Des Carcasses Et Des Murs
Started by heloise, Sep 11 2006 02:20 PM
11 replies to this topic
#1
Posted 11 September 2006 - 02:20 PM
J’étais ombre comme un tank au désert
Carcasse
Ferrailleuse festoyeuse fallacieuse
Balle traçante
J’ai crayonné des cygnes
Yiddish et obliques
Incompréhensiblement beaux sur un mur
Carcasses du passé
J’étais sombre j’étais nombre
Unique et multiple
Peuplée d’ecchymoses
Alors quoi ?
Je pansais des ventres de carcasses
Au désert des Afars et des Issas blanchissant
Mon cerveau délesté tout ce qui
Enfui mais plus rien plus jamais
Dire écrire adossée à un mur
Je suis j’étais comme l’entaille à ta haine
J’ai menti aux carcasses aux étoiles
Mais dis-toi dis-moi ces faux ces vrais désespoirs
Ces relents ces remugles de carcasses
La ville matrice m’absorbe toute entière
Comme une ombre crayonnée sur un mur
Un mot une syllabe une lettre un néant
Une sultane exhibée sur la place du marché
A vendre à pourfendre (mais toi tu ne dis rien)
A démembrer
Supplie-moi je ne veux plus partir
Mais dis-moi dis moi ce poème de l’oubli
Ombre d'une lueur qui jamais ne s'éteint
N'hésite pas à t'enfuir dans le creux de ses reins
Vois le corps allongé en cet antique jardin
Et contemple ses courbes qui se reposent enfin
Recherche la lumière sanglante à l'éclat de l'airain
Rayonnant doucement dans ce paisible matin
Allonge-toi, féline, et ton esprit s'embrasera soudain
4 septembre 2006
Gilles Fabre a écrit pour moi les deux dernières strophes
Carcasse
Ferrailleuse festoyeuse fallacieuse
Balle traçante
J’ai crayonné des cygnes
Yiddish et obliques
Incompréhensiblement beaux sur un mur
Carcasses du passé
J’étais sombre j’étais nombre
Unique et multiple
Peuplée d’ecchymoses
Alors quoi ?
Je pansais des ventres de carcasses
Au désert des Afars et des Issas blanchissant
Mon cerveau délesté tout ce qui
Enfui mais plus rien plus jamais
Dire écrire adossée à un mur
Je suis j’étais comme l’entaille à ta haine
J’ai menti aux carcasses aux étoiles
Mais dis-toi dis-moi ces faux ces vrais désespoirs
Ces relents ces remugles de carcasses
La ville matrice m’absorbe toute entière
Comme une ombre crayonnée sur un mur
Un mot une syllabe une lettre un néant
Une sultane exhibée sur la place du marché
A vendre à pourfendre (mais toi tu ne dis rien)
A démembrer
Supplie-moi je ne veux plus partir
Mais dis-moi dis moi ce poème de l’oubli
Ombre d'une lueur qui jamais ne s'éteint
N'hésite pas à t'enfuir dans le creux de ses reins
Vois le corps allongé en cet antique jardin
Et contemple ses courbes qui se reposent enfin
Recherche la lumière sanglante à l'éclat de l'airain
Rayonnant doucement dans ce paisible matin
Allonge-toi, féline, et ton esprit s'embrasera soudain
4 septembre 2006
Gilles Fabre a écrit pour moi les deux dernières strophes
#2
Posted 11 September 2006 - 04:19 PM
J'aime recueillir tes mots, où se mêlent force et fragilité, mais tu le sais déjà. J'ai beaucoup aimé "J'ai crayonné des cygnes....".
#3
Posted 11 September 2006 - 05:29 PM
excellent Héloïse. Je suis épatée, vraiment.
je naime pas la fin qui n'est pas de toi.
désolée monsieur.
je naime pas la fin qui n'est pas de toi.
désolée monsieur.
#4
Posted 12 September 2006 - 08:48 AM
Citation (~wldp~ @ Sep 11 2006, 05:16 PM) <{POST_SNAPBACK}>
le poème, vers à boire à déguster sans se presser ou bien follement pressés pour se délecter du zest...
et ce sont de beaux vers pour moi car ils ouvrent la porte à une 'double vision'... mais plus encore...
je reviendrai parler pour tes mots..
'ombre d'une lueur qui jamais n'est tain
n'hésite pas à t'enfouir dans le creux de ses reins'
kiSs for you,
wldp
et ce sont de beaux vers pour moi car ils ouvrent la porte à une 'double vision'... mais plus encore...
je reviendrai parler pour tes mots..
