Vous qui taisiez vos yeux aux regards de tous,
Prétextant les ecchymoses de vos années d’argiles,
Un moule coulant ce cierge en V :
Tra[]aie ! Tra[]ers … Ou Fermé en vint à penser :
Vous qui tes yeux voguiez aux renards et poux,
Tantôt, tant pis, épis tant mariés, un de ses [non] suivant la file.
Nu cool moulant vierge et seulement si vos peaux M :
Tra[]ouais ! Tra[]mons… Et mère veillant bétail !
Vous qui mais non, pour sûr, nom mon bre no tousse,
La conscience comme couch-culotte :
ComOmeMent~ taire Elle :
Viens ! Puits ! Sans ce cassis abaque élastique…
Ouais le Où est le hou-houx Well ou elle !
{La pas du tout/ L’âme ou pas le son/
L’appât du thon/ Mâle ou pas le sous}
Ouais le Où est le hou-houx Well ou elle !
Mais où ?
Et donc …
Tout m’épuise…
(Les sous aile et sous les ailes zou sous elle
Enta omri … Chouf ou en tas l’homme ri
Rhoooooo !
Les sous aile et sous les ailes zou sous elle)
Libre devant vos truffes en tarte de gueux à paumes ouvertes
C# Teyssieux, ne l’oublions pas, hein ?
Jeoffrey Stiernon
Jeoffrey Stiernon's Content
There have been 30 items by Jeoffrey Stiernon (Search limited from 07-May 23)
#342500 Teszieu/vossin/meynon
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on 05 September 2006 - 10:34 PM
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Salon de publication principal
#334181 Nos Ténèbres
Posted by
on 10 July 2006 - 12:25 PM
in
Salon de publication principal
................................................................................
.........
..........OUR DARKNESS²..........
................................................................................
.........
...............................................................................
M...M.......Nos ténèbres sont molles......De n'être pas plus habitées :...PPPP.
MM.MM..Vous étiez payés pour nourrir......Les saints germaniums...........P...P
MMMMM.....................................Q'une dense extase animait......PPPP.
M...M.....................................................................P....
M...M.....................................................................P....
............- Que fuient ces protons......Aux proportions capiteuses ?.........
..M........Que... Sinon cette couche......Adipeuse en chair et eau ?........P..
.M.M.......................................................................P.P.
M...M............Chaque matin rasant......Au plus près vos murs...........PPPPP
.M.M...........Ou dépliant vos poils......A l'écume immaculée.............P...P
..M.......................................................................P...P
...............................................................................
M...M.....Pure production cathodique......Vous prépariez par petits feux..P...P
M...M............Une mort cathédrale......Le salaire masquant la ride !...PP..P
M...M.....................................................................P.P.P
M...M.....................................................................P.P.P
.M.M....................Plutôt sur la longueur faner......................P..PP
.........................Q'un instant risquer périr............................
MMMMM.....................................................................P...P
..M....Sans cesse suivre..La devise nucléaire..Aux champignons affreux :..P...P
..M.......................................................................P...P
..M......................Vivre sûr Vivre saoul vivre......................P...P
..M.........................Et A bon Dos Bon³ age..........................P.P.
...............................................................................
..M.......................................................................PPPP.
.M.M..........Alors que par les Nord......Les Sud les Est et Ouest........P...P
M...M........Ils Soufflaient Du Kivu......Jusqu'en sa source..............PPPP.
.M.M....Accumulant les crimes..De crimes en cime.......De cime errent.....P..P.
..M.....Errent par millions.......Engrais de.....Milliards si graisse.....P...P
...............................................................................
M...M...- Mum je veux ! (Mon pantin de zinc d'or et d'albumine !)...........PPP
MM..M...Jouer à la meurt.....À la vitesse d’une quille de mat et d'auto....P...
