Chers camarades,
Personne ne pense rien, de mon beau poème sur Rahan ? Je l'ai fait sur la suggestion de l'un d'entre vous. Je crée donc un sujet spécial :
Ô Rahan, ô héros de ces âges farouches
Où l'homme avec sa main devait se protéger
Du mammouth, l'attaquant, pour le voir se figer
Dans son élan, de ces épieux vagues et louches
Qu'on faisait en ce temps, guerrier nu, chasseur blond,
Tu choisissais ta route en mettant sur la pierre
Ton couteau, qui luisait sous l'étrange lumière
Du hasard, quand sa lame au beau dessin oblong
Indiquait le chemin que tu désirais suivre,
Traçant vers l'horizon, que tu regardais ivre
D'espoir d'y découvrir un pays fabuleux,
Le sentier lumineux d'un bonheur qui sans cesse
Te fuyait en plaçant devant tes pas fiévreux
Des obstacles haïs - bien que nés de l'ivresse.
J'ai changé un peu la fin. Ce n'est jamais facile, de finir un poème.
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Le Héros Des âges Farouches
09 August 2006 - 08:18 AM
Superman
11 July 2006 - 07:40 AM
Hier, m'est apparu Superman l'invincible,
Dont la cape vermeille illuminait la nuit ;
C'était le fils du Ciel : d'une étoile qui luit,
Il était descendu dans un brasier terrible.
Il était trop gentil : pour rendre la justice,
Il se levait très tôt le matin, et le soir,
Il se couchait toujours bien tard, quand tout est noir,
Sauf son coeur toujours prêt à l'âpre sacrifice.
Ah ! le bon temps où l'on croyait aux anges saints
Qui venaient de l'espace, et de ces mondes pleins
D'êtres intelligents voulant rendre service !
Aujourd'hui, les héros sont plutôt fatigués :
Fréquemment les auteurs de tel ou tel sévice,
On leur fait des procès, ils sont très critiqués.
Dont la cape vermeille illuminait la nuit ;
C'était le fils du Ciel : d'une étoile qui luit,
Il était descendu dans un brasier terrible.
Il était trop gentil : pour rendre la justice,
Il se levait très tôt le matin, et le soir,
Il se couchait toujours bien tard, quand tout est noir,
Sauf son coeur toujours prêt à l'âpre sacrifice.
Ah ! le bon temps où l'on croyait aux anges saints
Qui venaient de l'espace, et de ces mondes pleins
D'êtres intelligents voulant rendre service !
Aujourd'hui, les héros sont plutôt fatigués :
Fréquemment les auteurs de tel ou tel sévice,
On leur fait des procès, ils sont très critiqués.
La France A Perdu
10 July 2006 - 12:34 AM
L'univers est en pleurs, car la France a perdu ;
Jamais on ne verra brandir le cher trophée
Par les mains des meilleurs : une méchante fée
L'a chipé sous leur nez ; dans les bras de trous du
Goulot, il illumine un tas de laids visages :
Pleurons, pleurons, évacuons nos justes rages !
Jamais on ne verra brandir le cher trophée
Par les mains des meilleurs : une méchante fée
L'a chipé sous leur nez ; dans les bras de trous du
Goulot, il illumine un tas de laids visages :
Pleurons, pleurons, évacuons nos justes rages !
Poème Camerounais
25 June 2006 - 08:00 AM
On a critiqué mon poème "grec" (qui n'était grec que dans le sujet, car la couleur grecque, le genre grec, la tradition grecque, je m'en moque complètement, même si j'adore les poètes de l'ancienne Grèce, qui étaient réellement bons) ; mais personne n'a rien dit sur mon poème "camerounais". Or, je ne comprends pas pourquoi : tous les peuples ne sont-ils pas égaux ? Les Grecs sont formidables, mais les Camerounais aussi. Peut-être qu'on ne l'a pas critiqué parce qu'on le trouvait bon (cela m'étonnerait quand même) ; je le mets donc ici :
Parfums ensorcelants, odeurs montant de terre
Et remplissant le coeur d’une poudre dorée ;
Senteurs d’un sol viril, dont jaillit la lumière
Sous la forme d’une herbe où l'idole adorée
Se dresse au sein d’un chœur résonnant et vibrant,
Tandis que des danseurs, sous les gouttes de pluie
Qui dans l’air étouffant poudroient sur le safran,
Se montrent dans le soir qu’on dirait plein de suie ;
Vapeurs que l’œil contemple et, sans savoir pourquoi,
Mais sentant que l’éveille une espèce de foi,
Fixe indéfiniment, sans rien y distinguer ;
Vents nourris d’âme, airs lourds, ô fantômes d’Afrique
Qui montez dans le ciel afin de l’irriguer,
Vous me rendîtes bien étonnamment mystique !
Parfums ensorcelants, odeurs montant de terre
Et remplissant le coeur d’une poudre dorée ;
Senteurs d’un sol viril, dont jaillit la lumière
Sous la forme d’une herbe où l'idole adorée
Se dresse au sein d’un chœur résonnant et vibrant,
Tandis que des danseurs, sous les gouttes de pluie
Qui dans l’air étouffant poudroient sur le safran,
Se montrent dans le soir qu’on dirait plein de suie ;
Vapeurs que l’œil contemple et, sans savoir pourquoi,
Mais sentant que l’éveille une espèce de foi,
Fixe indéfiniment, sans rien y distinguer ;
Vents nourris d’âme, airs lourds, ô fantômes d’Afrique
Qui montez dans le ciel afin de l’irriguer,
Vous me rendîtes bien étonnamment mystique !
J'aime Les Tartes à La Crème
12 May 2006 - 06:52 AM
Ce matin-là, mangé un gâteau à la crème
Fait par mes propres soins: c’était vraiment très bon;
Par la suite, englouti (jusqu’à en être blême)
Des chocolats fourrés de café à l’or blond.
A midi, dévoré la brioche à l’orange
Du pâtissier du coin: d’un coup elle a fondu
Dans ma bouche enchantée; c’était l’oeuvre d’un ange
De l’ombre des hauts cieux parmi nous descendu.
Le soir, un framboisier vint se mettre à côté
D’une glace à la pêche, et telle est la bonté
De Dieu qu’il me permit de mettre tout au ventre.
Je fus bientôt guéri de mes chagrins amers;
Les fées m’ont fait ce don, en adeptes de l’antre
Où vit le dieu des mets, au-dessus des enfers.
Fait par mes propres soins: c’était vraiment très bon;
Par la suite, englouti (jusqu’à en être blême)
Des chocolats fourrés de café à l’or blond.
A midi, dévoré la brioche à l’orange
Du pâtissier du coin: d’un coup elle a fondu
Dans ma bouche enchantée; c’était l’oeuvre d’un ange
De l’ombre des hauts cieux parmi nous descendu.
Le soir, un framboisier vint se mettre à côté
D’une glace à la pêche, et telle est la bonté
De Dieu qu’il me permit de mettre tout au ventre.
Je fus bientôt guéri de mes chagrins amers;
Les fées m’ont fait ce don, en adeptes de l’antre
Où vit le dieu des mets, au-dessus des enfers.
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