Le mal de vivre
#1
Posted 01 September 2005 - 09:16 PM
Les ombres de la nuit sont venues se poser
Sur le salin amer de mes paupières tristes,
Et quand les pluies d'automne tombent à l'improviste
Elles traînent derrière elles de sinistres coulées.
Et les traces d'ébène, sur l'ivoire ajouré,
Sont les vivants témoins d'une peine infinie
Que mon coeur en secret porte au fond de lui :
Cette peine a un nom, c'est le mal d'exister.
Cette douleur infime, déchirante et subtile,
A le goût délicat d'un poison ravissant,
Que l'on met dans ses veines pour donner à son sang
Les couleurs d'un amour aux senteurs volatiles.
"Aimer est quelque chose et le reste n'est rien."
Ainsi parlait Musset. Il avait bien raison.
Que par amour pour vous, je veux bien des saisons
Connaître leur enfer, et puis mourir. Enfin...
Baudelarme
#2
Posted 01 September 2005 - 09:52 PM
Vous aviez la musique en vous, déjà, Beaudelarme.
Les "e" muets vous nargaient, les pieds parfois manquaient, mais la musique...
C'est si beau
Amitié
Hauteur
#3
Posted 01 September 2005 - 10:00 PM
Amitié
Baudelarme
#4
Posted 01 September 2005 - 10:04 PM
une lecture de grand plaisir
cocci
#5
Posted 03 September 2005 - 10:29 AM
Que le vent m'a porté avec la Coccinelle...
Merci
Baudelarme
#6
Posted 03 September 2005 - 10:38 AM
Amicalement
#7
Posted 03 September 2005 - 08:07 PM
je te conseille evidemment "le mal de vivre" de Barbara,
en 1989 il avait deja vingt-cinq ans.
Serge
#8
Posted 06 September 2005 - 08:15 PM
du grand Serge...
Baudelarme
SergeL
"ça ne prévient pas ça arrive, ça vient de loin..." oui, je connais bien cette
chanson, une de celle que je préfère de la dame en noir. Comme tu as
l'air de l'aimer beaucoup, voici quelque chose pour toi. C'est sans prétention et sans grand talent mais j'ai écri cela en pensant à elle...
Pendant qu'aux écuries s'endorment les chevaux,
Barbara s'installe dans le petit salon.
Au dehors, la nature porte le noir au front
Et le froid de décembre pose son écheveau.
Toute seule à côté de l'atre flamboyant,
Elle s'avance à pas lents jusqu'au grand piano noir.
Lentement, elle s'assoit et des touches d'ivoire
A l'ébène mélés fait naître le printemps.
4/04/1998
Amicalement
Baudelarme
#9
Posted 04 November 2005 - 12:24 AM
Que ces mots vivent un peu plus...
Baudelarme
#10
Posted 04 November 2005 - 10:07 PM
balila
#11
Posted 16 November 2005 - 12:04 AM
balila
Simplement merci...
Amicalement
Baudelarme
#12
Posted 16 November 2005 - 08:19 PM
as-tu lu mon poeme "Barbara", le 1er que j'ai publie sur le site?
#13
Posted 17 November 2005 - 09:46 PM
as-tu lu mon poeme "Barbara", le 1er que j'ai publie sur le site?
Non, je ne connais pas ce texte mais j'ignore comment le retrouver.
Dis-moi comment faire et j'irais le lire avec plaisir...
Baudelarme
#14
Posted 17 November 2005 - 11:43 PM
en fait, les sentiments n'ont pas d'âge !!!
#15
Posted 18 November 2005 - 01:25 PM
Amicalement,
Béa
#16
Posted 18 November 2005 - 06:44 PM
#17
Posted 18 November 2005 - 06:49 PM
en fait, les sentiments n'ont pas d'âge !!!
Tu as raison, ce que le coeur renferme est intemporel.
Qu'est ce que j'aime ce vers de Musset...
Merci à toi
Baudelarme
Amicalement,
Béa
Je suis comme toi, il part et il revient mais avec les années il laisse une sorte de limon indélibille...
Merci
Amicalement
Simplement un grand merci à toi
Baudelarme
Merci de ton passage trés apprécié...
Baudelarme
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