M.M.M...Destruction symbolique de signes de singes d'engines..............P..PP
M.M.M...Télévision du désir...............En crise en thème et en terre...P...P
M..MM......................................................................PPPP
.............Aujourd'hui sent sonner......L'heure des primates-silices.........
MMMMM...........Remonteraient du cou......La corde suspendus..............PPPPP
M................Si peu vivant...Labeur daubé...Phare à Onde microbienne..P....
.MMM....Voir tous les poux s'épouser......En une ultime calvitie..........PPP..
....M...................Créant dans ce mouvement mépris...................P....
MMMMM..........La greffe d'une tignasse en chemise brune !................PPPPP
...............................................................................
...............Le peuple descend dans la rue le peuple..............
...............................................................................
...................................Le sang.....................................
...............................Au pas laissant.................................
...........................Les palais sans passant.............................
................................Le peuple lié..................................
..................................En chaîne....................................
..............................Et par ses glands................................
...................................Pêché.......................................
..............................Cent pas laids...................................
...............................................................................
......Concentration des camps (.) Qu'en sert d'éChine.........L'appât thé......
......Palpitations du bonheur fait or........Perdre la pile à tout jamais......
......L'écu dans le beurre tournant le dos !................Faces violées......
...............................................................................
² cf. Anne Clark
³ (d) et/ou (d')
#334164 La France A Perdu
Posted by
on 10 July 2006 - 11:51 AM
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Salon de publication principal
J'ai bien ri ...
De ce jaune
Comme d'une nation
Au grand capital.
Les jeux du cirque
Les auront encore marqués
Du long silence des vacuités...
Et maintenant terminé
Tournons-nous sur une camisole
Certes moins universelle
Cependant que tout aussi spirituelle:
Amateur de cercle;
Le tour !
Participativement,
Jeoffrey Stiernon
De ce jaune
Comme d'une nation
Au grand capital.
Les jeux du cirque
Les auront encore marqués
Du long silence des vacuités...
Et maintenant terminé
Tournons-nous sur une camisole
Certes moins universelle
Cependant que tout aussi spirituelle:
Amateur de cercle;
Le tour !
Participativement,
Jeoffrey Stiernon
#332365 D’un Monde Immonde, Démon Démontable
Posted by
on 01 July 2006 - 12:36 PM
in
Salon de publication principal
Citation (lacape @ Jul 1 2006, 07:27 AM) <{POST_SNAPBACK}>
beau travail !!
amitiés
amitiés
Merci wldp,
Tu te retrouves un peu dis-tu dans les jeux de mot de ce texte...
Je serais ravi que tu m'en fasses part;
Merci Lacap
Lu
A bientôt
Jeoffrey Stiernon
#332291 D’un Monde Immonde, Démon Démontable
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on 30 June 2006 - 09:48 PM
in
Salon de publication principal
J’erre de crises à l’idée de terre en terreau roi,
Race errante à serrer à ses reins rats rimés.
Ma mer arrimée à mirer Harem
Ame et rire, à mes rires amerrir.
D’aimer Admirer en rade marrée :
J’entrevois ton corps qui sous l’amer havane,
Sans eau, sans cul, s’enterre
Dans les risques immobiles
D’une nation de dociles
Que leurs pas errants
De troupes délébiles
ARQUENT ET AMASSENT,
Au chœur d’espaces auditions
D’esprits sans heurt.
Et l’océan s’assit !
Et l’océan, sa moelle !
Et l’os cellophane :
C’est l’eau fanée séant.
Amertume, amertume, ah ! Mère tu me manques…
Si bancale et si marrante
Mais que dis-tu ?
Que me sors tu de la banquise ?
Un fric qui froisse mes peurs les plus insipides
Hospice à mes os enneigés ?
Et os séant tacite à moi,
T’as l’os et t’en es le mois.
En moi t’es l’halo lassé moite ;
Tes tôt tes tard élans,
Des lots de l’art et des dolents.
Do! Dos!
