- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
- → Trémaouézan's Content
Trémaouézan's Content
There have been 231 items by Trémaouézan (Search limited from 20-April 23)
#354164 Il Y A Des Jours Comme ça
Posted by Trémaouézan on 28 October 2006 - 03:37 PM in Chansonniers
Il y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
On se lève du pied gauche
Après une nuit de débauche
Il y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
Une autre nuit s’achève
Comme dans un mauvais rêve
Mais y a des jours aussi
Où un rien suffit
Deux, trois mots d’un ami
Pour reprendre goût à la vie
Il y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
On s’en prend à toute la terre
Quand tout va de travers
Il y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
On s’en prend à la vie
Pour une mauvaise nuit
Mais y a des jours aussi
Où un rien suffit
Un coup de fil d’un ami
Pour un retour à la vie
Il y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
On s’en prend aux amis
Pour un mot mal compris
Il y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
On se met en colère
Pour un mot de travers
Mais y a des jours aussi
Où un rien suffit
Une soirée entre amis
Et tout est reparti
Il y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
On s’en prend au destin
On ne croit plus à rien
Il y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
Tout est gris tout est noir
Pas l’ombre d’un espoir
Mais y a aussi des jours
Où l’on croit à l’amour
On se prend rendez-vous
Une bouffe chez Zazou
Il y a des jours comme ça
On finit dans vos bras
On se prend pour Don Juan
Pour le roi des amants
Il y a des jours comme ça
On finit sous vos draps
On se fait des douceurs
Un ersatz de bonheur
Mais y a des jours comme ça
On s’est mis dans d’ beaux draps
On a la gueule de bois
Quand la fille n’est plus là
Et y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
On a cru au bonheur
En jouant les jolis cœurs
Il y a des jours comme ça
Où jamais rien ne va
On est à la ramasse
Bonjour, bonjour ! L’angoisse !
Mais y a des jours encore
Où on l’aimera plus fort
La fille de chez Zazou
La fille du rendez-vous !
Ad libitum...
Juillet 2005
#354161 La Feuille D'alisier
Posted by Trémaouézan on 28 October 2006 - 03:11 PM in Salon de publication principal
La feuille d’alisier, que j’avais ramassée,
En ce jour de novembre où je suis repassé,
N’avait pas la couleur de ce nouvel automne
Mais le vert ternissant d’un matin monotone.
Sa robe n’avait plus ce rouge flamboyant
Du temps où, dans tes yeux, je me voyais t’aimant.
Là, doucement posée, tout au creux de ma main
Sauras-tu la saisir aujourd’hui ou demain ?
Elle ressemblait tant à ces feuilles qu’ensemble
Nos pas avaient foulées, un matin, ce me semble,
Tout au long d’une allée où poussaient de grands chênes
Là-bas, dans ce grand bois, auprès d’une fontaine
Feuille de l’alisier, feuille de mon antan
Tes nervures pennées laissent couler mon sang
Et ta couleur d’automne, un jour, s’est effacée
Quand au froid de ton cœur, l’hiver vint à passer.
Et si revient bientôt le temps des feuilles mortes,
Si l’amour envolé va frapper à ta porte,
J’irai au vent violent auprès de nos grands chênes
En cueillir des brassées en Forêt de La Reine.
Avec ce fol espoir que se croisent nos pas
Au détour du chemin, tu sais bien, dans ce bois
Où une feuille rouge à la robe incarnat
Accueillit au couchant, nos amours, nos émois.
*
Trémaouézan
#344456 Senteurs
Posted by Trémaouézan on 16 September 2006 - 11:20 AM in Salon de publication principal
J'aurais cru pire et ici a Ho Chi Minh nous sommes mieux lotis que dans les regions du centre ou les pluies cachent le soleil au moins deux mois. Ici il brillent aujourd'hui...
Encore quelques semaines et ce sera la saison seche!!!
Bref j'aime bien!
Qui sait si tu passes par la... [/quote]
Mes souvenirs des pluies tropicales me confortent dans l'appréciation des douces moiteurs des jours et des nuits... Oui qui sait si un jour je ne pousserais pas ma carcasse jusqu'au VN.
cordialement
Trémaouézan
Merci Alain pour ton com' succint mais agréable
Croquer dans la vie pour ce qu'elle nous apporte de moments délicieux et les partager en quelques vers, n'est-ce pas une bonne raison d'écrire ?
