Reflets dorés sur la Seine délaissée.
Nuages rouges dans le ciel de Mont-Rouge.
Les astres tels des perles blanches
Commencent à apparaître.
Le ciel bleu a laissé la place au ciel orangé
Du soleil couchant disparaîssant à l'horizon.
Je voudrais tout d'abord te féliciter pour ton courage. Je trouve qu'écrire à ton âge, avoir le désir d'être poète ou écrivain c'est vraiment formidable. Certes, je te conseillerais surout de lire les poètes, ceux qui ont fait ce que nous sommes aujourd'hui, ceux qui ont ouvert l'espace dans lequel nous parlons et pensons aujourd'hui. N'écoute pas les cons qui te sont tombés dessus, toujours les mêmes. Prends les comme des clowns, des amuseurs publics, des esprits ratés souvent en panne d'inspiration croyant trouver dans le culte de la merde une nouveau frisson, un nouveau "sacré".
Certes ta poésie est naïve ( des grands poètes ont cependant prôné la naïveté), c'est ce qui les irrite, excite leur aigreur, déchaîne leur cynisme. Mais tu apprendras aussi que la véritable naïveté en poésie n'est pas chose facile. Qu'il faut beaucoup de travail, beaucoup de concentration pour devenir un naïf.
René Char, loin d'être un naïf (un poète qu'il faudra lire ) a écrit : Tu as bien fait de partir Arthur Rimbaud, nous sommes quelques uns à croire le bonheur possible avec toi".
Je dirais : " tu as bien fait d'écrire Antonin, nous sommes quelques uns à croire la poésie de l'avenir possible avec toi "Avec tous mes voeux.