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Started by Ariel, Oct 27 2006 10:47 PM
10 replies to this topic
#1
Posted 27 October 2006 - 10:47 PM
Home
Ils ont dit que ce serait une belle journée,
Feuilles mouillées,
Enfance courant sur le trottoir.
- elle s’arrête au croisement de l’avenue,
Se retourne,
Et disparaît.
Dans le matin d’automne
Un vent froid venait de la direction du soleil.
Et les deux jouaient comme des gamins turbulents
A m’éblouir entre les feuilles des marronniers.
Dos tourné à la discorde,
Je déplaçai la chaise, comme pour me protéger.
Je ne saisis que bien plus tard l’importance qu’il aurait fallut y prêter.
Toutes tuiles déposées de l’abri
- cheveux qu’on arrache en repliant l’énigme -
Carrousel d’Octobre
A Mars, ces chants qu’il faudrait traverser
Ces regards que l’on croise,
Le grand ouvert de l’étonnement
L’illusoire autorité portée haut-de-forme
La pauvreté de qui ne doute plus de lui-même, confiant en sa ruine claire.
Autant d’autoportraits qu’on instruit comme des procès que l’on dresse
Que verrais-tu sur ce visage
D’autre
Que sur ces dizaines de visages
Retournés aujourd’hui, demain,
Sur ton passage « Vous êtes belle, Madame, et je vous aime …»
Et souriante tu passerais ton chemin
A chercher plus loin la voie
De l’heureusement inaccessible
Chaotique,
L’armée du Rhin hale ses vertèbres
Vers les quais de l’Arsenal,
Canons pointés sur les tempes.
Lèvres désincarnées comme des baies grand ouvertes
Qui grisent légèrement l’éminence
Dans les vapeurs rouges du Cardinal
S’étonner encore
Que d’un saut
Je pusse marcher
Sur la passerelle du hasard
Vers l’Institut de beauté
Un fleuve,
Un rail.
Toujours une rive à longer
Comme serrant ses petites mains sur l’ossature du poignet,
La Réminiscence du droit chemin.
(Paris, le 22 octobre 2006)
Ils ont dit que ce serait une belle journée,
Feuilles mouillées,
Enfance courant sur le trottoir.
- elle s’arrête au croisement de l’avenue,
Se retourne,
Et disparaît.
Dans le matin d’automne
Un vent froid venait de la direction du soleil.
Et les deux jouaient comme des gamins turbulents
A m’éblouir entre les feuilles des marronniers.
Dos tourné à la discorde,
Je déplaçai la chaise, comme pour me protéger.
Je ne saisis que bien plus tard l’importance qu’il aurait fallut y prêter.
Toutes tuiles déposées de l’abri
- cheveux qu’on arrache en repliant l’énigme -
Carrousel d’Octobre
A Mars, ces chants qu’il faudrait traverser
Ces regards que l’on croise,
Le grand ouvert de l’étonnement
L’illusoire autorité portée haut-de-forme
La pauvreté de qui ne doute plus de lui-même, confiant en sa ruine claire.
Autant d’autoportraits qu’on instruit comme des procès que l’on dresse
Que verrais-tu sur ce visage
D’autre
Que sur ces dizaines de visages
Retournés aujourd’hui, demain,
Sur ton passage « Vous êtes belle, Madame, et je vous aime …»
Et souriante tu passerais ton chemin
A chercher plus loin la voie
De l’heureusement inaccessible
Chaotique,
L’armée du Rhin hale ses vertèbres
Vers les quais de l’Arsenal,
Canons pointés sur les tempes.
Lèvres désincarnées comme des baies grand ouvertes
Qui grisent légèrement l’éminence
Dans les vapeurs rouges du Cardinal
S’étonner encore
Que d’un saut
Je pusse marcher
Sur la passerelle du hasard
Vers l’Institut de beauté
Un fleuve,
Un rail.
Toujours une rive à longer
Comme serrant ses petites mains sur l’ossature du poignet,
La Réminiscence du droit chemin.
(Paris, le 22 octobre 2006)
#2
Posted 28 October 2006 - 12:03 PM
Et milles chemins vers l'interprétation.
Et je dis qu'il est dommage de te lire ici si peu.
Et je dis qu'il est dommage de te lire ici si peu.
#3
Posted 28 October 2006 - 12:30 PM
Un chemin, un fleuve, un rail
Ballade de hasard
Et toujours en bout de route
L'attente d'autres mots
Un merci pour toi.
Amitiés
Salam
Ballade de hasard
Et toujours en bout de route
L'attente d'autres mots
Un merci pour toi.
Amitiés
Salam
#4
Posted 29 October 2006 - 09:56 AM
Oui dommage de te lire si peu mais si il faut de l'application pour atteindre cette qualité alors je préfère attendre, sans nul doute la poésie que j'estime le plus sur TLP, juste pour dire.
#5
Posted 04 November 2006 - 07:15 PM
'viens de découvrir
d'où le up
d'où le up
#6
Posted 08 November 2006 - 03:18 PM
Beaucoup de connivence, tous cinq
autour de ce que vous avez dit sur "l'Attente".
L'écriture - enfin, celle qui se sert de ma main ...-
n'est pas une source vive.
C'est un puits à creuser
(à se perdre).
autour de ce que vous avez dit sur "l'Attente".
L'écriture - enfin, celle qui se sert de ma main ...-
n'est pas une source vive.
C'est un puits à creuser
(à se perdre).
#7
Posted 11 November 2006 - 08:56 PM
Juste pour ton comm'
Un rappel à la réalité.
Un rappel à la réalité.
#8
Posted 13 November 2006 - 11:37 AM
Un texte intéressant, plein d'idées, plein d'images belles et originales.
Juste quelques lourdeurs (qui gachent un peu la beauté, l'esthétique, du texte) mais qui pourraient être travaillées.
Amicalement
Christophe
Juste quelques lourdeurs (qui gachent un peu la beauté, l'esthétique, du texte) mais qui pourraient être travaillées.
Amicalement
Christophe
#9
Posted 16 November 2006 - 05:20 PM
Quand je dis que j'aime bien les redingotes ....
#10
Posted 21 December 2006 - 06:52 AM
Oh! un texte!
#11
Posted 22 December 2006 - 01:30 PM
C'est vrai...ça, c'est un bon texte.
Merci de l'avoir remonté pour ceux qui ne le connaissaient pas.
C'est un beau cadeau de lecture !
Et bien le bonjour à l'auteur
Pan'm
Merci de l'avoir remonté pour ceux qui ne le connaissaient pas.
C'est un beau cadeau de lecture !
Et bien le bonjour à l'auteur
Pan'm
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