Dors mirage !
D’or et d’orage !
Et je parque dans mon âme comme une soute,
Les néons aphrodisiaques
D’une serpantale et tenteuse festive art naval,
Comme le fer blanc des crotales
S’immisçant dans les rues…
Les rues de vos avenues à venir
Bouleversées déroutantes et ringardes
D’un monde immonde, démon démontable.
J’erre un carnaval de douleur qui vrille la règle infernale.
C’est la fête aux dimanches, les dieux s’en sont allés :
Ô Goliath ! Goliath ! Goliath !
In Excelsis Deo Dorant De Lux !
Les Prix, aux niés,
La mort coûte cher,
Et c’est le nom de la chimère
Qui vous, là, vend venir au vers !
La colère est une tombe
Qui cultive un brin d’emblème.
Race errante à serrer à ses reins rats rimés.
Ma mer arrimée à mirer Harem
Ame et rire, à mes rires amerrir.
D’aimer Admirer en rade marrée :
J’entrevois ton corps qui sous l’amer havane,
Sans eau, sans cul, s’enterre
Dans les risques immobiles
D’une nation de dociles
Que leurs pas errants
De troupes délébiles
ARQUENT ET AMASSENT,
Au chœur d’espaces auditions
D’esprits sans heurt.
Et l’océan s’assit !
Et l’océan, sa moelle !
Et l’os cellophane :
C’est l’eau fanée séant.
Amertume, amertume, ah ! Mère tu me manques…
Si bancale et si marrante
Mais que dis-tu ?
Que me sors tu de la banquise ?
Un fric qui froisse mes peurs les plus insipides
Hospice à mes os enneigés ?
Et os séant tacite à moi,
T’as l’os et t’en es le mois.
En moi t’es l’halo lassé moite ;
Tes tôt tes tard élans,
Des lots de l’art et des dolents.
Do! Dos!
Dors mirage !
D’or et d’orage !
Et je parque dans mon âme comme une soute,
Les néons aphrodisiaques
D’une serpantale et tenteuse festive art naval,
Comme le fer blanc des crotales
S’immisçant dans les rues…
Les rues de vos avenues à venir
Bouleversées déroutantes et ringardes
D’un monde immonde, démon démontable.
J’erre un carnaval de douleur qui vrille la règle infernale.
C’est la fête aux dimanches, les dieux s’en sont allés :
Ô Goliath ! Goliath ! Goliath !
In Excelsis Deo Dorant De Lux !
Les Prix, aux niés,
La mort coûte cher,
Et c’est le nom de la chimère
Qui vous, là, vend venir au vers !
La colère est une tombe
Qui cultive un brin d’emblème.
#324299 Le Baiser De L'électron
Posted by
on 22 May 2006 - 01:00 PM
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Salon de publication principal
Le baiser de l’électron dans les gares du remord
A des relents de jaunisse décrépie et alors
Que dans les marais glissants tu souries cathodique
Comme si ton écran fan pourri t’astique
Un miroir de misère par ce qu’il te vaut bien
Ton reflet de bouse s’enflamme et c’est rien
Tu n’as poings perdus pauvre pierre
Que ta peau de bocal en skaï
Mues ta raison au cœur du métro
Pour de l’automate (et du maté tomate de télé-maux)
Entre deux seins sans sucre ajouté
Bats ta bière jusqu’à la mort
Arrêtes et roules sur le trop tard
Un afghan sans pipe-line
Qui fume sous les bombes des chiottes planétaires
Washington d’ici n’est pas loin
Allumes la péloche de ton fauteuil
Et zappes la vie sur tes pouces de crotale
Tu n’es plus d’ici mais au-delà du temps
Les guichets du scandale ont fondu ta lucidité
Dans un étal de morau goût de fraise écrasée
Mais alors qu’enfoui dans les mâchoires de Manhattan