Merci Manon
Trémaouézan
le jardin, les vieux murs,
les couleurs, les senteurs,
les goûts,
le miel et les épices,
les brioches et l'eau claire
des rivières...
Mon monde est rempli de tout cela,
Ce monde porte un nom : la campagne. Un monde comme antithèse du stress urbain et de ses aléas polluants. Un endroit où "la nature" veut encore dire quelque chose pour ceux qui l'habitent et en vivent.
Merci, Artemisia
Trémaouézan
"Jubilatoire ?"
Tu as certainement raison, Pritos... La vie du bon côté, en somme...
Trémaouézan
#344179 Un Jour Puis Un Autre
Posted by Trémaouézan on 14 September 2006 - 10:10 PM in Salon de publication principal
Les cenelles sont les baies rouge-orangé de l'aubépine... Quand j'étais gamin en culottes courtes, notre malin plaisir (avec Pierrot et le cousin Nono) consistait à récupérer ce fameux "poil à gratter"... Mais c'était pas ma faute !!
bises
Trémaouézan
#344178 Dans Le Jardin
Posted by Trémaouézan on 14 September 2006 - 10:05 PM in Salon de publication principal
Cependant je ne me sens pas satisfait de la 3ème strophe... pas assez "tranchante" à mon goût, mais c'est un premier jet.
J'y reviendrai certainement dans quelques temps.
Bonne continuation pour ton "salon de correction"
Trémaouézan
#344068 Dans Le Jardin
Posted by Trémaouézan on 14 September 2006 - 01:59 PM in Salon de publication principal
*
Quelque menue monnaie n’a plus cours
Le bruit d’un râteau glisse dans le gravier
Une fleur ici, une autre qui penche là
Les heures crissent entre les plates-bandes
Quelques gouttes perlent encore de la nuit
Et des arcs-en-ciel inondent les herbes amères
Le pas du jardinier accompagne le terreau
Les heures nonchalantes courent dans les allées
Quelques quetsches tombées là dans le verger
Et la guêpe s’enivre de douceurs folâtres
Clac ! Clac ! Et tombent les verticilles du rosier
Les heures coupantes taillent à vif la haie
Mais au fond des yeux où s’ouvraient les œillets
Oui, là est le vrai jardin
Entre les herbes sauvageonnes qui s’affolent
Le jardinier a sorti un mouchoir à carreaux
Une larme coule aux heures du passé
Trémaouézan
#344036 Un Jour Puis Un Autre
Posted by Trémaouézan on 14 September 2006 - 10:54 AM in Salon de publication principal
À la lisière
Les yeux levés au silence des feuilles
Vertige des senteurs du grand tilleul
Entends le cœur du bruissement des branches
Vertige de la brise un jour s’épanche
Là le chemin
Le regard fuit à la voûte des arbres
Toucher du bout des doigts l’écorce glabre
Le millet trébuche au souffle de l’épi
Murmure à la pensée le jour s’enfuit
Dans l’allée
L’aubépine rougit de ses cenelles
Jalouse de la fleur originelle
Emporte le secret des frais arômes
Un seul baiser au touché de ta paume
Un jour puis un autre…
L’automne est là
Trémaouézan
#343711 Sur La Route Fragile
Posted by Trémaouézan on 12 September 2006 - 10:00 AM in Salon de publication principal
Je n'avais pas vu ton commentaire et ton quatrain qui illustre bien mes mots
bizzzzzzzz Princesse du Vent et de la Mer
Trémaouézan
#343661 Senteurs
Posted by Trémaouézan on 11 September 2006 - 10:38 PM in Salon de publication principal
Trémaouézan
PS : La mousson est-elle supportable cette année au VN ?
#343655 Ton Amoureuse
Posted by Trémaouézan on 11 September 2006 - 10:29 PM in Salon de publication principal
Très content de pouvoir retrouver tes poèmes après ces quelques semaines. (celui-ci en particulier et les autres aussi du début de ce mois)
Heureusement que le rêve permet de franchir des montagnes réelles ou quotidiennes :
Si ce n'est
En fermant les yeux...
Et transforme une perception furtive en un moment d'éternité
Là
Ô! Grâce furtive
Et je vois bien, malgré l'été qui semblait s'enfuir, qu'un grand vent souffle encore une brise d'amour.
