BRUMES A VENISE
Il bruine à désir sur Venise
Ancrée dans l'aube équivoque
Imprécise lueur qu'irisent
Les brumes de la nuit baroque
L'ombre byzantine courtise
Les grands palais déshabités
Dans des brouillards de marbre, exquise
Caresse des flots envoûtés
Or le temps dort, infiniment
Dans l'océan des portiques
Qu'un rivage d'eau suspend
Aux grandes parois mosaïques
Et des cantiques de silence
Enchantent le songe des pierres
Parées de voiles immenses
Vers des dérives singulières
Il bruine à désir sur Venise ...
(sur un thème de Vivaldi : l'Hiver)
Brumes sur Venise
Started by Blackjack, Dec 13 2005 05:54 PM
7 replies to this topic
#1
Posted 13 December 2005 - 05:54 PM
#2
Posted 13 December 2005 - 06:17 PM
C'est la première fois que je lis un texte de vous Jacques François.
Ces Brumes à Venise sont du baume pour moi.
Amicalement.
Lisa.
Ces Brumes à Venise sont du baume pour moi.
Amicalement.
Lisa.
#3
Posted 13 December 2005 - 06:31 PM
O, La Belle Venise...Je vais aimer la bruine...
#4
Posted 13 December 2005 - 06:49 PM
encore meilleur avec du Vivaldi dans les oreilles. merci de l'avoir précisé
#5
Posted 13 December 2005 - 07:17 PM
Bienvenue
Il fut un temps où j'écrivais beaucoup sur Casanova et Venise
Ton beau poème me l'a rappelé
Il fut un temps où j'écrivais beaucoup sur Casanova et Venise
Ton beau poème me l'a rappelé
#6
Posted 13 December 2005 - 08:03 PM
Pas mal !!!
D'habitude j'aime pas trop les rimes (bien que ce soit un exercice difficile et périlleux) mais je reconnais qu'il y a une sacrée musique.
Oui quand on lit : "il bruine à désir sur Venise" on croit entendre le violon de Vivaldi, lointain et mélancolique...
Le poème d'un mélomane.
C'est une vision de Venise qu'on ne voit pas à la télé ni sur les cartes postales : une Venise déserte, endormie, comme abandonnée, silencieuse, un peu morte. Original.
Amicalement
Christophe
P.S. : Lisabelle, on te voit plus, t'écris plus, t'es oùùùù ? (t'es perdue...? )
D'habitude j'aime pas trop les rimes (bien que ce soit un exercice difficile et périlleux) mais je reconnais qu'il y a une sacrée musique.
Oui quand on lit : "il bruine à désir sur Venise" on croit entendre le violon de Vivaldi, lointain et mélancolique...
Le poème d'un mélomane.
C'est une vision de Venise qu'on ne voit pas à la télé ni sur les cartes postales : une Venise déserte, endormie, comme abandonnée, silencieuse, un peu morte. Original.
Amicalement
Christophe
P.S. : Lisabelle, on te voit plus, t'écris plus, t'es oùùùù ? (t'es perdue...? )
#7
Posted 15 December 2005 - 01:10 PM
P.S. : Lisabelle, on te voit plus, t'écris plus, t'es oùùùù ? (t'es perdue...? )
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J’avoue en ce moment perdre le sens de la phrase
Mais je ne perds pas le sens de l’orientation
Même si parfois les brumes envahissent mon âme
Inlassablement je parcours toutelapoesie.com.
Le hamster, merci de votre attention
Grâce à votre post-scriptum
Brumes à Venise remonte en première position.
Amitiés.
Lisa.
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J’avoue en ce moment perdre le sens de la phrase
Mais je ne perds pas le sens de l’orientation
Même si parfois les brumes envahissent mon âme
Inlassablement je parcours toutelapoesie.com.
Le hamster, merci de votre attention
Grâce à votre post-scriptum
Brumes à Venise remonte en première position.
Amitiés.
Lisa.
#8
Posted 15 December 2005 - 02:02 PM
Eternelle beauté.
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