Tu te masses l’élastique sous l’emprise d’un fard à coco
Jurant dans la nuit d’un râle épithète à que sans fin
Les horloges du sang l’eau sans-logis se brouillent à jamais
Maintenant désossé jusqu’au jour des prolixes
Tu brunis crochetés barbe cul et relaxé
Les juges ont vomi devant tant de mémoire
La collusion sirote sa cuissarde azurée
L’eau d’alors n’était plumage
Qu’ourdir les allées lumières
Le sceau du soleil frappait la foudre
Jusqu’en son bassin d’orage
Bruxelles 30/04/06 Jeoffrey Stiernon
A des relents de jaunisse décrépie et alors
Que dans les marais glissants tu souries cathodique
Comme si ton écran fan pourri t’astique
Un miroir de misère par ce qu’il te vaut bien
Ton reflet de bouse s’enflamme et c’est rien
Tu n’as poings perdus pauvre pierre
Que ta peau de bocal en skaï
Mues ta raison au cœur du métro
Pour de l’automate (et du maté tomate de télé-maux)
Entre deux seins sans sucre ajouté
Bats ta bière jusqu’à la mort
Arrêtes et roules sur le trop tard
Un afghan sans pipe-line
Qui fume sous les bombes des chiottes planétaires
Washington d’ici n’est pas loin
Allumes la péloche de ton fauteuil
Et zappes la vie sur tes pouces de crotale
Tu n’es plus d’ici mais au-delà du temps
Les guichets du scandale ont fondu ta lucidité
Dans un étal de morau goût de fraise écrasée
Mais alors qu’enfoui dans les mâchoires de Manhattan
Tu te masses l’élastique sous l’emprise d’un fard à coco
Jurant dans la nuit d’un râle épithète à que sans fin
Les horloges du sang l’eau sans-logis se brouillent à jamais
Maintenant désossé jusqu’au jour des prolixes
Tu brunis crochetés barbe cul et relaxé
Les juges ont vomi devant tant de mémoire
La collusion sirote sa cuissarde azurée
L’eau d’alors n’était plumage
Qu’ourdir les allées lumières
Le sceau du soleil frappait la foudre
Jusqu’en son bassin d’orage
Bruxelles 30/04/06 Jeoffrey Stiernon
#310586 Des Fleurs Pour Akira (instant 272)
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on 30 March 2006 - 03:12 PM
in
Salon de publication principal
Un bouquet de moustiques qui se la pètent au piqueur
Des marteaux d’idéaux aux jugements des couleurs
Le bleu n’est pas né ni le rose au-dedans
La triste et l’oseille font danser les crocs nus des amants
Et alors que ça rame un désert de portails
Qui ne porte ni la feuille – O non ! Pas elle !- ni la faux
Ca vous suce des t des in des vers déterrés
Mais les b s’éclipsent d’un charme sénescent
Alors il se taille un avenir dans la chère
Comme une tâche au poumon vous caresse de rage mais
Mais la chimio c’est dur !
C’est une chose sûre !
Et la mort et la cure !
La vénale impose !
Son os de rose !
Mais appuie donc !
Des marteaux d’idéaux aux jugements des couleurs
Le bleu n’est pas né ni le rose au-dedans
La triste et l’oseille font danser les crocs nus des amants
Et alors que ça rame un désert de portails
Qui ne porte ni la feuille – O non ! Pas elle !- ni la faux
Ca vous suce des t des in des vers déterrés
Mais les b s’éclipsent d’un charme sénescent
Alors il se taille un avenir dans la chère
Comme une tâche au poumon vous caresse de rage mais
Mais la chimio c’est dur !
C’est une chose sûre !
Et la mort et la cure !
La vénale impose !
Son os de rose !
Mais appuie donc !
