beau texte.
#8
Posted 28 November 2006 - 02:11 PM
merci .
carla, je me servirai des deux dernières strophes pour autre chose, peut être.
j'ai préféré ne garder que les 3 premières pour former ce poème.
à+
carla, je me servirai des deux dernières strophes pour autre chose, peut être.
j'ai préféré ne garder que les 3 premières pour former ce poème.
à+
#9
Posted 28 November 2006 - 11:31 PM
bien Cloud !
je dis pareil que Tyi (dont je salue le superbe avatar au passage, c'est l'occasion ici), et comme tu as suivi cela...
L’immeuble ne veut pas se rendre
Et les feuilles se brisent contre les murailles
Poupées mortes désossées
Leurs robes de soie brûlent encore
cette strophe est vraiment bien
bravo pour ce poème ; et le titre
je dis pareil que Tyi (dont je salue le superbe avatar au passage, c'est l'occasion ici), et comme tu as suivi cela...
L’immeuble ne veut pas se rendre
Et les feuilles se brisent contre les murailles
Poupées mortes désossées
Leurs robes de soie brûlent encore
cette strophe est vraiment bien
bravo pour ce poème ; et le titre
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