Dans mon coeur ne demeure
Qu'une brise d'amour
Une chanson qui meurt
Sans espoir de retour
Bises
Trémaouézan
#343400 Vois Comme Le Temps Approche
Posted by Trémaouézan on 10 September 2006 - 11:53 AM in Salon de publication principal
Margot
J'apprécie ces quelques mots.
amitiés à vous deux
Trémaouézan
#343394 Senteurs
Posted by Trémaouézan on 10 September 2006 - 11:37 AM in Salon de publication principal
Je vais changer le titre... en "Senteurs", mais en laissant le sous-titre de "poème jardinatoire"
bizzzzzzz
Trémaouézan
#343136 … Dont On Fait Les Violons
Posted by Trémaouézan on 08 September 2006 - 06:58 PM in Salon de publication principal
Je ne reviendrai pas sur les conseils syntaxiques ou les considérations visant à mettre en doute l'intérêt et l'influence de la qualité des confitures dans les relations humaines (je suis convaincu de leur utilité ).
Ce petit commentaire a juste pour objet d'attirer ton attention sur un aspect technique concernant le violon. L'âme des violons n'a jamais été et ne sera jamais faite d'un "rameau de buis". Désolé mais ça sonnerait comme une casserole. La seule essence employée par les luthiers de France et d'ailleurs (y compris par les japonais pour les violons semi-industriels, beurkkk ) est l'épicéa, et encore pas n'importe lequel : uniquement les épicéas communs (picea abies) dits de "résonnance" qui ont une croissance extrêment lente...
Mais ma remarque n'enlève rien à l'intérêt que j'ai pris à lire ton poème
L'âme se gagne avec le temps, non ?
amicalement et merci pour cette lecture
Trémaouézan
#343131 Senteurs
Posted by Trémaouézan on 08 September 2006 - 06:31 PM in Salon de publication principal
*
Une fleur a poussé
Tout au fond du jardin
Près du mur émoussé
Qu’un soleil anodin
S’en vient éclabousser
Très loin des grands parterres
Où fleurissent les roses
Les cotonéasters
Les lys, les lauriers-roses
Et les bouquets d’asters
Une fleur amandine
Parfumée de mystère
Aux courbes girondines
Effleure à peine terre
Sous la brise anodine
Pourtant quand je m’approche
Tes senteurs m’envahissent
Goûtant de proche en proche
Tes fragrances d’épices
De miel et de brioche
Tu sens le blé, le foin
Le bois et le bon pain
Tu sens l’été, les coings
Et les pommes de pin
Tu sens l’automne et juin
Tu sens la primevère
Et la glace à la menthe
Tu sens les mois d’hiver
Et le doux vétiver
Quand tu te fais aimante
Tu sens l’eau des rivières
A me donner envie
De me baigner si fier
Aux sources de ta vie
Tout près de ma lisière
Tu sens l’amour à vie
Trémaouézan
#342751 L’amour Supermarché
Posted by Trémaouézan on 07 September 2006 - 08:46 AM in Chansonniers
J'aime cette idée des amours d'aujourd'hui avec comme fond quotidien l'ambiance peu engageante des supermarchés...
Une petite proposition pour la régularité de tes vers à 6 syllabes.
A la place de "Devantures mises à nues".... 7 syllabes
"Vitrines mises à nues"...
Mais c'est vrai que quand on chante l'éllision du "e" de "mises" se fait facilement ainsi que la liaison... (enfin tout dépend où se place l'accent tonique de la mélodie, non ? A toi de voir )
amicalement
Trémaouézan
#342750 Aux Fleurs De Sansevière
Posted by Trémaouézan on 07 September 2006 - 08:36 AM in Salon de publication principal
Aux fleurs de sansevière
Aux couleurs camaïeu
Aux sources des rivières
Aux perles de tes yeux
Un jardin de printemps
S’est ouvert à plein-temps
A l’orée des lisières
A l’automne des feuilles
Au parfum des rosières
Au vent du chèvrefeuille
Un jardin des saisons
Fleurit mon horizon
Aux accords de la vielle
Aux sanglots des violons
Au chant des villanelles
Au profond des vallons
Un jardin de printemps
Y danse à quatre temps
Au temps des feuilles mortes
A la douceur de vivre
Aux oiseaux en cohortes
Aux dentelles du givre
Un jardin des saisons
Rêve de floraison
Au profond de mon âme
Au cœur de mes pensées
Au baume des dictames
A l’espoir insensé
Ton jardin s’est ouvert
Au plain-chant de mes vers
*
Trémaouézan
#342711 Quand Revient L’heure
Posted by Trémaouézan on 06 September 2006 - 10:32 PM in Chansonniers
Et le choix des mots et de leurs consonnances apportent du rythme... et ça c'est chouette !
amicalement
Trémaouézan
#342709 C'est Pas Ma Faute !