#297903 Je Suisné Sans Pouvoir
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on 11 February 2006 - 08:12 PM
in
Salon de publication principal
Je suis né sans pouvoir
Je suis né sans pouvoir que la force d'aimer
Prisonnier et de l'espace et des vents
Qu'un large courant l'impasse d'un temps
Saisonnier rapace mourant
Les étoiles m'ont forgé une enclume de honte
Que martèle - mais alors tout le temps ! -
Cette belle récompense en forme de femme
Aliéné carapace errant
Je suis mort sans pouvoir que la force d'agir
Moment qui trahi mon destin
Le souffle s'étiole dans l'écorce et les rangs
Des armées de l'empire que tous semblent nier
Mais alors que l'on pleure la carcasse des maux
Les machines s'abattent et tuent
Pour les prix de l'espace et des vents - c'est la mode !
Des pantins sans pouvoir que la force d'aimer
Je suis né sans pouvoir que la force d'aimer
Prisonnier et de l'espace et des vents
Qu'un large courant l'impasse d'un temps
Saisonnier rapace mourant
Les étoiles m'ont forgé une enclume de honte
Que martèle - mais alors tout le temps ! -
Cette belle récompense en forme de femme
Aliéné carapace errant
Je suis mort sans pouvoir que la force d'agir
Moment qui trahi mon destin
Le souffle s'étiole dans l'écorce et les rangs
Des armées de l'empire que tous semblent nier
Mais alors que l'on pleure la carcasse des maux
Les machines s'abattent et tuent
Pour les prix de l'espace et des vents - c'est la mode !
Des pantins sans pouvoir que la force d'aimer
#297901 Désobéi
Posted by
on 11 February 2006 - 08:10 PM
in
Salon de publication principal
Nous fumions les airs et les scansions
De cette ville létale qu'un travail abîme
La farce aux lèvres et le poignard en dos
Nous chantions ces nerfs que la mariée colère
Qui nettoie nos fèces de ses poudres de glaces
Que casse sans phrase le petit mot des prix.
Nous agitions nos muscles, disloqués, chômeurs.
Nous aiguisions nos dents des huit heures durant.
Tout près de mourir pour un pair qui viole,
Et nos mères, nos enfants
Au nom des terres au nom d'un sang
Qu'ils nous volent chaque matin
Comme un sort naturel
Le petit serf a faim tapis dans son éden
(Une litière de poulailler qu'un diamant lointain
dilapide de ses feux de pie)
Se gorge de l'urine des banques :
Un concentré de malchance qui résume le destin
D'un bétail qui s'aime et qui pense en rond de fuir.
Ils fermeront les poings pour faire face au néant !
Bien tard ...
Des légions d'automates plus dociles, plus puissants
Forment la nouvelle interface d'un monde où les maîtres
A l'anus souriant, souffle un mépris de fer et de brome
En chantant : - Dieu la matière ! De leur tour d'amertune.
Le petit d'Homme est mourru sans couilles et sans reproches...
Ses tripes tannées ornent la machination
Et fais la guise des courroies.
Dès alors,
Lève ton vers ! lève ta chair !
Eteint ton cube à mal tourner !
Fais le deuil de tes nuits d'opium !
Désobéi !
De cette ville létale qu'un travail abîme
La farce aux lèvres et le poignard en dos
Nous chantions ces nerfs que la mariée colère
Qui nettoie nos fèces de ses poudres de glaces
Que casse sans phrase le petit mot des prix.
Nous agitions nos muscles, disloqués, chômeurs.
Nous aiguisions nos dents des huit heures durant.
Tout près de mourir pour un pair qui viole,
Et nos mères, nos enfants
Au nom des terres au nom d'un sang
Qu'ils nous volent chaque matin
Comme un sort naturel
Le petit serf a faim tapis dans son éden
(Une litière de poulailler qu'un diamant lointain
dilapide de ses feux de pie)
Se gorge de l'urine des banques :
Un concentré de malchance qui résume le destin
D'un bétail qui s'aime et qui pense en rond de fuir.
Ils fermeront les poings pour faire face au néant !