'ombre d'une lueur qui jamais n'est tain
n'hésite pas à t'enfouir dans le creux de ses reins'
kiSs for you,
wldp
Merci Elly
J'attends donc que tu reviennes
Bises pour toi
#5
Posted 13 September 2006 - 02:44 PM
Citation (Carla. @ Sep 11 2006, 05:19 PM) <{POST_SNAPBACK}>
J'aime recueillir tes mots, où se mêlent force et fragilité, mais tu le sais déjà. J'ai beaucoup aimé "J'ai crayonné des cygnes....".
Qu'il s'agisse de cygne ou de signe, je l'écris toujours de la même manière
Ainsi je dis "Fais moi cygne"
J'aime l'image du cygne
Mais je n'aime pas le mot "signe"
D'ailleurs l'on dit "mauvais signe"
"Signe de mauvais augure"
Mais peut-être était-ce des oiseaux que j'ai crayonné
Bien à toi
#6
Posted 14 September 2006 - 09:14 AM
Citation (Cueldalie @ Sep 11 2006, 06:29 PM) <{POST_SNAPBACK}>
excellent Héloïse. Je suis épatée, vraiment.
je naime pas la fin qui n'est pas de toi.
désolée monsieur.
je naime pas la fin qui n'est pas de toi.
désolée monsieur.
Merci Cueldalie
C'est une eécriture différente de la mienne
A vrai dire le monsieur n'est pas poète
Mais je trouve ça plutôt bien pour un coup d'essai
#7
Posted 14 September 2006 - 09:51 AM
Force et fragilité mêlée
Toujours détonant
J'aime beaucoup celui-ci
Amitié
Salam
Toujours détonant
J'aime beaucoup celui-ci
Amitié
Salam
#8
Posted 14 September 2006 - 08:46 PM
Sur ces murs, ton écriture, ton empreinte, la trace que tu laisses, l'aile du cygne.
Sur tes murs, ces blessures, et leurs carcasses qui emplissent ton espace.
J'aime beaucoup l'assemblage des deux textes, Héloïse, les mots de Gilles Fabre apportant un apaisement bienvenu, comme une aile caressante sur la douleur.
balila
Sur tes murs, ces blessures, et leurs carcasses qui emplissent ton espace.
J'aime beaucoup l'assemblage des deux textes, Héloïse, les mots de Gilles Fabre apportant un apaisement bienvenu, comme une aile caressante sur la douleur.
balila
#9
Posted 17 September 2006 - 11:01 AM
Citation (heloise @ Sep 13 2006, 08:14 PM) <{POST_SNAPBACK}>
A vrai dire le monsieur n'est pas poète
Mais je trouve ça plutôt bien pour un coup d'essai
Mais je trouve ça plutôt bien pour un coup d'essai
alors oui, en effet, c'est plutôt bien ;-)
#10
Posted 18 September 2006 - 09:30 AM
Citation (Salam @ Sep 14 2006, 10:51 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Force et fragilité mêlée
Toujours détonant
J'aime beaucoup celui-ci
Amitié
Salam
Toujours détonant
J'aime beaucoup celui-ci
Amitié
Salam
Hello Salam
C'est ainsi que nous sommes
Les hommes les femmes
Forts et fragiles à la fois
En ce moment je me sens forte
Mais dans 1 heure, quand sera-t-il ?
Peut-être à la mesure du temps sur Paris
Une fragile petite chose sous un ciel tout bas tout gris
Bises pour toi
#11
Posted 18 September 2006 - 10:08 AM
Citation (balila @ Sep 14 2006, 09:46 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Sur ces murs, ton écriture, ton empreinte, la trace que tu laisses, l'aile du cygne.
Sur tes murs, ces blessures, et leurs carcasses qui emplissent ton espace.
J'aime beaucoup l'assemblage des deux textes, Héloïse, les mots de Gilles Fabre apportant un apaisement bienvenu, comme une aile caressante sur la douleur.
balila
Sur tes murs, ces blessures, et leurs carcasses qui emplissent ton espace.
J'aime beaucoup l'assemblage des deux textes, Héloïse, les mots de Gilles Fabre apportant un apaisement bienvenu, comme une aile caressante sur la douleur.
balila
Merci Balila
C'est le résultat que je voulais pour l'assemblage de ces deux textes
Deux écritures bien différentes, la seconde opposant son rythme lent et d'une poésie presque surannée à la première tumultueuse et comme désorganisée, d'une poésie plus abrupte
Bien à toi
#12
Posted 18 September 2006 - 10:33 AM
Citation (Cueldalie @ Sep 17 2006, 12:01 PM) <{POST_SNAPBACK}>
alors oui, en effet, c'est plutôt bien ;-)
Merci Cueldalie
Le monsieur était tout triste de ton précédent com
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