Posted by Trémaouézan on 06 September 2006 - 10:28 PM in Chansonniers
ben voilà le weekend aidant... J'ai mis en accompagnement de cette chanson pas sérieuse un rythme breton : un andro... Pour les connaisseurs c'est une danse à 2/4...
voili.. voilou
Trémaouézan au biniou... (euh... jamais vraiment réussi à jouer dans ce machin là ! je me contente de ma guitare )
#342707 Au Fond Des Choses
Posted by Trémaouézan on 06 September 2006 - 10:22 PM in Chansonniers
Mais avec ta chanson on en sait plus
amicalement
Trémaouézan
#342680 L'amour à La Sauvette
Posted by Trémaouézan on 06 September 2006 - 06:54 PM in Chansonniers
L’amour à la sauvette
Quand je partais de bon matin
Le cœur léger et plein d’entrain
Pour voir Paulette
On s’retrouvait avec Paulette
Pour fair’ l’amour à la sauvette
En se planquant dans les toilettes
Sur la cuvette…
C’était bien mieux que trois fois rien
Y avait pas d’mal à s’faire du bien
Avec Paulette
Quand on s’retrouve avec Ginette
On se cass’ pas trop la binette
C’est ça qu’est chouette
Sans trop d’ chichi et de courbettes
On s’fait l’amour à la sauvette
Et puis des tas de galipettes
Sur sa carpette…
C’était jamais un coup pour rien
Y avait pas d’mal à s’faire du bien
Avec Ginette
Et on l’a fait au pied levé
Oui, sur la machine à laver
De chez Ginette
T’as appuyé sur essorage
Mil deux cents tours pour un massage
Et t’en as vu bien des mirages
Ma pauv ‘Ginette…
C’était jamais le coup pour rien
A se chopper un tour rein
Avec Ginette
Quand je partais de bon matin
Pour réparer la sall’ de bains
De chez Paulette
D’un seul sourir’ sur ta frimousse
Tu m’disais : « viens, il faut qu’ça mousse »
Tu m’astiquais à la rebrousse
Avec entrain
C’était jamais un coup pour rien
On s’remuait ça moussait bien
Avec Paulette
Tu m’avais dit : J’ t’ai dans la peau
On va s’faire ça sur le capot
Disait Paulette
Tu m’as r’filé deux ou trois becs
C’est comm’ ça qu’ils font au Québec
C’était pas d’vein’, c’était pas d’pot
T’avais un break !
J’me suis r’trouvé le cul par terre
Et j’avais une vue d’enfer
Sur la Paulette
Tu peux causer d’un rendez-vous
Avec popol au garde-à-vous
Qui s’pointait direct vers le chou
De la Paulette !
C’était jamais un chou pour rien
Y avait pas d’mal à se faire du bien
Avec Paulette…
Quand je partais de bon matin…
Trémaouézan
5/09/06
#341912 Bienvenue
Posted by Trémaouézan on 02 September 2006 - 11:23 AM in Chansonniers
Bonne idée que cette rubrique !
Pas question de se prendre au sérieux surtout...
Une guitare, un charango, des maracas... et c'est parti
#341909 C'est Pas Ma Faute !
Posted by Trémaouézan on 02 September 2006 - 11:18 AM in Chansonniers
Ou les lois de l’hérédité
C’est pas faute à Voltaire
Si j’ai sal’ caractère
C’est la faute à mon père
Et aux gèn's de ma mère
C’est pas faute à Rousseau
Si je bois pas qu’ de l’eau
C’est pas faute à Boileau
Si j’ parle beaucoup trop
C’est la faute au grand-père
Qu’a bu un coup de trop
Pour faire avec grand-mère
Un fils qui est poivrot
C’est la faute à mon père
Si je lorgn' de travers
C’est comme l’oncle Albert
Qui a un œil de verre
J’ai fait les quatr’ cents coups
Quand j’étais un jeun’fou
Mais sans tirer un coup
Sur les nids de coucou
C’est la faute à Nono
L’ cousin de Landerneau
C’est lui l’enfant d’salaud
Qui flinguait les moineaux
C’est pas moi M’sieur L’abbé
Qu’a bu le vin de messe
C’est pas moi M’sieur l’curé
J’vous l’ai dit à confesse
C’est la faute au Pierrot
Qu’est pas un enfant d’chœur
Qui m’a refilé l’goillot
De son air de rocker !