Bien tard ...
Des légions d'automates plus dociles, plus puissants
Forment la nouvelle interface d'un monde où les maîtres
A l'anus souriant, souffle un mépris de fer et de brome
En chantant : - Dieu la matière ! De leur tour d'amertune.
Le petit d'Homme est mourru sans couilles et sans reproches...
Ses tripes tannées ornent la machination
Et fais la guise des courroies.
Dès alors,
Lève ton vers ! lève ta chair !
Eteint ton cube à mal tourner !
Fais le deuil de tes nuits d'opium !
Désobéi !
#293017 Des Fleurs Pour Akira (instant 34)
Posted by
on 28 January 2006 - 07:05 PM
in
Salon de publication principal
Un bouquet de ressources faites de transactions :
Portefeuille déployé dans l'action à haut risque
Tout pour dire : - Je t'aime
L'aridité pesante (fatigué de femme aimée
- A l'aide ! Je me noie de ton absence ! -)
Pèse toujours plus dans la balance qui penche vers l'enfer
Brûlant tout brûlant dans l'isolant le plus puissant
Qui n'est autre que l'Autre
Alors, il se vautre un peu dans la tristesse
Et déprime comme s'effondre l'atome, avec rage, mais...
Mais cela n'est pas sans conséquence !
Le noyau devient plus dur et plus dense !
L'inexorable avance !
L'explosion ! l'apothéose !
Le champignon ! Les roses !
Très chère, ne soyez pas morose !
Car voici venu le temps de la Pause !
Portefeuille déployé dans l'action à haut risque
Tout pour dire : - Je t'aime
L'aridité pesante (fatigué de femme aimée
- A l'aide ! Je me noie de ton absence ! -)
Pèse toujours plus dans la balance qui penche vers l'enfer
Brûlant tout brûlant dans l'isolant le plus puissant
Qui n'est autre que l'Autre
Alors, il se vautre un peu dans la tristesse
Et déprime comme s'effondre l'atome, avec rage, mais...
Mais cela n'est pas sans conséquence !
Le noyau devient plus dur et plus dense !
L'inexorable avance !
L'explosion ! l'apothéose !
Le champignon ! Les roses !
Très chère, ne soyez pas morose !
Car voici venu le temps de la Pause !
#293015 Des Fleurs pour Akira (Instant 001)
Posted by
on 28 January 2006 - 07:03 PM
in
Salon de publication principal
Citation (Pascale @ Jan 28 2006, 12:20 AM) <{POST_SNAPBACK}>
1994 ?
C'est vieux, mais c'est beau...
S'injecter l'extase, j'aime beaucoup moi aussi !
J'attends la suite !!!
Pascale
C'est vieux, mais c'est beau...
S'injecter l'extase, j'aime beaucoup moi aussi !
J'attends la suite !!!
Pascale
1994-2006 : va faire 12 ans que la saga akira existe !
Une longue histoire d'amour !
#292836 La Cage Aux PÉdants
Posted by
on 28 January 2006 - 01:20 AM
in
Salon de publication principal
... M'inspire le nez pincé
Ces vers en bouche :
Je suis un pédant l'eau,
Je fais des bulles :
Phylactères aromatisés et éphémères
D'un discours peu digeste
Aux yeux des nez profanes
De la cage à la page,
Une plume manque à mon age.
Comme une coque
Je m'en vais détrôner les chaires
et les poules et les laides
D'un fard exquis et nubile :
Océan je retourne.
Ces vers en bouche :
Je suis un pédant l'eau,
Je fais des bulles :
Phylactères aromatisés et éphémères
D'un discours peu digeste
Aux yeux des nez profanes
De la cage à la page,
Une plume manque à mon age.
Comme une coque
Je m'en vais détrôner les chaires
et les poules et les laides
D'un fard exquis et nubile :
Océan je retourne.
#292828 Je même
Posted by
on 28 January 2006 - 12:29 AM
in
Salon de publication principal
Je même ....
Toi non plus ....
(c'était trop tentant...)
Toi non plus ....
(c'était trop tentant...)
#292821 Des Fleurs pour Akira (Instant 001)
Posted by
on 28 January 2006 - 12:16 AM
in
Salon de publication principal
Citation (DouceSarah @ Jan 27 2006, 12:10 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Tel un labirynthe éperdu !
et perdu ! Je te cherche...
#292820 ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Posted by
on 28 January 2006 - 12:08 AM
in
Salon de publication principal
Quel poésie !
#292439 Des Fleurs pour Akira (Instant 001)
Posted by
on 26 January 2006 - 11:59 PM
in
Salon de publication principal
Citation (Nhand @ Jan 14 2006, 02:58 AM) <{POST_SNAPBACK}>
S'injecter l'extase... J'aime beaucoup cette image !
Puisque c'est "pause" à la fin, j'attends que ça reprenne...
Content de t'avoir lu !
NH
Puisque c'est "pause" à la fin, j'attends que ça reprenne...
Content de t'avoir lu !
NH
Merci Nhand ... Il y a effectivement plusieurs épisodes !
#291563 Des fleurs pour Akira (instant 24)
Posted by
on 25 January 2006 - 03:30 PM
in
Salon de publication principal
O com 7 lectures .... ça poste plus vite que ça ne lit... heureusement y-a le joker.
#291430 Des fleurs pour Akira (instant 24)
Posted by
on 25 January 2006 - 10:26 AM
in
Salon de publication principal
Un bouquet de "Vroum! - Crac ! - Hum ...Perdu ! : - AAAAhhh !" sans fin
Pour toute réalité : vive le ludique !
Long rituel répétitif emphase d'un néoplasme
Aux goûts trashement métalliques
Qui gueule comme des centaines de milliards de Calimero mutants
Nous murmurant : - C'est trop injuste ! Et pourtant ...
Alors, il hallucine aux sons d'amphétamines douteuses,
Comme une chaise dans une jungle bouffée par le cancer du foie
Qui n'est autre que la rage mais,
Mais il prends sa moto, fend l'enfer !
Et se perd !
Dans l'impair !
Vendez lui une dose !
Juste une dose !
Une petite dose !
Pause !
Pour toute réalité : vive le ludique !
Long rituel répétitif emphase d'un néoplasme
Aux goûts trashement métalliques
Qui gueule comme des centaines de milliards de Calimero mutants
Nous murmurant : - C'est trop injuste ! Et pourtant ...
Alors, il hallucine aux sons d'amphétamines douteuses,
Comme une chaise dans une jungle bouffée par le cancer du foie
Qui n'est autre que la rage mais,
Mais il prends sa moto, fend l'enfer !
Et se perd !
Dans l'impair !
Vendez lui une dose !
Juste une dose !
Une petite dose !
Pause !
#289049 Forts mols
Posted by
on 19 January 2006 - 12:28 PM
in
Salon de publication principal
#288925 Rosée d'ecchymoses XVII
Posted by
on 18 January 2006 - 11:55 PM
in
Salon de publication principal
Bonsoir,
Mis à part "Avec son pesant d’or et de sel dans les yeux"
J'ai apprécié les topiques comme du reflet d'une émotion simple et vitale.
Amitiés,
Jeoffrey
Mis à part "Avec son pesant d’or et de sel dans les yeux"
J'ai apprécié les topiques comme du reflet d'une émotion simple et vitale.
Amitiés,
Jeoffrey
#288919 De ce nous ...