C’est vrai ce que j’préfère
C’est avec ma cousine
Voir les feuilles à l’envers
Comm' dans les magazines
C’est la faute au Pierrot
Qui la tenait par terre
Les mains serrées dans l’dos
Derrièr' le presbytère
Si je disais au père
Je vais aux bigorneaux
C’est pour la fille au pair
Qui créchait au château
C’est la faute à Nono
L’cousin de Landerneau
Pêchant mes bigorneaux
Quand j’étais au château
Et si la Vicomtesse
Me coursait au château
Je lui montrais mes fesses
Rouges comme un bordeaux !
C’est la faute au Pierrot
Qui faisait mal le gué
Faut dir' le rigolo
Il s’était fait pincer !
Je renie pas c’que chuis
Mon goût pour le bordeaux
Les merguez, le méchoui
Qu’on grille au brasero
C’est la faute au grand-père
Qui cachait au lit clos
Au grand dam de grand-mère
Le vin bu au goulot
C’est la faute au grand père
Toute cette hérédité
Si c’est héréditaire
….
Mon fils est mal barré !
© Trémaouézan
Chansons
21/08/06
#341902 Vois Comme Le Temps Approche
Posted by Trémaouézan on 02 September 2006 - 10:23 AM in Salon de publication principal
amitiés
Michel
J'apprécie (et cela depuis fort longtemps) vos remarques toujours pertinentes.
Il est vrai que le sens premier "d'entonner" est bien celui que vous évoquez. J'avais hésité à l'employer
Plonge tes yeux dans mes yeux
Vois le passé qui résonne
Dans mon coeur où s'emprisonne
Un andante mélodieux
Peut-être cette formulation conforterait-elle le fil entamé dans la première strophe...
Merci
j'ai jeté la montre à la poubelle
Tout à fait... Mais rien ne fera s'arrêter le temps et les traces qu'il laisse...
merci pour ta lecture
Trémaouézan
#341609 Vois Comme Le Temps Approche
Posted by Trémaouézan on 31 August 2006 - 07:27 AM in Salon de publication principal
Regarde mes tempes grises
Tu vois c’est déjà l’automne
Même si mon cœur chantonne
Juste le temps d’une brise
Plonge tes yeux dans mes yeux
Tu vois c’est aussi l’automne
Même si ma voix entonne
Un andante mélodieux
Pose ta main dans ma main
Sens-tu le froid de l’hiver
Gagner le cœur de mes vers
Au jardin des fleurs carmin
Ecoute battre ce cœur
Qui ne chante plus l’automne
Ni les orages qui tonnent
En coups de foudre vainqueurs
Touche ma joue de ta main
Sens-tu les vagues du vent
Creuser les sillons du temps
En d’indicibles chemins
Vois comme le temps approche
Vois, vois cet automne proche
L’hiver, le printemps, l’été
D’un amour d’éternité
Trémaouézan
#340280 Sur La Route Fragile
Posted by Trémaouézan on 25 August 2006 - 08:52 AM in Salon de publication principal
*
Sur mes mains il ne reste
Qu’une bruine d’amour
Une chanson de gestes
En perles de velours
Cette place au village
Où mon pas cherche encore
Une rive au mouillage
Des plages de son corps
Dans mon cœur ne demeure
Qu’une brise d’amour
Une chanson qui meurt
Sans espoir de retour
Sur la route fragile
Qui fait trop mal à l’âme
Ô combien est futile
Mon cœur qui la réclame
Dans ma vie s’évapore
Ce doux vent de l’été
L’harmonie d’un accord
D’un amour emporté
Je parle de ces choses
Qui nous furent volées
Des senteurs de ses roses
Bien trop vite envolées
Je vous parle du temps
Où coulaient en rivière
Des larmes d’océan
Dans le bleu de ses yeux
Et je revis ce temps
De l’ultime prière
Pour que l’été brûlant
Ne soit pas un adieu
Trémaouézan
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
- → Trémaouézan's Content
- Privacy Policy
- Poésie française ·