Posted by
on 18 January 2006 - 11:34 PM
in
Salon de publication principal
"J’irai moi-même
Serrer tes silences au fond de mes bras"
Cela m'a touché.
merci Louna
Serrer tes silences au fond de mes bras"
Cela m'a touché.
merci Louna
#288841 Forts mols
Posted by
on 18 January 2006 - 09:12 PM
in
Salon de publication principal
#288763 Forts mols
Posted by
on 18 January 2006 - 07:18 PM
in
Salon de publication principal
Clore aux formes de l'éther
Forts clos et tus; mortel,
En Fers mols d'un métal nu.
Dessoudés, mères folles,
Ces doux nus s'étalent.
Nous dûmes et taire et clore
Ce secret formel:
L'ange et l'âge,
L'us et l'os,
L'air et l'âne,
Mais ce levant couché - qui n'a pas pied -
Semble nous murmurer :
Comme les chines, japons à l'est;
Perdre un phare séché
qui touchant de ses poudres
Lovant ses murs de palmiers
Soleil et cimes paraissent accoupler.
Eclairs en tores déformées
Aux flots tordus mêlés
- un létal nu fait la mourre -
De douceurs fort molles
Aux couleurs de l'homme
Qu'affama l'éther
Une forme de chlore.
Forts clos et tus; mortel,
En Fers mols d'un métal nu.
Dessoudés, mères folles,
Ces doux nus s'étalent.
Nous dûmes et taire et clore
Ce secret formel:
L'ange et l'âge,
L'us et l'os,
L'air et l'âne,
Mais ce levant couché - qui n'a pas pied -
Semble nous murmurer :
Comme les chines, japons à l'est;
Perdre un phare séché
qui touchant de ses poudres
Lovant ses murs de palmiers
Soleil et cimes paraissent accoupler.
Eclairs en tores déformées
Aux flots tordus mêlés
- un létal nu fait la mourre -
De douceurs fort molles
Aux couleurs de l'homme
Qu'affama l'éther
Une forme de chlore.
#288313 Des fleurs pour Akira (instant 002)
Posted by
on 17 January 2006 - 11:41 PM
in
Salon de publication principal
Citation (Eden @ Jan 16 2006, 11:32 PM) <{POST_SNAPBACK}>
c'est à toi de me le dire ou de l'ecrire, mon cher
eden attentif
eden attentif
Maintenant que le texte est publié, je crois qu'il appartient au lecteur d''en écrire son histoire (ou pas).
Et de mon point de vue, c'est du ressort de son regard...
Au mieux, je ne pourrais que vendre la mèche. Au pire, j'interdirais l'évasion...
Si je confinais le poème dans trop de biographie....
Et puis je dois bien avouer que ce qui m'intéresse dans un forum de poésie c'est
justement l'interprétation de l'autre.
merci pour les coms eden attentif
Amitiés,
jeoffrey
Citation (Gaston Kwizera @ Jan 17 2006, 01:23 AM) <{POST_SNAPBACK}>
c'est Kim qui serait content
Mais encore ?
Je ne comprends pas bien le sens de ton intervention ?
Peux-tu développer ?
merci d'avance,
merci henri pour ton ommentaire
Jeoffrey
#287748 Des fleurs pour Akira (instant 002)
Posted by
on 16 January 2006 - 08:51 PM
in
Salon de publication principal
Citation (Carla. @ Jan 16 2006, 04:19 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Votre titre m'a fait penser à "Des fleurs pour Algernon", peut-être vos mots également, par leur intensité, leur brusquerie immédiate, qui ne laisse pas indifférente.
Je ne connaissais pas ce titre de SF (mais j'ai été jeter un oeil sur le net).
Le titre s'est imposé à moi rapidement : d'un côté j'avais quelques bouquets en guise de premiers vers
et de l'autre une thématique de construction/destruction.
J'avais beaucoup apprécié le manga Akira (de la SF) dont les aspects sociaux, et la métaphore autour
de la bombe atomique me parlaient à l'époque. Mon recueill précédent (écrit en collaboration)
se nommait "Romance nucléaire". Il y a là une fliation certaine.
Amitiés,
Jeoffrey
